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UNE SALE BLAGUE
Ce que je vais vous conter là, mes bons petits lecteurs chéris, n’est peut-être pas d’une cocasserie excessive.
Qu’importe, si c’est une bonne action, et c’en est une !
Vous permettrez bien à l’étincelant humoriste que je suis de se taire un jour pour donner la parole à l’honnête homme dont il a la prétention de me doubler.
Ma nature frivole, et parfois facétieuse, m’a conduit à commettre un désastre irréparable peut-être.
Fasse le ciel que l’immense publicité donnée à ce récit en amortisse les déplorables effets !
C’était hier.
J’avais pris, à la gare Saint-Lazare, un train qui devait me descendre à Maisons-Laffite.
Notre compartiment s’emplit à vue d’œil. On