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Avec une philosophie charmante, il prit son chapeau, son pardessus et le premier train de Paris.

Peu de jours après cette regrettable scène, il reçut des nouvelles de Fontenay sous la forme d’une demande de divorce.

Vincent Desflemmes ne constitua même pas d’avoué. L’avocat de la partie adverse eut beau jeu à démontrer sa folie subite, sa démence incoercible, son insanité dégoûtante, son aliénation redoutable. Le divorce fut prononcé.

Vincent en a été quitte pour reprendre ses occupations qui consistent à s’en aller flâner, entre les repas, tout seul, sans canne, sans chien, sans femme.

Il a toujours conservé un vif penchant pour les noces des autres, mais il n’y rencontre plus l’embrasseur.