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UNE DES BEAUTÉS
DE L’ADMINISTRATION FRANÇAISE
Un de mes bons amis de Rouen, garçon d’infiniment de cœur et de beaucoup de talent, M. Raoul Oger, pour ne citer que ses initiales, a conçu depuis longtemps, à l’égard des ponts et chaussées, une haine que la cognée du pardon ne saura jamais abattre.
Rien ne m’ôtera de l’idée qu’il n’y ait sous cette implacabilité quelque inavouée histoire de femme. Mais n’insistons pas : nous pourrions désobliger du même coup mon ami Oger et un ingénieur peut-être honorable.
Bornons-nous à enregistrer, du haut de notre tribune, l’histoire que me confie le jeune littérateur rouennais.
J’aurais volontiers reproduit littéralement sa lettre (ce qui eût merveilleusement convenu à mon genre d’activité) ; mais, par malheur, Oger a cru