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— Quoi donc, ma belle chérie ?

— L’histoire d’un homme, à Versailles, qui s’était fait assurer sur la vie, et qui a touché son assurance en montrant à la Compagnie un autre cadavre qu’il fit passer pour le sien.

— Et alors ?

— Alors, l’homme a touché son assurance.

— Oui, mais il a été pincé ?

— Il a été pincé, parce que c’était un serin. Moi, j’ai imaginé un truc épatant pour ne pas être pincée.

— !!!???

À ce moment, ils soufflèrent la bougie et je n’entendis plus rien.

La petite femme débitait son idée tout bas, et l’homme n’objectait rien.

Bientôt, un bruit de baisers (mettons de baisers, à cause des jeunes filles qui continuent à nous écouter).

Quelques semaines après les faits que je viens de relater, un homme était trouvé assassiné dans un wagon, sur la petite ligne d’intérêt local qui va de Dunkerque à Biarritz.

Les papiers qu’on trouva sur lui permirent d’établir son identité.