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adresse. Peu de temps après, j’appris que Catherine d’Arpajon cherchait un professeur de hollandais.

— Vous vous présentâtes ?

— Quoique bachelier, ajouta M. Fléchard avec amertume, je me trouvais alors sans position ; je me présentai.

— Vous savez donc le hollandais ?

— Ce fut pour moi l’occasion d’en apprendre quelques bribes.

— Et cette bonne Catherine, qu’est-elle devenue ?

— Je ne l’ai jamais revue depuis. J’ai su seulement que la pauvre petite s’était trompée de langue. Ce n’est pas le hollandais que parlait le planteur, mais le danois[1].

  1. Au lecteur peu versé dans l’art de la géographie, apprenons qu’une des Antilles : l’île Saint-Thomas, est possession danoise ; le planteur en question appartenait, sans doute, à cette colonie. (Note de l’auteur.)