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prison qu’il ne m’en eût fallu pour m’évader.

Le visage de l’un peu mûre mais romanesque fille se couvrit d’une charmante rougeur.

— Écoutez, Jules, j’ai beaucoup réfléchi depuis quelques jours, je me suis interrogée longuement et (baissant la voix et rougissant plus fort) j’aime mieux maintenant que nous ne soyons plus séparés, mon ami.

Fléchard eut un tressaillement de joie :

— Arabella, vous êtes un ange ! lui baisa-t-il la main.

— Et vous, Jules, vous êtes mon héros !

— Oui, Arabella, nous serons heureux… mais quand ?

— Bientôt, Jules.

— Pas avant que je n’aie payé ma dette.

— Quelle dette ?

— Ma dette à la société. Jusqu’à présent,