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leurs invités devisent de choses et d’autres, Mlle Arabella rejoint son professeur de gymnastique, M. Jules Fléchard, qui l’attend depuis quelques minutes.

— Bonjour, monsieur Fléchard.

— Mademoiselle Arabella, j’ai le grand honneur de vous saluer.

— Je vous demande pardon de vous avoir fait revenir, monsieur Fléchard. Nous avions du monde…

— Je sais, mademoiselle, mais peu importe. L’essentiel, c’est que je suis revenu. J’ai cru un instant que vous ne prendriez pas votre leçon aujourd’hui et j’en étais profondément navré.

— Vous vous navrez pour peu, monsieur Fléchard. Une leçon perdue n’est pas une grande affaire.

— Pardon, mademoiselle, pour moi, c’est une grande affaire.