Page:Alladine et Palomides.djvu/45

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
40
Alladine et Palomides

sant brusquement) — Mais je t’aime davantage, mon pauvre Palomides…

Palomides

Je t’aime aussi… plus que celle que j’aime… Tu pleures comme moi ?

Astolaine

Ce sont de petites larmes… ne t’en attriste pas… Je pleure ainsi parceque je suis femme, mais on dit que nos larmes ne sont pas douloureuses… Tu vois je puis les essuyer déjà… Je savais bien ce que c’était… J’attendais le réveil… Il est venu et je puis respirer avec moins d’inquiétude, puisque je ne suis plus heureuse… Voilà… Il faudrait y voir clair à présent pour toi-même et pour elle. Car je crois que mon père a déjà des soupçons. (Ils sortent)