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ligue ! Mais, au fait, mademoiselle, comment saviez-vous que j’étais innocent ?

— Ah voilà ! Notre ligue a sa police.

— Alors, toi, mon pauvre Fléchard, on ne t’enverra pas de cigares pendant ta rude captivité ?

— Hélas, non ! Moi, je suis un vrai malfaiteur !

— Ne te fais pas trop de bile, je vais te recommander à mon ancien patron. Il te soignera bien. Hé ! monsieur Bluette, un petit mot, s’il vous plaît ?… On ne reconnaît donc plus son ancien pensionnaire ?

— Ma foi, je l’avoue, je ne vous reconnaissais pas. Peste ! mon cher, comme vous voilà mis !

— C’est gentil, ça, d’être venu à ma fête.

— J’ai tenu à vous serrer la main. Vous ayant connu à la peine, je suis enchanté de vous contempler à l’honneur. Je vous dirai