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.m qui' l’Kglise orientale dissout le mariage pour Malinnv -.Km.. </ ». cil.. I. n. p. I 13 ; -. r. 1 1 partie, t. n. p. ;  ;.">1. Ko ! Vthènes, 1906. p. 182. nous son ! révélées par les manuels Ml eaiion grecs, russes, serbes et roumain-.. Elles a nombreuses et m circonstanciées, que la pro 'nhililt. attribuée par les dogmatlstes triage chrétien, n’apparaît plus qu’une vaine éti quelle Kl il ne s’agit pas ici d’une pratique récem ment introduite. IVs la fin ilu iv siècle, les causes de ree marquées dans la novelle r.xvii de.lustinien

article.li’siiMKN, t. vin. col. 2288) sont

dans le numocamin de l’Kglise byzantine, restent pas lettre morte. Plusieurs canonlstes

louent.lustinien de cette saije législation. Cf. Démétruis Chomaténus, c. xxii, Dr divortio, dans Pitra.

.7d sacra et classica spicilegio Solesmensi parafa,

1. t. vin. ; lilasch eerit de la novelle

en question : Les prescriptions qu’elle contient sont

devenues la règle officielle suivie par l'Église orientale

pour toutes les causes relatives au divorce. Les autres

v de dissolution introduites dans la suite soil dans le droit byzantin, soil dans la pratique ecclésiastique, dérivent d’une interprétation plus large de cette

Ile et de son adaptation a des cas particuliers. Milasch. op. cit., édit. grecque, p t qu’en effet.lustinien fut dépassé en cette

re par la législation postérieure. Aux cas déjà

m nombreux (6 ou ; '. suivant la manière de compter,

tsociant ou en unissant les cas similaires) énu

mérés par cet empereur, vinrent successivement

iter entre la fin du i siècle et 1 153, les causes que voici : 1 La défloraison de l'épouse antérieure au mariage et manifestée par le mari, aussitôt qu’il s’en ipercu. 'J La sodomie du mari : cause acceptée par Démétrius Chomaténus, bien qu’elle ne soil pas portée dans le droit '. La haine de la femme a l'égard de son mari, pour injures graves ou mauvais traitements ; la haine du mari pour sa femme, à cause de défauts physiques qu’elle a caches a dessein avant le mariage : une haine réciproque implacable, provoquée par des soupeons d’infidélité ou d’autres motifs, et rendant la cohabitation intolérable et dangereuse :

reconnus suffisants par plusieurs décisions des patriarches de Constantinople du xrv siècle, l L’avortement provoqué par la femme en haine de son mari :

itroduit par I éon le Sage et insère dans VHexabibles d’Harménopoulos. 5 L’absence de l’un des conjoints pendant cinq ans, sans qu’il donne de sis nouvelles ; décret du patriarche de Constantinople, Manuel II (1244-1255). 6 « L’entrée en religion de l’un

onjoints, même après que le mariage a été consommé : relui des époux qui reste dans le siècle peut contracter un nouveau mariage, après le temps Qxé pour la probatton de celui qui revêt l’habit monastique. Ce cas, on le voit, diffère de celui qui était prévu par la novelle cxvii de lustinien feutrée en religion Feux époux) et du cas admis par la théologie catholique (dissolution du mariage non consommé par la profession solennelle). 7 La folie du mari persistant pendant trois ans. et la folie de la femme pendant < Inq ans : cause introduite par Léon le Sage et retenue par Harmenopoulos. malgré la réponse contraire (la

de Timothée d’Alexandrie, et le nomocanon, lit. xui. c. 30. 8 « L’apostasie de l’un des conjoints, "u s, , n |. une série hérétique (Novelle exii

le 1 éon le Sage ; décrets des patriarches Théodote et Matthieu : répons, - <i, . Démétrius Chomaténus). 9 parenté spirituelle provenant de la tenue de sou propre enfant sur les fonts baptismaux : ras qui joua rarement des mesures prises pour empêcher cet abus. Chacune des causes Indiquées jusqu’ici est lon guement étudierpar le caiioiiiste russe I SokolOV,

dans une dissertation présentée au Saint Synode dirigeanl en février 1909, et publiée dans la Lecture chrétienne, d’octobre 1909 a décembre 1910, sous le titre : Les causes de divorce à Byzance du tx* au siècle. Voir la liste des 26 causes signalées par l’auteur. « Luis le t. m rh- 1910, p. 1496-1501. Nous .ioiis passe celles qui peuvent être assimilées a un simple empêchement dirlmant, comme l’impuissance antéci dente, etc.

A partir du wr siècle, non seulement les causes de divorce déjà énumérées furent acceptées dans la pra tique du pal i ianat de Constantinople ; mais encore de

nouveaux mol ils de dissolut ion furent admis, a savoir :

t Toute maladie grave rhl'âme et du corps survenant à l’un des conjoints, par exemple la paralysie, la cécité, l’o/ènc. l’impuissance de la femme à s’acquitter de ses devoirs de mère ou d'épouse, surtout si le mari consent au divorce. 2' Une grave Incompatibilité d’humeur, tô àouu.6M5aoTov roû xtxpaxTÎjpoç. '. L’abandon de l’un des conjoints par l’autre, pendant imis ans el moins, r l ii crime commis par l’un des conjoints, et sa condamnation à une peine Infamante. 5° On trouve même des cas de divorce par consentement mutuel accordés par le patriarcat œcuménique, pour ries raisons dont il se déclare le seul juge. Cl. Théotocas, L</ législation du patriarcat œcuménique, NofxoXoyta toG olxouu.evixoû iraTpuxpxelou, Constantinople, 1897, p. 249-295, ou l’on trouvera des décisions du synode patriarcal de Constantinople portées entre les années 1800-1896 sur chacun des cas Indiqués.

Vvanl Pierre le Grand, le divorce se pratiquait dans l'Église russe suivant les règles byzantines. On j trouvait cependant quelques particularités, qui méritent d'être notées, c’est ainsi qu’on admettait comme motif suffisant de dissolution du lien matrimonial : la dilapidation de la fortune de la femme par le mari. le crime de bestialité, la stérilité de la femme ; mais on rejetait le divorce pour cause de maladie survenant après la conclusion du mariage. Par ailleurs, le très grave abus suivanl s'était introduit en Moscovie : tout prêtre avait le droit de délivrer aux époux une lettre de divorce, un libellas repudti à la mode juive ; et tout higoumène pouvait couper les cheveux à l’un rh-, deux conjoints pour l’agréger a la vie monastique, si l’autre, en signe de consentement, présentait les ciseaux pour l’opération. Le plus souvent, c'était le mari qui 1rs présentait, pour se débarrasser d’une épouse qui avait cessé de plaire r-t qui protestait inutilement. A la même époque, dans la Russie méri dionale, le divorce par consentement mutuel était entouré de certaines formalités juridiques. Cf. Pavlov, dp. <ii. p. 385 ; Souvorov, op. cit., p. 388, 389. Pierre le Grand s’employa ; i faire cesser ces abus, Le nombre des causes de di voire portées « laits la Kormtchata Knlga fut considérablement réduit. Avant la dernière guerre, l'Église russe reconnaissait trois causes de divorce proprement dit : 1° L’adultère de l’un « 1rs conjoints prouvé juridiquement ; 2° Une absence de cinq ans sans aucune nouvelle : 3° Le bannissement en Sibérie, dont la loi distinguai ! trois espèces : condamnation aux travaux forcés, colons, exilés pour la vie. Le banni et son conjoint pouvaient, chacun de son côté, faire une Instance en divorce, suivant les prescriptions spéciales établies pour chaque cas. Dans ces derniers temps, dii Souvorov, <>/>. cit., p. 390, le Saint-Synode, à cause des nécessités pratiques, était amené à prononcer le divorce pour d’autres motifs que ceux Indiqués par la loi. I> « - plus, la coutume exista toujours en Russie de demander le divorce par voie extraordinaire, c’est-à dire par supplique adressée au tsar, auquel les juristes byzantins et allemands mit reconnu le droit de dissoudre les mariages en vertu de