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Paris, Blbl. de l’Arsenal, '"- "' trdlngheJH, Congemtnata ma lurlurts, iDDendix. iv 30. Naples. 1633 ; Argelati. BiWlolneea jcWplor.'/n Mcdiotancniiu, ,, . t….cl. 833, 2003, Milan. 745 ; Bayle Dictionnaire historique et critique, Amsterdam, 1740. Bernard de Bologne. BiMiolhrra scriptu-iun ord. I. m. capucHnorum Venise. 17 17. Bu/tarium ord. min. eapuecfnorum, t iv » 181-207, Borne, 1748 ; I aramuel, Prlmw eataimu, Lu’ed " P. 514, Campagna, 1868 ; Tne eaftoHc encyrfonVdi'.i. t. ix. NewYork. 1910 ; B. Dubr. Geschichte der Jesuiten in den Londern rfeutoc/ier Zunje. < " P- " ;, "" bourfl en Hr. 1913 ; P. Freher, rhealrum pfrorum enuHMonc rtarorum. Nuremberg, 1688 ; Henri de s. Ignace (Ubertus lidus), Tuba magna mirum clangens sonum, t. n… i a., Strasbourg, 1717 ; Hurter..Vomrncfalor. 3 éd., t. iii, rean.i.- S.Antoine, Bibliotheca unioersa froncis. Madrid. 1732 ; KircnMilrxifcon. t. iv, p. 830, t viii. n 178 W Kr.itI. LandgreJ Ernsl von Hessen-Bheinfelsuna , /, ', deabchen Je*uil « i, Fribourg-en-B.. 1914 ; Lefèvre Honoré (Fahri). Hpolojelicui./…ïrinamoro/fe Soeictalis Jesu. 2- éd., Cologne, 1672. t. i, p. > : --.so. A. ManM.v. t « monde sfaoe ri fes ctasstoiies /rancais aux X V etx n i I, question Pascal en Poli on. Paris, 1912 ; Morerl, Le gntnd dictionnaire historique, Paris, . « lit. de 1. M, t. vi : Pèlerin.1.- Fortl, AnnoH fr. min..-<./>/"" « '"" Mllan t n Richard et Uiraud, Diclionnni’re universel des lésiastiques, éd. de Paris. 1825, t. xv ; Roch de Osinale, Storia dette tnissioni dei capuccini, Homo, ls.-. t iiie xi : So.ii.norvoml. Bibliothèque et la Compagnie de , nthal, t. vu ; F. Strowskl, Pascal fl son temps, Paris, rm7 : Vladimir de Bergame, / cappuccini Milanesi, Crema, 1898 ; Waddlng-SbaragUa, Seripnrdinis minorum, Home. 1806 ; Th. Wblte (Alb.us). itasis scienUte requisttte ad censuras in seientiis Iheolo… I.. 1662 ; Zeumer, t iraprofessorum iheo…. qui in aeademia lenensi vixerunt…, Icna, 1711. P. Edouard d’Alen< on.


MAGNIN. Jean-Baptiste (1670-1752), naquit à Bourg-en Bresse en 1670 ; il lit profession dans la e de saint Benoît à l’abbaye de Vendôme, le octobre 1692, puis, il étudia la philosophie et la théologie à Saint-Denis sous la direction du P. de vres ; il fut un de eeux qui intervinrent dans les fameuses querelles, suscitées par la thèse du jésuite Langlois, en 1699, sous le titre : Tumulus théologie e in thesibus Sandionysianis. Magnin aida maître, qui mourut en 1705, ft rédiger un cuirs de théologie pour la Congrégation ; nommé prieur d’Ambournav, il fut délégué, en 1733, au chapitre général, mais il fut exclu de toute délibération, par ordre de la Cour, a cause de son opposition a la bulle Lnigenitus. Il mourut le 3 avril 17 Magnin n’a publié de son vivant que trois écrits : v critiques, historiques et morules sur le Nouveau 'ornent, in-8°, 1719 ; ces notes, extraites d’auteurs ont pour Lut d’expliquer le texte lui-même ; il a édité la Consultation des avocats en fureur de lu muse de M. Soanen, épique de Senez, in-4°, Genève, et V. nhi*e du livre de saint Augustin : De correidione et gratta, composée par Arnauld. écrits de Magnin s.mt restés manuscrits cl jj, dom Tassin et dom François.

Ce „ timenls de religion et de piété, tins des

'rions morales du /'. Quesnel de l’Oratoire sur le ment. 2 vol in-4°.— Bibliothèque augustinienne ou Catalogut historique des ouvrages de MM. de Port-Rogal et autres écrivains ecclésiastiques qui ont travaillé comme de concert » "ur la défense de l’Eglise dans le dern r '""' l"' ur maintenir ta

rine de saint Augustin sur les matières de la prédestination et de la grâce, où l’on verra l’analyse des principaux ouvrages, quelques éclaircissements sur les

matières, a m des remarques historiques sur les auteurs et sur différentes éditions, 2 vol. In 1°. Cftneorriaii /, . « benedietinæ, se, , sancti Patris Benedieti régula cardia ad normam concordtarum biblicarum contexta. Parmi les autres cents signalés par Tassin, tes plus Intéressants sont : Réflexions sur les cérémonies de la

Messe et sur la manière de les pratiquer avec deeenee ;

et la Description abrégée de la magnifique église de Notre naine de Brou, bâtie près de Bourg en Brawe en Ce travail d’archéologie et d’art a été repris et publié par le P. Pacifique Rousselet, augustin réformé de la Congrégation de France, ln-12, Paris, 1767.

Dom Tassin, Htstotn littéraire de la Congrégation de Satnt-Maur, fans et Bruxelles, 1770. p. 691-694, notice reproduite mot a mot, par dom François. Bibliothèque générale des.er.nnns de l’Ordre de Saintti.noil, I vol. m-l".

Bouillon, 1777, i. n. p. i ni 13.

.1. (".UtlU.YUK.


MAGYARIE. ou pays des Magyars. Le nom de Hongrois étant plUS spécialement réservé à l’ensemble des populations qui formaient le royaume de. Saint l'.tienne. le nom de Magyarfe peut s’appliquer à la Hongrie qui ne comprend que des éléments magyars les habitants parlant une autre langue n'étant plus, dans la Hongrie actuelle, qu’une mflme

minorité..

Par l’article consacré à la Hongrie, t. vii.col. n sq., on connaît le nombre et la superficie des archevêchés et des évêchés de la Hongrie d’avant-guerre ; le traite de Trîanon a tracé de nouvelles frontières, arbitrairement fixées, tant au pomt de vue ethnographique que géographique, politique qu'économique. Pour désigner les parties de la Hongrie attribuées aux Etats successeurs, on peut considérer que la Slovaquie a ete attribuée à la Bohême, la Transylvanie, à la Roumanie, la C.roatie-Slavonie. à la Serbie, les comitats de l’ouest, à l’Autriche. Ceci amène pour la Hongrie actuelle les conséquences les plus imprévues et. presque toujours, les plus désastreuses.

L'Église catholique romaine a perdu complètement I évêchés : Nvitra. Beszterczebânya, Szepes et Gyulafehérvàr. Le plus ancien archevêché, celui d’Ksztergora n’a conservé que quelques parties insignifiantes de son ancienne superficie et de ses revenus. Dans 5 évêchés, les paroisses ont. pour la plus grande partie, disparu avec le siège épiscopal. Sur 3310 paroisses que comptait la Hongrie, il lui en reste 1432.

I 'Église de Hongrie possédait de grands biens fonciers dont les revenus lui permet I aient de subvenir a ses besoins : ces vastes domaines ont été attribues, pour une large pari, aux États successeurs. La perte en est complète, irrémédiable pour l'Église catholique en général, parce que les lois agraires des nouveaux

États sont radicales et ne permettent a un propriétaire, individu OU association, que la possession de 500 arpents cadastraux (un arpent 5754 iii),

laveur rarement accordée : la partie des biens laisses aux anciens possesseurs étant généralement de 20 a 30 arpents ; la partie confisquée est payée aux prix d’avant-guerre et en papier-monnaie déprécié.

Il n’en est pas de même en Hongrie, la propriété

Foncière de l'Église est ménagée, la loi agraire nen

demande que le dixième. De plus, les propriétés

appartenant aux On ieux et aux fondations

jouissent d’un traitement de laveur, on ne leur demande qu’une légère redevance et seulement en cas d’absolue nécessité. On considère ces biens comme servant Utilement les causes désintéressées, et lorsque ces lois furent discutées au Parlement hongrois, les socialistes eux mêmes, reconnaissant les services rendus par les religieux, s’associèrent au vote de ces

lois…..

Avant de faire connaître les pertes subies par I I'--