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rance fort supérieure à celle de nos Parisiens.

Tout de même, il faisait trop chaud et la partie fut bientôt abandonnée d’un commun accord.

Chacun s’achemina vers la véranda où de la bière fut versée pour les messieurs, du sirop de framboise pour les dames.

Pendant que s’abreuvent tous ces quidams, examinons-les à la dérobée.

Les maîtres de céans, d’abord, M. et Mme  de Chaville, braves gens, quelconques, riches.

M. Hubert de Chaville exerçait, vers la fin de l’Empire, une noce assez carabinée en compagnie de son excellent camarade de Hautpertuis, déjà nommé. Arrivent l’année terrible et nos désastres. Le jeune de Chaville fait vaillamment son devoir en qualité de lieutenant de mobiles. On signe le traité de Francfort. Quelques années après, notre héros épousait