qu’il possède et l’incoercible énergie qui le caractérise, nous n’aurions peut-être pas aujourd’hui la joie de le présenter à vos suffrages. (Très bien, très bien !)
Je ne vous énumérerai pas tous les exploits du Captain Cap, sa vie dans le Far-West et en Australie, ses mille aventures maritimes, ses travaux scientifiques…, non, ce serait trop long. D’autres le feront du reste mieux que moi en temps voulu.
Il débarque en Amérique avec soixante francs ; se met courageusement au travail, entre au service d’un armateur, et, grâce à son intelligence, à son sang-froid et à sa perspicacité, triomphant de tous les obstacles et menant à bien les diverses missions qui lui sont confiées, il conquiert enfin son titre de Captain.
Plus tard, ayant acquis une ferme en Californie, il a maille à partir avec les Indiens. Mais Cap est un cavalier de premier ordre, sa carabine est plus sûre que celle du terrible Red-Shirt et nul mieux que lui ne sait manier le bow-knife ; en huit jours, il scalpe trois chefs-indiens et met ses agresseurs en déroute.
Je vous ai parlé tout à l’heure de l’incomparable sang-froid du Captain. Une simple anecdote à ce sujet :