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Chaque fois qu’il voulait venir rue de Lille, un accident le retenait…

La duchesse souriait. Valterre, se retournant vers son ami qui attendait, assez embarrassé, fit la présentation. Le jeune homme s’incline. Mme de Maubourg prononça quelques paroles gracieuses, puis, comme d’autres personnes entraient :

— Je vous reverrai dans la soirée. Allez vite prendre vos places, vous vous attireriez la colère des dames.

Ils passèrent. Au fond d’un salon immense, une sorte de théâtre avait été dressé. En face, sur un océan de chaises, se tenaient les spectateurs, dans des attitudes diverses. Beaucoup étaient déjà arrivés. Sur les côtés, quelques dames patronnesses s’occupaient de l’ordre et dirigeaient les laquais, avec de petits gestes impatientés de leur éventail. Elles étaient en général assez âgées et pour la plupart fort laides.

— Ces fêtes-là les vengent des bals où elles ne brillent guère, dit Valterre.

Partisane alla présenter ses hommages à l’une d’elles.

— Madame Trognon, reprit Valterre… C’est ma bête noire. Il faut que je vous en dise du mal tandis que Partisane est absent.

Il continua ses explications. C’était la veuve d’un notaire du faubourg, un de ces vieux tabel-