semblées générales du clergé, immédiatement après l’évêque et le prévôt. »
Puis il parle des guerres des dauphins et des comtes de Savoie, et du siége des Allinges qui demeurent définitivement à ces derniers avec le reste du Chablais.
Plus loin, à propos de la conquête bernoise et du ministre Farel, qui fut envoyé pour gagner à l’Évangile les Chablaisiens, et échoua dans sa mission, il assure que depuis ce temps-là on appelle un Farel ou une langue de Farel, en Chablais et en Faucigny, un homme qu’on veut insulter, qui parle méchamment, sans aucune retenue.
Vient ensuite, mon ami, le récit de l’arrivée des deux de Sales aux Allinges, l’exposé rapide de leurs entreprises couronnées d’une pleine réussite, — le duc aidant, — et ce que l’on rapporte au sujet de la conversion de la garnison du château, premier succès des deux missionnaires.
Le sixième chapitre commence ainsi :
« Environ cent ans après la mort de saint François de Sales, c’est-à-dire au commencement du dix-huitième siècle, le roi Victor-Amédée II fit démolir la forteresse des Allinges, et les matériaux furent vendus. La chapelle, on ne sait comment, demeura debout, environnée et couverte de décombres, et exposée à toutes les injures du temps. Un siècle plus tard, à l’é-