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UNE VOCATION
sur Liverpool, le grand marché, comme chacun sait, de l’ivoire.
— Ohé ! du steamer ! agitèrent-ils leurs mouchoirs.
Le steamer accosta.
Les conditions du transport furent vite faites : le capitaine anglais, d’ailleurs, n’acceptait aucun marchandage.
Et puis, quand on est titulaire d’une aussi féerique cargaison d’ivoire, combien mesquin d’ergoter pour quelques pounds !
Ah ! que ne dura-t-il plus longtemps, que ne dura-t-il toujours ce voyage, trajet d’enchantement, d’espoir et d’ivresse !
À peine débarqués à Liverpool, les pauvres garçons recevaient le plus rude coup qui puisse frapper un négociant en denrées coloniales.
Leur ivoire était du celluloïd !
(Que cette aventure serve d’exemple aux