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(Il hausse les épaules.)
— Oh ! ma foi, non !… Mais il faut bien rire… Alors, une absinthe, comme d’habitude ?
— Non, pas d’absinthe encore… J’ai trop soif. Boire de l’absinthe quand on a soif, mon ami, c’est offenser le Créateur…
— Ah !
— Oui. La bière suffit à cet usage…
— Alors, un bock ?
— Un simple bock.
— Blonde ?… Brune ?…
— Blonde.
Mais se ravisant brusquement :
— Non, brune.
Le garçon sort en chantant :
Entre la brune et la blonde,
Son cœur balance et vagabonde[1].
Son cœur balance et vagabonde[1].
Resté seul, le pauvre bougre fait un retour sur lui-même :
— C’est pourtant vrai, ce que chante
- ↑ Fragment d’une chanson tirée de la Plumeuse d’aigles, oratorio inédit dû à la collaboration de MM. Ferdinand Brunetière, pour les paroles, et l’abbé Cassine, pour la musique.