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hara-kiri

Quand ils pénétrèrent dans le premier Salon, le comte Stanislas Pavergi s’éloignait de sa maîtresse en lui adressant un signe, ayant l’air de dire !

— Soyez tranquille !

Il vint gracieusement au-devant des jeunes gens, comme si rien ne s’était passé, très gai, très affable.

— Prince, dit-il, ces messieurs veulent ouvrir le bal pour donner le bon exemple. Cela ne me tente guère… Voulez-vous que nous fassions un écarté, avant le baccarat ?… Cela nous rappellera nos parties de Londres.

Il avait un rire mauvais. Fidé s’excusa. Il désirait au moins paraître à une danse.

— Soit, reprit Pavergi… Alors, dans un instant…

Il s’éloigna.

— Ne jouez pas avec lui, murmura Sosthène Poix. Le moins qui puisse vous arriver serait de vous faire plumer.

— Bah ! dit insoucieusement Taïko-Fidé.

Comme s’il eût deviné la phrase du journaliste, Stanislas Pavergi revenait. Il ne les quitta plus, causant de banalités, de choses et d’autres, avec une désinvolture parfaite.

— Où diable veut-il bien en venir ? pensait le vicomte. Il riait singulièrement en s’adressant à Fidé…

Il engagea une danseuse. Dès que le pianiste