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chard, y a-t-il donc à être payé au mois. Les ambassadeurs aussi sont payés au mois.

— Avec cette différence, mademoiselle, qu’ils sont payés beaucoup plus cher.

— Hé, qu’importent les appointements ! Toutes les places se valent quand elles sont occupées par des hommes distingués, intelligents… comme vous, monsieur Fléchard.

— Vous dites cela, mademoiselle, et je vous remercie. N’empêche que vous accepteriez d’un ambassadeur des choses que vous ne supporteriez pas d’un professeur de gymnastique.

— N’en croyez rien ! Je ne suis pas une de ces femmes à préjugés.

— Oh ! oh !

— Je vous l’affirme, monsieur Fléchard, et (d’un ton mystérieux) peut-être s’en apercevra-t-on bientôt.

— Tenez, mademoiselle, je vais vous faire