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NOTES DE VOYAGE

ment j’arrivais, comme disent les techniciens, dans un fauteuil, battant Mac Larinett de vingt-trois parenthèses quatre cinquièmes.

L’enjeu étant déposé dans une Banque bruxelloise, je m’embarquai, le lendemain même, à Douvres, sur le magnifique steam-boat Princesse-Henriette, qui, trois heures après, me déposait à Ostende.

Pendant la traversée, je fus témoin de plusieurs scènes, dont l’une, tragi-comique, me paraît valoir la peine d’une relation :

Un gros Anglais, visiblement pris de boisson, avait pris place avec nous sur le deck du paquebot.

Chose étrange, en dépit du vent, malgré le réel roulis et l’indéniable tangage de la pauvre Princesse-Henriette, cet insulaire pochard était le seul des passagers qui se promenât sur le pont avec la tranquillité de