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r accomplissement de leur mission. A Jésus et aux
Douze s’appliquent d’abord les éloges décernés a
straoerunt propter rtgnum ealorum ;
leur exemple autant que les invitations du Maître
l’aimant auquel se laisserait prendre
l’innombrable phalange des..nus vierges par amour
- » ieu ou par amour du prochain.
teignement de saint Paul. Il est Identique
tus. L 'Apôtre lui donne seulement des
loppements plus complets, une plus grande pré
i et une allure plus pratique ; ce qui se com
i. puisqu’il lui laut s’occuper de l’organisation
Dans la d< uxM me partie de la I" aux Corinthiens, il ni. comme il le dit lui même, vii, l. a diverses .ions que lui ont posées les fidèles ; et la première testions concerne précisément les avantages . t du célibat. En exposanl sa t. saint Paul ajoute à l’enseignement de s une application nouvelle et Intéressante : il nus qui so s, mt trouvées engagées dans les liens du mariage et ont recouvré leur liberté par la mort de leur époux ou épouse ; l’Apôtre ne les distingue pas des âmes qui n’ont jamais perdu leur i La question est, en effet, la même dans les i préférable de se marier ou de demeurer libat ? el pour les personnes mariées d’abord. venues libres, est-il meilleur de se remarier -ter dans le veuvage ? C’est pourquoi saint d aux veuves les conseils qu’il donne aux mariés, 1 Cor., vu. 8 ; il reprendra ses conseils lUX veux es. inspires des mêmes principes la I" Épître à Timothée, v, 9-16. Il est a peine besoin de faire remarquer que, dans s, l’enseignement de saint Paul, tout en ne s’adressant expressément qu’aux veuves, OUT lesquelles sans doute les conseils de prudence s’imposaient davantage et qui formèrent de bonne heure une institution dans l’Eglise, s’appli, uism bien aux veufs. Ces mêmes principes sont - pour les uns et pour les autres. De même donc que, lorsqu’il parle de la virginité, c’est aux jeunes nommes comme aux jeunes tilles qu’il s’adresse, ICor., vu. 8 (toïç. i.iu' 29, 32, 33, de même ses
- directions s'étendent à tous ceux qui ont recouvré leur liberté après le mariage, hommes on femn
Aux uns comme aux autres, 1 Apôtre fait briller
la beauté et la splendeur de la continence : il la leur
montre désirable et la propose comme idéal à tous
qui en sont capables. Pour exhorter les fidèles
lever a cette hauteur, il multiplie les arguments.
H fait appel à l’exemple qu’il donne lui-même : « Je
souhaiterais que tout le monde fût comme moi, »
ibid., vii, 7 : il vous est bon de demeurer dans ma
situation. > 8. Il invoque la brièveté du temps et
l’approche du jour du Seigneur, pour y trouver une
leçon de détachement des biens et des plaisirs de la
terre : « Ce que je veux dire, frères, c’est que le temps
ourt. Alors ceux qui sont mariés doivent vivre
..mine s ils ne l'étaient pas… Car elle passe, la figure
de ce monde. > 20-31..Mais surtout il montre les avan - de la continence et du célibat pour la vie reli rvice de I)ieu.
a aux personnes mariées, il avait recommandé la
continence passagère dans un but religieux : Ne vous
refun a l’autre, sauf tout au plus d’un < om mun accord, pour un temps et en vue de vous livrer
prière. *.. Rien qui sente dans ce conseil l'égolsme
où la crainte d’une famille nombreuse : de semblables
ouvaient effleurer l'âme de
l’Apôtre. I)e même, quand il recommande le célibat.
Sien au-dessus des visécs’utilitaires ou
tes qui De sauraient entrer en ligne île compte pour
.les chrétiens ; ce n’es ! pas pour iim les embarras de
la ie de famille OU pour 56 procurer une existence
tranquille et exempte de soucis qu’il engage les Bdèlea urder plus haut que le mariage ; quiconque se
Qatte de connaître (saint Paul) ue se persuadera
jamais qu’il obéisse à des préoccupations si terrestres,
., des sentiments si vils. l’rat. Lu théologie de saint
Paul, t i. p. 131. Ce qu’il voudrait, c’est conduire les
.'mies a un état où elles puissent sans partage se donner .m service du Seigneur, il le dit aussi nettement que possible : Celui qui n’est pas marié se préoccupe de ce qui regarde le Seigneur. Il recherche de quelle manière il pourra plaire au Seigneur. Celui qui est marie a le souci (les choses du monde. Il sinquiele de plaire a sa femme, « est dire qu’il est divisé. De même pour la femme qui n’est point mariée et la I Elles sont occupées de ce qui peut plaire au
Seigneur pour être saintes de corps et d’esprit… Je ne veux nullement jeter le filet sur vous. Je n’ai en vue que de promouvoir ce qui est bien et propre à vous attacher au Seigneur, sans qu’il y ait rien qui vous en vienne détourner, i 32-3."). Le célibat vraiment méritoire, c’est donc celui auquel on se consacre pour mieux servir Dieu, et nous pouvons ajouter : pour mieux se dévouer au prochain. C’est en effet aux œuvres de dévouement que saint Paul demande aux veuves de s’adonner ; la condition pour que l'Église accepte une femme au rang des veuves, c’est qu’elle ait exercé l’hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les malheureux, accompli tout l’ensemble des bonnes œuvres. » I Tim., v, 10.
Ainsi compris, le célibat est nettement supérieur au mariage en lui-même. Saint Paul, dont nous venons de voir les raisons, l’affirme sans hésiter et à plus d’une reprise. » Il est avantageux pour l’homme dîne pas toucher de femme. » I Cor.. VU, 2. Je dis aux non-mariés et aux veuves : il est bon de demeurer dans ma situation. » 8. Celui qui marie sa fille fait bien : celui qui ne la marie pas fait mieux. » 38. (La femme veuve) est plus heureuse si elle demeure comme elle est. Or je crois avoir, moi aussi, l’esprit de Dieu. » 40.
Est-ce donc que saint Paul condamne le mariage ? Loin de là. Vers la fin de sa carrière, il rencontrera de ces hommes qui « interdisent le mariage ». Il les traitera d' esprits séducteurs », d' « hypocrites imposteurs ». I Tim., iv, 1-3. -Mais dès maintenant, même quand il donne les plus grands éloges à la virginité, même quand il y pousse ardemment les âmes capables de s'élever jusqu'à cette hauteur, sa pensée reste judicieuse et pratique, très éloignée des rêveries d’un ascétisme exagéré et des erreurs où tomberont plus tard les encratites des diverses écoles. Il ne condamne pas le mariage ; il a pour lui la plus haute estime : il le dit toujours permis, toujours saint, quelquefois obligatoire ; mais au-dessus du mariage il place la virginité, l'étal de ceux qui, par souci de perfection plus grande et pour obéir à un appel de choix, renoncent au mariage.
Cela ressort et de ses affirmations formelles, el des règles de prudence qui doivent présider à la décision par laquelle une âme s’enrôlera définitivement parmi les vierges.
a) Les affirmations formelles. — Saint Paul avoue qu’il n’y a sur ce point aucun précepte du Seigneur ; c’est un simple conseil de perfection qu’il donne en recommandant la virginité. I Cor., vii, 25. Il dit et ri que, pour tous, le mariage est licite : Si tu te maries, tu ne commets aucun péché. De même la vierge qui se marie ne commet aucun péché. 28. Si quelqu’un estime… qu’il est de son devoir de marier sa fille, qu’il fasse ce qu’il veut ; il n’y’a point de péché. - 36.