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que, dans un i u( tendancieux, le / » < tuw mentuim était réédité, avec on Appenéix, gunt ttniitndiun sit de doctruui Vakriani Magni par un rosmlnien Anonyme, Bologne, 1886. Valérien revient souvent suret principe dans ses autres écrits philosophiques, où, dit encore adding, multa contra communes peripatt runx opiniones ostentat.

1 es premiers sont de l’année i » < it et parurent à la suite dises expériences sur le vide. Sans en avoir tendu parler, afftnne-t-U, et noua n’avons paa . I..Il v.' le, 1° 17. Il y raconte son expérience, faite en présence île la cour de Pologne, et conclut en l’opposant a la doctrine d’Aristote, car son bot en > procé liant, était île chercher une preuve de fait contre le péripatétisme. On le contredit il répète son expérience devant une reunion île théologiens et écrit encore quelques pagi s, Mitra pan dastonstrationis ocularisde nossibihlate racui, 12 juillet et 12 septembre. Déjà le premier opuscule était arrive i Paris, et Gilles Personne île Robervul accusait le capucin de n'être qu’un plare, Pe vacuo, narratio ad nobilem virum P. des i.->. du 20 septembre. Celui ei se justifia, De inventione artis exhtbendi oæuum narratif apologetica, Yar-.oNie. 9 novembre. Il répondait encore a un certain Jean Broscius, qui dans le Ptrlpateticus Cræoviensis défendait Aristide. D’autres encore prirent la plume pour combattre les conclusions de Valérien contre les péripatétidens. Nmiis citerons un professeur anonyme du Collège romain. Sonnemo, qui réplique : Magno an uo expérimenta eulgata non racuum prohare, sed plénum et antiperistasim stabilire. Rome, 1648 ; Jean Fanturzi. professeur au collège de Bologne : Erersio demonstrationis ocularis loti sine loeato.., Bologne, -..1. uques Plerius, médecin et professeur de philosophic :.</ experientiam nuperam eirea oæuum, K. /'. Valeriani léagnidemonsirationemœularem… responsio ex peripatrtic I philosophiir principiis desumpta, l’anle P. Kolalowicz, s..1.. sous le pseu donyme de l’eripatrticus Vilnensis : Oculus rations corrrelus, id est demonstralio ocularis cum admirandis de racuo per demonstrationcm rationU rejectu, Vilna. 1648. Quant au 1'. Valerien.il avait réédite ses opuscules en un volume. Admiranda de racuo et Aristoielis philosophia, in-8 n. Varsovie, 1647, en y ajoutant quelques pages adresssées au 1'. Mersenne, De atheismo Aristolelis, datées du 19 novembre. L’année suivante, il décrivait ses Expérimenta de incorruptibilité aqu. 15 mars 1648, et. disait-il. cette seule incorruptibilité de l’eau renverse toute la physique d’Aristote.

Tout en se livrant à ces expériences, il surveillait l’impression de son ouvrage Valeriani Mai/ni, fratris eapuccini. philosophie… pars [trima, in c/ua tractatnr de peripatu, de logica, de per se notis, de syllogismo demonstratu a. in-N. Varsovie, 16 In. Ces l raités ne sont pas, comme le titre semblerait l’indiquer, réunis en un seul volume, mais ils forment autant de livrets séparés. fort difficiles a rencontrer. Dans Us prolégomènes du premier, il annonçait trois autres parties. Dans la seconde, disait-il contemplabimitr Deiime jusque artem irternam in qua cernitur mental iter mundus intelligibilis… l’ostquam demitto aciem mentis ad considérationem mundi existenlis instar idem. pr. mlelU lluic parti lerti < succedil quurta et postrema, ou / exhibet peculiarem Dei prooidentiam erga genu » humanom. Hue pars philosophia nuncupaluf theologta. Au lieu de suivre ce programme, il publiait ensuite Valeriani Magni… principia et spécimen philosophiir…

in I". Cologne, 1652. Danj CO volume, on trouve des

traites nouveaux : Axtomata ad unioenam philoso phiam, /Vis non factiun. I.ux mentium, qui diffère du

premier opuscule publie sous ce litre ; ils sont suivis

de la réédition des idmiranda de racuo, et de la Décos

prima Soliloipiiorum ad ladislaum (Juartum, déjà imprimée a arsov le. 16 IN.

Dans la plupart des exemplaires manque une feuille additionnelle, sur laquelle l’auteur proteste contre les

fautes Insupportables, errores intolerabUes, commises par l’imprimeur, qui a bouleversé l’ordre des traités

sur li' vide. Il les lait précéder d’une courte réponse a une objection qu’on lui avait peut être laite, (Juins ha : l’Iriim lumen prodiictiim in racuo dclraliat crea lioncm Deo et miracula sanctissimo eucharisties sacra mento '

ail a ses chères études philosophiques que le 1°. Magni consacrait les loisirs forcés des dernières années île sa vie et qu’il demandait un dérivatif a ses

préoccupations de tout genre, Lu iii.v>. il avait offert

a son neveu, le baron François Magni, comte de Stras

nitz, le manuscrit de sa Logique, que celui-ci lit Imprj

mer. il lui promettait alors décrire a son Intention

sa philosophie, et. en effet, quelques années plus lard, il lui en remettait le manuscrit, dont au moins une bonne moitié a été publiée sous ce titre : Qpus phiiosophieum Valeriani Magni, in-l°, Leitmeritz, ltuio. Dans cet ouvrage, inconnu au bibliographes, comme l'édition de la Logica, il rééditait, mais en les modifiant profondément quant à la forme, les opuscules que nous avons indiqués. Il est divisé eu deux

parties : l. Synopsis philosophia Aristolelis ; II. Philosophia Valeriani Magni. I.a première se compose de deux traités : 1. Sententiu Aristolelis de Dca et iniimlo ; 2. Sententia Valeriani de doctrina Aristolelis. Au commencement du second, il pose cet argument : Philosophia Aristolelis ignorât Peum esse causam c/jicientem mundi. Hum qui ignorai Peum esse causam c/Jicientem mundi est impossibile habere scicnlium île Deo et mundo. Ergo philosophia Aristolelis non hubet scient iam de Deo et mundo. C’est le développement de la mineure qui forme le sujet du traité. I.a seconde partie, Philosophia Valeriani Magni, renferme de nombreuses divisions et subdivisions : Logica, Melaphgsica, Rudimentum mathemalic c, Phusiea, Hudimentum Pansophiæ, mais le volume ne renferme que la Logique et la Métaphysique : celle-ci comprend trois parties, Apparatus ad metaplu/sicam unirersanupie philosophiam. Peus, Ens creatum. Dans ce volume, nous avons en tout vingt-deux des trenle-neuf traités, qui dit-on, composaient tout l’ouvrage. Les autres ont-ils paru'.' Nous pensons qu’il faut voir dans l’Opus phiiosophieum le livre De cognitione Pci in se et m creaturis qu’en 1058 il demandait de pouvoir imprimer.

Ce titre, en effet, résume le système philosophique du P. Valérien. Son point de départ est l’idée de l'être parfait qui se présente à nous, dès que nous commençons a réfléchir sur ce qui existe. (Test la connaissance de cet être parfait enlilas per/ecta, ens qua ens, ens non /actum, qui est la lumière, grâce à laquelle noire intelligence arrive à la connaissance de l'être imparfait, ens creatum, car, c’est par la connaissance de la perfection que nous avons celle de l’imperfection, comme parcelle de la lumière nous arrivons à celle des ténèbres, qui en sont la privation. H va nous donner l’indication de ce qu’il regarde comme le sujet de la philosophie. Si, Théophile, mentent tuuin extradas ail contemplandum id omne ipiod est, deprehendes Peum cl tnundum : deprehendes, inquam, unicarn causam intellii/ibilem ex consideralione sui efjectus : Ha ut Peus sit objectum intelligibile in suo e/jcclu ; Peus, iiupiam, in mundo irciito. Porto Peus creando mundiim respc.cit in ideam intelligibilem, quapropier cognitio mundi idealis