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ovndi ff cOfOMN ! </ nnijoris eoncilii partis stnttntiam adnutttiutam tt promulgandam. Prop. 8* : Singult

ttiam titra contillum gênerait poattt, (urt êipino pottstatem habtnl dttrtta romani pontifias eltam dogmatua e.uiminandt tt /uditandi ntenon et public*

ndt, quamdtu non acctsstnt adhtuia empressa Oi tanta majorât partis tpistoporum PtOp

Ptr piurima Beetnlm tmeala vtn extiferant tt hgltimi gui a romano pontifier neque dirtttt, neque tnstituli filtrant, ttsi at> s/w primatu non futnnt indtptmttnt, ponenéit, eadtm législatif)

rtrinsrert pmstt. Prop. '* : DocWllta ttnens ponti l’item rvmanum tx cathedra docentem SON infallibilem ntenon suprtma tt independettti fondera potestatê in ksiam univtrsaltm : 1 l-.'sl opinio noi>a in Beelesla, ta a sanetis. igiwrutii a maximis inter doctorts ptr nia tt amplins, sprtta tt piolala ab omnibus iliis etcumenicis ; 2 Est opinio involoens radim et esstntialtm rei’oluttoncm in tonstitntionr Ecth - Est opinio contraria Scripturasacnv.

Patrtbus. contint*, kistortm tettimonlls, ttnoque vefbo, unirersah traditioni. Texte des propositions

et fortification dans Collecte Loeensfs, t. vii, roi. 953n.ms leur raideur un peu » rnt : iU>. ci", propositions, si l’on eu excepte la première et la Bn de la quatrième, dépassent a peine la pensée de Marct.

L'évéque de Sura, au concile, soutint son point tle uc, tant il.ms ses ol>scr at ions sur le Schéma de voir Mansi, Concil., t. i.i. ool. 916-919, qW dans la congrégation générale du 3 juin, où la véhément-' beervatioBs aux membres de la majorité suscita un léger Incident de séance. Cf. (iranderath. liesch. dts ratikan. Konxtls, t. ni. p. 192-196. Il intervint également dans la séance du 1° juillet. ta non plactt. avec tons les évoques de la minorité, dans le vote définitif en congrégation générale le 13 juillet : il n’assista pas a la iv session solennelle du 18 juillet ou fut promulguée la constitution Pastor eettrnus.

Mais, a l’exemple des autres évèqnes de France appartenant a la minorité, il se soumit sans ambages à la décision conciliaire. Dès le 15 octobre lS"n. il écrivait en ce sens à Pie IX. Le 1 "> août 1871, Il publiait, a la demande expresse du pape, une déclaration solennelle 00 il disait : Je rejette absolument tout ce qui dans mon ouvrage, Du concile général tt de la paix de l'Église : Le pape et les cvêques, est contraire à cette constitution [Pastor stternus) et aux définition et décrets des conciles précédents et des pontifes romains. Je déclare en outre que mon ouvrage cesse d'être en vente.. Ouand la faculté de théologie rouvrit ses portes, a l’hiver de 1871, 1e premier acte corporatif de l’assemblée fut d’annoncer a l’archevêque de Paris, Mgr Guibert, la soumission entière et parfaite du doyen et de ses collègues aux actes du concile du Vatican.

Outre la bibliographie qui s*>ra indiquée l’art. VATICAN,

hi-t'.ir. - nénérales de l'époque, voir une Imposante

biographie ir l’abbé G. Bazin. Vit de M’ir Marti,

. Paris, 1891 ; elle tourne volontiers au panégyrique,

mais contient nombre de pièces inédites du plus haut

intérêt

I -.. A M SN.

M A RETS Samuel Des' >. né le 9 août

iLsemond, en Picardie, fit ses études a Paris, iimur et a Genève ; il fut ministre de plusieurs églises protestantes, pois professeur de théolfl

i. BoisleDuc et enfin à Groningoe ou il mourut le ix mars 1673.

Bayle a fait un élo^e outré de Samuel des Marets dont il vante l'érudition ; en fait. Des Marets multiplie les per son nalités et les violences : à maintes reprises

il déclare que le pape est l’anléehrist et il a compose

plusieurs thèses sur ce sujet : dans quelques uns de ses écrits, il prétend aussi qne.laiisénius est d’accord aVBl

l. ut lier et Calvin ; c’est ce qu’il affirme dans Apohgta novlssttna pro sancto Augusttno, Janstnto et fansentstis,

contra l’onti/icem et jesuitas. sen l’vamen thrologieiim

Constttuttonis nupette Innocenta X, qua deflniûntut qutnque propositions in tnattrta ftdei contra Augustin ! ci Jansenii sequaces in grattant fesuitarum. Preemit titur pnrfatio a, l jansenistas et adj tcltur ad talttm editio

planctus aagustlntante œritatls IH Belgto patietitls, ante attquol annos in Brabantta emisst, In I », Gfo ningue, (664. l’es Marets soutient la même thèse dans la Synopsis verse catholicæ doctrtnst de gratta et annexis quststlonibus a fansenistis anhti tââO édita et in schollie ad illuin theologtcls, In i". Gfdfllngue,

1654. C’est une traduction presque littérale du Cùté Chisme de la grâce composé par le célèbre l’eydcuu (1616-1694) et condamné par Innocent X. le (i octobre

1660. DeS Marets prétend que les jansénistes sont

pleinement d’accord avec Calvin sur la question de la grftoe et que l'écrit de Féydeau contient très clairement la doctrine décidée au synode de Dordrecht. Le jésuite Brlsacier put donc écrire : Les jansénistes reconnus calvinistes pur Samuel des Marets, in- 12, Paris. 1652. Par contre, Arnauld avait défendu le Catéchisme de la grâce et (iodefroi I fermant avait Composé un écrit intitulé : l’raus cali’inislarum relecta, seu Calechismus de gratta <ib hærettêis Samueli Marcsii corruf>lelis vindicatus fier llicrotnjntim Àb Angelo Forli, in-l°. Paris, 1652. Avec son fils

aîné. Des Marets publia La Sainte Ilible française, édition nouvelle sur la version de Cenève avec les notes de la Bible flamande, in-fol., Amsterdam, 1669. Richard Simon, Histoire critique du Vieux Testament, p. 359, juge très sévèrement cette édition qui est entièrement gfitée par des additions peu judicieuses

Michaud, Biographie universelle, art. Desmarris, t. x. p..">20 ; Iloffer, Nouvelle biographie générale, art. DesmaretSt t. iii, col. soi, X."12 ; Moréri, Le yrand dictionnaire historique, édit. 1759, l. VU, p. '-2~> ; l’eller. Biographie universelle edd. l'éreiinés, 1842, t. viii, p. 130, 160 ; Bayle, Dictionnaire historique et critique, 1e édit., Amsterdam et Lyon, 1730, t. iii, p. 322-.'î211 ; Richard et GIraud, Bibliothèque sacrée, t. xvi, p. 12'.), 130 ; Richard Simon, Histoire critique du Vieux Testament ; Baillet, Vie de M. G. Hernumt, p. 55 sq. ; Niréron, Mémoires pour servir à l’histoire des hommes illustres, t. xxviii, p. 16-87 ; Haag, La France protestante, art. "Dtsmarets, t. iv, p. 217-257 ; linegelopédie des sciences religieuses (prof.), art. Desmarets, t. iii, p. 691-0113.

.1. Carreyre.

MARGON (Guillaume Plantavit de La Pauze de) (1685-1760) naquit dans le diocèse de P.c/icrs VOTS 1685 et vint de bonne heure à Paris où il se fit remarquer par la vivacité de ses critiques et de ses satires. Il multiplia les lettres et les attaques contre les personnes accréditées ; aussi fut-il exilé d’abord aux îles de Lérins, en 1743, puis au château d’If, en 171b, lorsque les îles de l.érins furent prises par les Autri chiens. On le rendit enfin à la liberté, a Condition qu’il se retirât dans une maison religieuse où on le surveillerait. Il mourut en 17IK) dans une maison de bernardins.

On a de Margon une Lettre à.)/***, '// ; sujet du livre intitulé : De l’action de Dieu sur les créatures, in-1 », Paris, 171 I ; Margon montre que ce livre néfaste de Boursier veut organiser une conspiration contre

l'Église catholique et qu’il attaque, en même temps,

toutes les religions par le fatalisme et l’athéisme qu’il prêche (Mémoires de Trévoux, sept. 1711.

p. 1578-1591). Dans un second écrit. Margon attaque de nouveau Posuvre de Boursier ; c’est Le jansénisme

démasqué dans une réfutation complète du livre de l’action de Dieu, in 12. Paris. 1715 : le jansénisme

n’est, dit Margon, qu’un spinoslsme déguisé. Le P. de