l’heure qu’il est, Cap est sans doute sous les verrous, il n’y a plus d’indiscrétion à révéler une des plus honteuses turpitudes de ce siècle et de laquelle toute la presse s’occupera demain.
Le Captain Cap a tout simplement vendu à l’Allemagne le plan de mobilisation, en temps de guerre, des bateaux-lavoirs de la Seine.
Les conséquences de cette trahison n’échapperont à personne : c’est la Seine livrée à l’ennemi, depuis Rouen jusqu’en Bourgogne, c’est Paris à la merci d’un coup de main.
Comment Cap a-t-il pu se procurer le plan de mobilisation ? Rien de plus simple.
Sans faire officiellement partie de la commission d’armement des bateaux-lavoirs, le Captain y était souvent appelé à titre de conseil, car c’est un des hommes qui con-