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gauchement dans la boucha même de Judas e de n.i propre pensée de prier pour les tnori tkfunetis cum omni diltgtntta misertri et subotnire muis. attendentes et quid Judas Machaberus fece~ rit. Dixrr enim, giunt sancta esset eogitalio pro defunetis… Scitbat enim 1/ Eglise authentique

par sa liturgie l’interprétation qui ressort naturelle ment du latin de la ulgate. Saint rhomas trouve dans la dernière proposition : Sancta… soloantur, l’autorité scripturalre qui lui permet de répondre affirmativement a la question : Utrum moriui possint juoari ex optribus riroruni 111. suppl., q, 1 ta, a. 2.

3° Lu toi fuioe. Les Lions suints. - La raison du soulèvement machabéen fut la contrainte exercée sur Im Juifs par les rois syriens en vue de remplacer les coutumes et observances religieuses particulières au peuple de Dieu par les coutumes et les loireligieuses étrangères, dites coutumes des païens. 1 Mac, 1, 13, 41 sq. C'était l’oubli et le changement de tout le code moral et religieux d’Israël. Ibid., 49. Ce code était celui de la Loi donnée aux père-- par Moïse. Il Mac, vu. 30. Pour le souvenir du grand législateur, alors des plus vivants, cf. U’s passages : 1 1 Mac, 1. 29 : 11. I. s, 1 1 ; vu, 6, 30. La pensée de cette loi mosaïque se trouve

ainsi présente à l’esprit des auteurs d’un bout à l’autre des livres mæhabeens. le souci de son observation. ou l’appréhension de sa transgression, y est constant. I Mac, 1. 19, 52 ; 11. 21, 26, 12, 50, 58, 64, 67-68 ; iv. 12 : II Mac., 1, 3-4 ; iv, 11 ; i. l.."> : vi, 23, 28 ; vu. 1 : III Mac. 1. 12. Maintes fois le récit en rappelle quelque particulier précepte : loi du sabbat. 1 Mac. 13, 45 ; ii, 32-38 ; vi, 19, 53 (année sabbatique) ; Il Mac. v, i, ll ; vin. 26, 27 ; xii, 38 ; xv. 2-1 : loi de la circoncision. I Mac. 1. 15, 18, 60 ; D, 16 ; Il Mac, i. 10 ; loi des soldats renvoyés, I Mac. m. 56 ; on fait observer que toute purification ou rétablissement du culte se fait conformément à ses exigences. I Mac, m. 56 ; iv, 17 : Il Mac. xii. : >S. On redoute a l’extrême d’en être prive. II Mac. xiii. 10 ; on compte sur la réalisation des promesses qui y sont faites, II Mac.n, 18 : x. 26 : on s’engage OU on s’excite à mourir pour elle.

I Mac. 11. 50 ; II Mac. vin. 21 : xiii. 11 : III Mac, 1, 23.

Le livre qui la renferme, rè 816XI0V nû véfiou, est l’objet d’un véritable culte : on le déploie, èÇeTcéraaav en « lieu de prière >, sous le regard de Dieu, I Mac, ni. 18 : c’est « le saint Livre, r, lepà BCSXoç, dont on fait < lecture » avant le combat. II Mac, viii. 23 : xapavorfvûvat : de savants scribes le transcrivent. « 'étudient et le commentent. I Mac. vu. 12 : crjvayo-'r, YP<xu41aTC6>v ; II Mac. vi, 18 : 'EXeaÇapéç. t. ; twv teuovtov -pau^.aTÉcov.

Un autre livre également vénéré est celui des mes, que II Mac. 11, 13 appelle livres de David, 1 TOÛAauetS, et que I Mac. mi. 16, 17 cite comme « écriture », d’après les Septante I 16 : xocrà TOvXOYOV ôv tyzn.z. l’s. i.xxix. 2-.Î. Cf. I leb., iv, 7. Kt le recueil des prophet i prions et posteriores, vraisemblablement désigné dans le même passage de

II Mac, 11, 13 : tï - : tnXéotv L%'. jrpoçTjTtôv, ne jouissait pas sans doute d’une moindre considération, puisque Mattathias, I Mae.. 11, 08 et Judas, II Mac. VTH, 19 ; xv, 22 (cf. III Mac. VI, 5), en exploitent les données dans leurs harangues et leurs prières. l’eut être même loi et Prophètes étaient-ils bien réunis en un seul groupe de 1 livres saints dont la possession et la lecture faisait la consolation d’Israël. II Mac. xv. '.* : èx toG vopou v.-j. : t< n tô>v ; I Mac. xii. ' : irapducXTjoiv t4 B16) : x -rà dryuc.

" Messianisme. — Quelques

données des livres des Machabées peuvent passer a bon droit pour messianiques.

Ce n’est peut-être pas, d’abord, I Mac. ii, ~>7, ou il e^t proclamé par Mattathias que David, à cause de

sa piété (miséricorde), hérita un trône de royauté durable. XOTOO ftxXl]pOv6|XT|OCV OpOVOV 'iao'.>. Citation implicite de III Keg.. li, 12, lti. l’allusion ne dépasse pas en portée, elle/

l’orateur, celles qu’il fait à brahara, Joseph, Phinéès, Caleb, 1 lie. etc., qui ont joui à vie de la protection per

pétuelle >le Jahvé, et n’Indique nullement une renaissance future « le la malsonde David. I. 'espérance dis ræl est plutôt dans la glorification du peuple de Dieu parmi les païens, dont la ruasse reconnaissait l’i honnêteté foncière des Juifs, les 1 estimait et les favorisait secrètement i, III Mac. iii, 5-6, 8-10, en depil des persécutions dont ils étaient l’objet de la pari des

lois syriens ou égyptiens. On demande et on espère

la réunion définitive en Palestine. ; u TCV tottov tov a-.-'.'.v. des membres de la communauté sainte disperses à l'étranger, i-'.Tjviyxyî ~' r t'> S « XOTTOpàv JjfAÛV.

II Mac. 1. 27-29 ; III Mac, vu. 19. Alors, l’es païens, qui présentement déjà sont obligés de confesser la toute-puissance du Dieu des Juifs, II Mac. 111, 36 ;

vm. 36 ; i. 8, 12 sq., 17. 20 ; i. 13, etc., le reconnaîtront pour le seul vrai Dieu. II Mac, 1. 29. Le temple qui, lui aussi, se trouve déjà glorifié par des manifestations divines. Il Mac, m. : ii> ; 1Il Mac, ii, 9, parles présents, le respect, voire le culte des rois, II Mac, iii, 2 ; v, 16 ; xiii, 23 ; 1Il Mac, 1, 9, verra la gloire » même de Dieu se faire visible par sa 1 nuée > brillante dans le Saint des saints, « comme elle s'était montrée sous Moïse et aussi après la prière de Salomon » — et cela « le jour où Dieu rassemblera son peuple ». II Mac, ii, 7-8 (Cf. Kx., xi., 31 sq. ; Num., ix, 15 sq. : xiv, 10 ;

III Reg., viii, 10 sq. ; II Par., iii, 11 ; vii, 1 sq.). Môme après la ruine de Jérusalem et la destruction du temple quelques Juifs priaient encore :

(Texte latin de Ceriani : El apparent gloria tna, et innotescat magnitudo decoris lui…)

Puisse ta gloire se rendre visible,

Se révêler ta haute majesté ! Apoc. de Baruch., xxi, 23.

Un prophète digne de foi », -poçYjTr, ? tt'.ctt6ç, viendra instaurer un nouvel ordre de choses. I Mac. xiv, 11 (cf. iv, 46). Personnalité indéterminée, mais de caractère indubitablement messianique, ce « prophète » sera de Dieu, comme il est écrit au Deutéronome, xviii, 15-22, passage auquel se réfère implicitement l’allusion, et aura, par suite, l’autorité nécessaire pour légitimer, au regard de la théocratie, les changements qu’il pourra faire. A l’heure présente, Simon Machabée se trouve être établi grand prêtre perpétuel », eîç t6v auîjvx (Vulg. summum sacerdotem in œternum), par les Juifs et les prêtres, bien que non de la race d’Aaron. Il se peut que le vieux psaume davidique ex (Vulg. « ix) ait subi dans quelques-uns de ses versets une forte retouche machabéenne ; c’est alors Simon qui s’y trouverait proclamé « prêtre perpétuel », le 'ôlam

I Vulg. sacerdos in seternum) mais comme le fut Melchisédec » agréé par Abrain sous bénéfice d’inventaire, Gen., xiv, 20, en attendant le sacerdoce inauguré, d’ordre divin, par le 1 prophète 1 Moïse. Le nouveau « prophète » pourra bien retirer a la descendance machabéenne la haute sacrificature, comme elle fut retirée au « prêtre d’El-Eliôn », au profit d’Aaron et de sa lignée.

II n’est, présentement, que d’attendre sa venue : ttùç, Toû ixvaaTÎjvai irpotpTJirnv ttiotôv.

5° La foi fuioe. Judaïsme. Tout cela, patrie, temple. Livres saints, observances, etc., constitue, pour l'élément fidèle aux traditions dans la nation, comme un patrimoine dont* il se montre extrêmement jaloux. Même les Juifs habitant chez les nations étrangères lui restent fort attachés d’esprit, de cœur et de pratique journalière. III Mac, iii, 1 : ae€6|ievot Si tcv Be&v L/'. -<'> tootou v6(£Cj) 7roXiTeo6[Aevoi, « craignant Dieu et se conformant à sa Loi M h distin-