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AMOURS, DÉLICES ET ORGUES

Un jour, ce neveu se maria.

Il épousa une charmante demoiselle, un peu niaise, mais bigrement, tout de même, gentille.

Tous les dimanches, ce neveu, que nous appellerons désormais, pour la clarté du récit et pour éviter tout perte de temps, Fernand, tous les dimanches, dis-je, le neveu allait avec sa jeune femme dîner chez ses vieilles tantes.

— Ma chère Lucie, disait le neveu… car pour les mêmes raisons que nous avons baptisé le neveu Fernand, bien que ce ne soit pas son véritable nom, nous appellerons désormais la jeune dame Lucie.

— Ma chère petite femme, disait le neveu, tu es aussi jolie que le, fut jadis ma tante, la Belle-Lurette ; il ne te reste plus qu’à acquérir les qualités de bonne ménagère qui distinguent ma tante la Bonne-Franquette.