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M iCHABÊES (LIVRES DES), THÉOLOGIE

tout ce qui s’j trouve, y compris le genre humain.

II Mac. vu. 28 a ; m Mac. ii, 9a ; [IMac, va. 28 6 :

Itw(oûx4Çovto » v) -rivrwtt.il

ctué cette création (xrioiç ou y.r.aua » ' ; /"'"/"

II m ic n. 28.i : oJy. è ; oVrtox htobjorx aton* ô '

et c’est lui qui donne le principe de vie, ro itv « iu. « xocl

wïiv aussi bien que les éléments île 1 organisme,

-.v. Il Mac. vu. 22. Proi’idrnt.u veille sur

..t.on.llM.u-.vi, . ;  ;  : » -. etlagou tout en la maîtrisant. 1Il Mac, ii, 3 : rwx

…. u en est ainsi le roi. le maître u et souverain, tel un monarque oriental, Hl Mac ii, 2, ". 13 ; v, 35 ; vi, 2 : JamXeOç ; U Mac. v. 17. 20 ; vi. 14 : ix. I3 ; xv, 22 ; III Mac.n,

vi 5. 1° : vii, '^'-t U Mac.'…. 24 ; xii. 15, 28 ; xv, l. 23 29 ;.11 (S-jvaCTTîico) ; v. 7 tB’jvaoreoco), il ; vi.

III Mac. u. 2
uovap/oç. I ne fois

il est qualitlé « maître des esprits et de Unité pulsIl Mac, iu.24 : 6 tcôv -rvrrncTcjv y.ï ""f, : t : s ; J-iviaTT.ç. soit que les esprits désignent ici U- âmes de toute chair. cf. Num., xvi, 22 ; rxvii 16 et Eccli.. xvi, 17 (hébreu) ; soit plutôt qu ils nent les anges que Dieu va envoyer pour châtier 24-26. 33, 34. Cf. Hênoch, xxxyn, - wi 1° etc. où le titre : Seigneur des esprits couramment appliqué a Dion, le désigne certainement comme souverain des esprits célestes. (Comp. Souvent la prière ou les exhortations 'ombattants ou des martyrs rappellent à Dieu ou aux auditeurs les manifestations du secours divin aux 1res en vertu de l' Alliance conclue avec les pères du peuple d’Israël. 1 Mac.u, 50 : Oicèp b'.xUry.rç - r : - l( v : >v ; iv, 10 : H Mac, viii, 19 sq. ; xv 22 sq ; 1Il Mac, ii, 3 sq. ; vi, 2 sq. Aussi Dieu estDieu des pères., 1Il Mae., vu. 16 ; I Mae., xii 18 ; xiii, 19 : 4 8eOç tcom rcxTepcùv, ô rcoc-rpepoej Beoej, et « Sauveur. 1 Mac, iv, 30 : ô fjco-riip’Iapa^XîIIIMac, vu 10 : -€> 6 : ô rôv roc-répcov ocotûv, KYiij) « ûTfp’i toû 'Io-porijX. Il est f ancêtre très saint. III Mac.n, '21 : ô rcpojrà?cop Svioç Im iv -- k " P ère III Mae… 7 : vi, 4, S, et les Juifs sont ses enfants ». II Mae. vu. 34 ; III Mae., vu. 7 : w : roxTTjp Oreèp j ;.ûv. rue dans sa /usfice il les châtie et les soumet aux effets de sa - colère. I Mae., i. 64, le châtiment n’est pas pour la ruine complète mais pour la correction, la résipiscence, II Mae., vi, 12 : vi. 16 : rcp&ç, rcoctSelocv, mc18eH » : c’est le « signe d’une grande grâce., c est un bienfait. vi, 13 : ir-xW ; eùepYeorâ ; cr » )U, eïov. A la justice s’allie ainsi la miséricorde. Celle-ci, tenue pour attribut divin. II Mac. i. 24 : èXeYJuaw : viii, 29, xi 9- xii, 12 ; III Mac n. 19 : to ËXeoç ; vi, 39 ; VI [, ; - ; —, .-_ - >éXce, se traduit de multiple

façon, en compassion ou pitié, I Mac. m. 44 ; III Mac,

otXTipjidç, ot otxT-.pu.ot : en bonté. 1 1 Mac. i. 21 :

cii propitiation, II Mac. ii, 22 : x. 4 : Lv.t : en clémence ou pardon, Il Mac, n. i - tô ; … ; elle s'étend même à toute la création, que uverne », avec une sorte de bonté compare ? III Mac, vi. 2 : tïjv rtiffxv Siocxupepvûv b> - : son « jour particulier est celui de la résurrection. II Mac, vii, 29. Voir plus loin.

II. L' HO il HE ET <A DBSTISÊB. — 1° Anthropologie.

— Tout ce que les livres des Machahées renferment

d’allusions à la nature humaine en général se borne à

l’indication, passagère mais très nette, du double

élément qui la constitue : le corps, aûiuc ; l'âme,

fj, et seulement dans II Mac le martyr

/ar se dédouble Lir.j. atâu.x Li.-.i. y>/r ; » - v " ;

37('i : le septième des frères se sacrifie xocl <jûu.x, v.f.

id. ; xv, 3') : Judas a combattu

, f r Comp. art. Ji

m, col. 17lii. Dans II Mac, vu. 22, au premier

L490

DICT. l>t I rHOL.

correspond r organisme, oroiYtlcùoiç ; au second, .uiileet la vie. iwtuu. « xocl l>-/), dans leselnde

la mère. 2 « Éthique, l’ont {'objet de la morale |uive est

renferme dans l’observation de la Loi i et de - ses

prescriptions. i Mac, ii, 21, 50, 68 etc. ; il Mac, ty, 1 1 vi, 23, 28 etc. ; m Mac, iii, i sq., etc. Le mobile de

la fidélité dans cette observation que mettent prima paiement en relief les deux premiers livres des Machabées, c’est l’Idée de la rétribution.les actions humaines par récompense ou châtiment. Voix ci-après. La disposition intérieure d’où doivent procéder les bonnes ictions de fidélité à la Loi, c’est la droiture dame.

franchise et simplicité. 1 Mac.u. '>7. on ; _-, t^, x-L*, 707(.,

illustrée magnifiquement par l’exemple du martyr Êléazar il Mac., vi. 21-31. Souffrir et mourir poulies lois des pères i devient un mérite de valeur expiatoire pour les pèches du peuple. Il Mac, VU, 37-38, purificatrice et compensatrice, xocôàpaioç, ivri+uxoç : IV Mac. vi. 29 ; iXoKrHjpioçj 84voctoçj, id., xvii, 20-22. 30 Rétribution. —Résurrection. - Sanctions pénales. La doctrine de la rémunération des actions bonnes ou mauvaises paraît progresser et se développer. N’enrichissant de conceptions nouvelles, d’un livre a l’autre Le premier n’exprime d’autre Idée « pie celle d’une compensation terrestre par 1 gloire 1 et 1 renommée parmi ceux de la nation, pour les fidèles observateurs de la Loi. I Mac. 11. 51, 64 ; exemple de. Judas, ni 7, 9, — par une mort misérable a dans la pourriture elles vers. ou dans 1' 1 insuccès. des projets formés contre Dieu et son temple, avec application de la loi du talion par une peine correspondante au crime, pour 1 l’homme pécheur », I Mac u. 62 ; exemples d’Antiochus, vi. 8, 12-13, de Nicanor, vu. 42-47. Ce livre ne parait faire aucune allusion à la croyance en une autre vie après résurrection, que professe ouvertement le second livre, non plus qu'à celle d’une rémunération dans l’au-delà sur laquelle s'étend assez complaisamment le quatrième.

Après Daniel, dont les prophéties s’appliquent directement pour une bonne part aux temps machabéens, et qui annonce 1 le réveil des uns pour la vie éternelle, des autres pour l’opprobre et une infamie étemelles Dan., xii, 2, le second livre des Machabées alïîrme donc' catégoriquement une résurrection à venir. Elle est certaine, du moins, pour les martyrs de la Loi, et 1 parce qu’ils seront morts pour cette Loi, vii, 9, 11, 93 37 comme aussi pour les soldats morts dans les combats contre les païens, xii, 43, 1 1. Ce sont les corps qui revivront, ou du moins c’est sur eux qu’est portée principalement l’attention, vii, 11 ; xiv, 46 ; mais pour rendue » que soit aussi 1' « âme » — 7Cveûu.oc xocl y, fc>7]— vu 23, elle n’a pas cessé néanmoins d’exister dans l’intervalle, puisque d’un côté les martyrs se trouvent après avoir souffert la mort, « mis sous le régime d’une éternelle vie », vii, 36 : (Vulg.)suô testamentoseternsevitæ effecti surit (texte grec incertain : àewàou "cr ?i ; 'Jtc. SwcMxyiv 9soû -s-TcôLao-iv), et que, de l’autre « ceux qui sont morts » dans les combats peuvent être, en attendant de revivre, « absous de leur péché ». xii, 15.

Quant aux persécuteurs, pour qui « il n’y aura pas

de résurrection pour la vie. II Mac, vii, 14 : aol (xèv vdtp ivûKXTao-u ; £ : - ; "<>> ; ' oûx forai, il n’est pas parle de leur résurrection pour le jugement ; leur punition parait devoir les atteindre en cette vie. vii, 17. 19, 31, 7. Il appert aussi que Judas subordonnait la résurrection de ses soldats pécheurs tués dans le combat à l’expiation de h xii, 14-45, songeant que cette

résurrection était une grâce Insigne réservée à ceux qui mouraient pieusement : totç >."" eùoePçlocç xottwo[iévotç xaXXto-TOV xitoxelu-evov eùx « P to ' r ÎP t0V > "'" frant, « par suite », oŒv, le sacrifice expiatoire, alm que ceux qui étaient morts autrement fussent mis en

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