Page:Allais - À l’œil.djvu/117

Cette page a été validée par deux contributeurs.

rent en pluie torrentielle, un véritable orage, et, malgré mon abri végétal, au bout d’un quart d’heure, j’étais trempé comme une soupe.

Je dus rentrer à la maison en toute hâte et me changer entièrement.

Jusqu’à mes bretelles en tapisserie qui étaient inondées. À croire qu’on les avait immergées dans un seau d’eau pendant vingt-quatre heures.

Alors, vous ne savez pas ce que je fais depuis cette aventure ?

Je vais vous le dire.

Qu’il fasse beau ou qu’il fasse vilain, je ne sors pas sans parapluie.

Si le temps est radieux, je me sers de mon parapluie comme d’une canne. En cas d’averse, je l’utilise comme parapluie.


Francisque Sarcey.