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blée d’une maréchaussée à la papa. Les gendarmes, d’ailleurs, semblent s’amuser autant que les badauds.

Pour comble voilà Parju, le garde champêtre, qui s’amène ; Parju duquel la déposition est la cause de la condamnation de Blaireau, et, par suite, de tout ce scandale.

On hue Parju : « Hé ! Parju, mets tes lunettes ! As-tu retrouvé ta plaque, Parju ? etc. »

Parju, finit par comprendre que sa présence en ces parages n’est point faite pour apaiser les esprits, et prend un point de direction vers la périphérie (comme dit un docteur conseiller municipal) de Montpaillard.

Tout à coup les portes de la prison s’ouvrent, et alors retentit un immense cri de : « Vive Blaireau ! vive Guilloche ! » mais surtout : « Vive Blaireau ! »

Les deux compères, bras dessus, bras dessous, s’avancent Guilloche grave dans sa