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AMOURS, DÉLICES ET ORGUES

De ce lamentable état de choses résulte un pénible vernis d’amateur se projetant sur tous ceux de nos médecins militaires qui sont en exercice depuis vingt-sept ans au plus.

Beaucoup de ces praticiens n’ont pas encore vu, de leurs yeux vu, l’ombre d’une plaie par les armes à feu.

Alors, quand le Grand Jour viendra, pourra-t-on compter sur eux ?

Sauront-ils panser nos glorieuses, mais mortelles peut-être, blessures ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

C’est, obéissant à ces légitimes préoccupations, que deux grandes nations européennes — l’heure n’a pas encore sonné de les désigner plus clairement — viennent de conclure un pacte des plus intéressants.

Ces deux nations, ennemies depuis un quart de siècle, s’arrangeront au printemps