— Envoyez-moi le steward ! commanda Cap.
— À votre disposition, monsieur ! s’inclina le gérant.
— Donnez-nous deux grands verres.
— Voilà, monsieur.
— Je vous dis deux grands verres, et non point deux dés à coudre. Donnez-nous deux grands verres.
— Voilà, monsieur.
— Enfin !… Du sucre, maintenant.
— Voilà, monsieur.
— Non, pas de ces burlesques morceaux de sucre… Du sucre en grain.
— Voilà, monsieur.
— Pas, non plus, de ce sucre de la Havane qui empoisonne le tabac.
— Mais, monsieur…
— J’exige du sucre en grain des Barbades. C’est le seul qui convienne au breuvage que je vais accomplir.
— Nous n’en avons pas d’autre que celui-là.
— Triste ! Profondément triste ! Enfin…
Et Cap jeta au fond de nos verres quelques cuillerées de sucre qu’il arrosa d’un peu d’eau.
— Et maintenant, deux citrons !
— Voilà, monsieur.