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sement discret d’une pièce de quarante sous, le suisse paracheva ses renseignements.

L’embrasseur était un maniaque, relativement inoffensif, dont le faible consistait à embrasser le plus possible de jeunes mariées en blanc. Muni d’un aplomb imperturbable, l’embrasseur s’introduisait dans la sacristie. Les parents du marié se disaient : « Ce doit être un ami de la famille de la petite. » La famille de la petite se tenait un raisonnement parallèle. L’embrasseur serrait la main du jeune homme, embrassait la petite, et le tour était joué.

Desflemmes se divertit fort de cette étrange manie, mais se jura bien, au cas où il se marierait, de ne pas laisser effleurer les joues virginales de l’adorée par un aussi déplaisant museau.


À quelques jours de là, Vincent tomba éperdument amoureux d’une jeune fille de Fontenay-aux-Roses. Bien que la dot fût dérisoire, il n’hésita pas à obtenir la main de la personne. D’ailleurs, il y avait des espérances, un oncle fort riche, entre autres, an-