ses mains souillées de pelures de pommes de terre, et toute à l’infructueuse tentative d’arborer sur sa morose et naturellement agressive face l’exquis sourire du bon wellcome.
XVI. — Personne à la porte du cottage ! Personne dans l’avenue ! À l’horizon, pas l’ombre d’un naughty little boy ! Alors quoi ?
XVII. D’êtres vivants, seulement ces deux chiens qui se chauffent au soleil. Pas eux qui ont sonné, bien sûr ! Pas ce gros terre-neuve, pas ce minuscule roquet, non plus ! Alors quoi ?
XVIII. — Rose Sweet referme la porte de son cottage et rentre chez elle, attribuant son dérangement à quelque phénomène de berlue auditive.
XIX. — Pas plutôt Rose Sweet rentrée, les deux chiens recommencent le petit stratagème indiqué dans les numéros VIII, IX, X, XI, XII, XIII et XIV.
XX. — Rose Sweet renouvelle le manège soigneusement décrit dans les numéros XV, XVI et XVII.
XXI. — Mais l’hypothèse du phénomène berlue auditive ne lui suffit plus.
XXII. — Des phantasms, peut-être ! Effroi indescriptible de l’haïssable mégère !
XXIII. — Oui, c’est bien cela, des phantasms ! Des âmes d’anciens locataires tourmentés par elle, la viennent tourmenter à son tour.
XXIV, XXV, etc., etc., N. — Ce petit jeu continue jusqu’à ce que le spectateur donne des marques évidentes de lassitude.