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Pète-Sec


— Ton ami Pète-Sec commence à devenir rudement rasant, affirma Trucquard en se jetant tout habillé sur son lit.

Rien n’était plus vrai : ce terrible Pète-Sec, lequel, d’ailleurs, n’avait jamais été son ami, commençait à devenir rudement rasant.

De son vrai nom, il s’appelait Anatole Duveau et était le fils de M. Duveau et Cie, soieries en gros (ancienne maison Hondiret, Duveau et Cie, rue Vivienne, à Paris.

Pour le moment, il exerçait les fonctions de sous-lieutenant de réserve dans la compagnie où j’évoluais, pour ma part, en qualité de réserviste de deuxième classe (ce n’est pas la capacité qui m’a manqué pour arriver, mais bien la conduite).

Dès le premier jour, ce Duveau mérita son sobriquet de Pète-Sec et fut notre bête noire à tous.

Alors que les officiers de l’active se conduisaient à notre égard comme les meilleurs bougres de la terre, lui, Pète-Sec, faisait une mousse de tous les diables et un zèle dont la meilleure part consistait à nous submerger de consigne, salle de police et autres apanages.