milliard, sans compter qu’on n’aurait plus à ingurgiter les inconcevables mixtures de l’industrie privée (de scrupules).
Le fait est que si l’eau-de-vie du gouvernement ne brûle pas plus que ses allumettes, il y aura du bon pour les estomacs français.
Paul Leroy-Beaulieu, avec qui je causais de cette réforme fiscale en particulier et des industriels d’État en général, se sentait fort perplexe pour émettre un avis.
Paul Leroy-Beaulieu, et il ne s’en cache pas, a peur des doctrines collectivistes, et lui, jadis si enthousiaste pour tous les monopoles, oppose maintenant mille réserves à leur adoption.
Le mot État commence à l’épouvanter, et il souhaite ardemment que tous les vrais amis de l’ordre le remplacent désormais dans leurs conversations ou écrits, par le terme plus conforme de administration.