gonflerait dans l’étranglé goulot d’une bouteille.
Tous les naturalistes vous diront que, chez l’anguille, le cas de trépas accidentel par combustion dans un théâtre ou autre endroit de plaisir en flammes, est un fait des plus rares.
À quoi attribuer cette, en apparence, curieuse immunité ?
À ceci, tout simplement, que l’anguille, lotie par la nature d’un corps parfaitement lisse et comme lubrifié, peut, dès la première alerte, se glisser, se faufiler et promptement parvenir au dehors sans que nulle aspérité personnelle extérieure ne vienne entraver son cours onduleux.
L’expérience est facile à faire : remplissez une salle de spectacle avec des anguilles, poussez brusquement un cri d’alarme quelconque, ainsi, par exemple, que : « Voici les Tartares ! », et vous serez positivement émerveillé de la rapidité avec laquelle tout ce souple petit monde aura gagné les parties externes du bâtiment.
N’y avait-il pas, pour l’humanité, quelque