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eu un besoin plus pressant, et nous avons regardé comme une grâce bien particulière l’envoi que votre majesté a fait d’un ministre plénipotentiaire d’une naissance et d’un mérite si distingués.

» Cette faveur, Sire, a rempli nos cœurs de la plus respectueuse reconnaissance. Qu’il est glorieux pour nous que votre majesté ait daigné nous regarder d’un œil favorable et nous aider de ses puissants offices pour rétablir au milieu de nous la paix d’une manière solide et durable !

» Le choix qu’elle a fait de son Excellence Monsieur le comte de Lautrec a parfaitement répondu à ses intentions. La dextérité, la douceur et la manière pleine de bonté avec laquelle il exécute sa commission, conjointement avec les seigneurs représentants des louables cantons de Zurich et de Berne, ne peut que nous promettre un heureux succès et contribuer à assurer notre repos et notre tranquillité.

» Nous regarderons toujours, Sire, la bienveillance royale de votre majesté comme notre plus ferme appui, et nous ferons tous nos efforts pour en mériter la continuation par notre profond respect, notre vénération et notre attachement inviolable à son service.

» Nous ne cesserons jamais, Sire, de faire des prières à Dieu qu’il continue à combler de gloire et de félicité le règne de votre majesté, et nous faisons les vœux les