nes : un monsieur pas beau, ma foi, avec de vilains yeux, une sale bouche, et un nez surabondamment eczémateux.
Ce monsieur devait posséder des relations sans nombre, car Desflemmes le rencontrait à chaque instant, distribuant des poignées de main et n’oubliant jamais d’embrasser la mariée.
— Qui diable est-ce, ce bonhomme-là ? monologuait Vincent. Dans tous les cas, il a une sale gueule !
(Mon ami Desflemmes ne prend pas de gants pour se parler à lui-même.)
Un beau jour, le hasard le renseigna sur le monsieur à relations. Le suisse de Saint-Germain-des-Prés causait avec le bedeau.
— Tu as vu ? disait le suisse ; il est là…
— Qui ça ? demanda le bedeau.
— L’embrasseur.
— Ah !
— Oui… Tiens, tu peux le voir d’ici, dans le chœur, à droite.
Vincent regarda dans la direction indiquée : l’embrasseur, c’était son bonhomme.
Avec beaucoup d’obligeance, et sur le glis-