Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 9.2.djvu/284

Cette page n’a pas encore été corrigée

MARC EUGÉNICOS

// (Vladimir), éditée pour la première fois par le patriarche Doslthée en appendice aux œuvres de Syméon de rhessalonlque, ln-fol., Jassy, 1683, et irimoo dans P. '>'..' i i. col. 1164 sq. Certains litres de ce Irai i liront parfois Isolés dans

. ucas pour les morceaux contenus - Vlberi !.. 12, et dans ieCosinitxensis 19

ce sont là de simples extraits, et non dos

dants, comme l’ont cru certains nos. Ainsi le morceau du Cosinii trouve dans P. G., ibid., col. 1192. Par contre on ne trouve pas dans Migne un court chapitre sur les [êtes de l’Epiphanie ou le Dodeeæmeron que nous ont conmss., comme le Reginensis 67, ) 16, VlberUieus tolymitanus patriar 8 ; mais peut-être l'édition de Doslthée lie incomplète. On a encore de Marc un commenpurement littéraire ou mieux littoral sur les ms iambiques de saint Jean Damascène pour l’Epiphanie et la Pentecôte ; on le rencontre dans le Vaticanus I, et dans l’Ambrosiaiuis 606

i M 16 sup.), ꝟ. 18 lv*-210. C’est l’opuscule si malencont dénommé Paraphrasis in Pentecostarium par Allatius, Dlssertaîio de libris ccclesiasticis Gnvcorum, p. 280, et. aines lui, par Fabricius-Harles, Bibliotheea grteca, t. xi, p. 676, /'. ('.. t. eue, col. 1075. / : ' pi grammes. — Comme tous les Byzantins, Mare Bugénicos cultiva aussi l'épigramme, et il nous a laisse en ce genre une vingtaine de compositions, dont quelques-unes ne manquent pas de piquant, leur sujet ne rentre pas dans le cadre de ce dictionnaire. Tous ces morceaux ont été publiés, d’après le manuscrit de Cosinit/a, par A. Papadopoulos-Kéraineus. dans 'Avéx.So Ta' E>.>.rv.xi, Constantinople, 1881, p. 102-105. Voir sur cette publication le Asàtiov tî ; ç -- pucîfe Kfltl èôvoXoYiXTJc. £7*'.pelx ;, t. ii, p. (379-681, et 'ApxouoXoYurij è<p7)|AEplç., 1886, p. 238-244. Bien que très courtes, ces modestes pièces présentent un grand intérêt historique et réclameraient, pour être mises en valeur, un ample commentaire qui ne serait pas ici à sa place.

Lettres et opuscules scientifiques.

Renvoyant

le lecteur aux paragraphes spéciaux pour celles des lettres de Marc qui roulent sur un sujet déterminé, comme la philosophie ou la controverse, nous mentionnerons ici, les doux lettres anonymes que contient le Laurcntianus, plut. : i, cod. 13 ; comme elles s’y rencontrent au milieu d’autres opuscules de Marc, plusieurs savants n’ont pas hésité à les lui attribuer. C. L. Kayser les a publiées le premier dans son édition de Philostrate. Philostralei libri de gymnastica quae supersunt, 1 ieidelberg, 1 8 10, p. 176-180. Elles ont ensuite reparu comme inédites dans la revue athénienne llaviwpa, t. vi, p. 450-452. Ce n’est pas ici le lieu d’entamer une discussion a propos de leur attribution a Marc Eugénicos, mais notre impression est qu’elles ne sont pas de lui ; elles font allusion au voyage en Occident de Manuel II Paléologue, et Marc, au moment de ce ivait pas atteint sa dixième -. On pourrait supposer qu’il n’a rappelé ce voyage que comme souvenir rétrospectif ; mais la teneur de la lettre n’autorise guère cette hypol Par contre peut fort bien appartenir à Marc Eugénicos "tre adressée par un Marc prêtre et moine a Isidore, élu métropoliain de Kiev, pour le féliciter de sa promotion : elle vient d'être publiée, d’après le Vaticanus 706, t" 182-183 v°, par Mgr Giovanni Met Scritti d’Isidoro il cardinale ruteno, Rome, p. 154-156. On trouve dans plusieurs manuscrits un petit traité d’astronomie en quatorze chapitres intitulé : M£Mooo : z :.- toOc. êv 'ItaXlq ouardEvroc. xpogclpouc, Kocvovorç 70, : xaXouitévo’Jc. xûxXouç. Inc.

Tûv xavovuv toûtov odo [icv rrapà

Tcôv èv 'Ii Le mathématicien au quel ces mots font allusion n’est autre que le juil

Jacob l'.oi.ot. (pu aval ! dressé ces tables a la latitude de Perpignan en 1331. Durant s, ui séjour en Italie, Marc avait dû rencontrer l’ouvrage, el charmé de sa simplicité, il l’avait traduit en grec. Cette traduction se trouve dans l' Ambrosianus (>'. 69 sup., dans les Conslantinopolitani S. Sepulcrl 817 et 700, dans le Valopedtnus 188, i 107, el enfin dans le Vaticanus 1879, f » 231 238v°.(e dernier est une copie d’Isidore, le futur cardinal ruthène, l’un des plus chaleureux promoteurs de l’union de Florence, sur tout ce qui touche a ce traite, voir VIercati, Scritti d’Isidoro il cardinale ruteno. Rome, 1926, p. m et 16. s’en rapportera ['Ambrosianus, la traduction daterait dis premiers jours du mois tic mai liil. Si la date n’a pas été modifiée par le copiste, comme il arrive souvent, dans les traites de ce genre, pour les exemples empruntes à l’année en cours, cette traduction représenterait la dernière production littéraire de Marc énicos. Le Baroccianus 216, t°360, contient un fragment de calcul pascal dresse, en l’an 1 137 ; il vaudrait la peine de vérilier si ce traité n’a rien de commun avec celui dont nous venons de parler. Il faut en dire autant du morceau suivant : Tou àyfou 'E-piaoo 7tp6ç ~<j a/ôX'.ov 'Ifùàvvo’j to’j HsSiaaiu.ou, qui se lit au ꝟ. 161v° du ms. n. 16 (II. 136) de la Rossiana, entré depuis la guerre à la bibliothèque Vaticane.

1° Œuvres oratoires. — Nous rangeons sous ce titre, en raison de leurs caractères généraux, non seulement les discours proprement dits, mais encore ces sortes de compositions fort goûtées des Byzantins qui, sous le nom d'èx^pâcm ;, constituaient de simples exercices de rhétorique. C. L. Kayser, Philostrate.i libri de gymnastica quss supersunt , in-8°, Heidclberg, 1840, p. 129-175, a publié six morceaux de ce genre qu’il attribue à.Marc Eugénicos, mais les deux premiers, p. 129-142, sont attribués expressément par les mss. à Macarios Macros. Le 6° morceau est de Jean Eugénicos, le frère de Marc, au témoignage des mss. Le n. 5 est anonyme dans le seul ms. qui nous l’ait conservé ; nous avouons qu’un certain air de parenté avec les deux autres morceaux, qui sont indubitablement de Marc, est un argument bien faible pour nous autoriser à le lui attribuer. Ainsi donc, des six morceaux publiés par Kayser, sont seuls de Marc le 3° et le 4 e. — 1. Le 3e se rencontre dans beaucoup de mss. sous le titre de 'Eppaïu. ôcslx : c’est la description d’un tableau représentant les funérailles du saint diacre d'Édesse. Inc. Kai vexpàv Scmv sv-r-/00x îSs^v. Le texte en est conservé dans les mss. suivants : Cosinilzensis 192, [o 115, Ibcrilicus 388, ꝟ. 131, Laurenlianus, plut. 4, cod. 21, ꝟ. 1, et plut. U, cod. 11, f » 223, Parisinus 129 !, ꝟ. 101-103 v°, Urbinas 111, S". 164-165, Guelferbytanus 82 ; c’est sur ce dernier qu’a été faite l'édition de Kayser, op. cit., p. 142-154. — 2. Une seconde Sxçpccaiç est intitulée : Màp-rupeç CTeçavÏToei ; Marc y décrit le supplice d’un groupe de martyrs et leur triomphe. Inc. Cotptsv [ièv ISeïv xocl &Y<ùviX, ou, évou< ; Tourouorl toùç '-"L.-I. :. Non-, l’ont conservé le Cosinitzensis 192, l « ilô. l’Iberiticus 388, f » 131, le Laurentianus, plut. I. cod. -'/, ꝟ. 2 °-l, le Parisinus 1292, 101, le Guellerbtjtanus 82, d’où provient l'édition de Kayser, op. cit. p. 154-163. Sous le titre erroné de Ecphrasis animam agentis, l’opuscule est cité par Allatius, /- ynodo Pholiana, Rome. I

p. 544. Adam. N. Diamantopoulos, qui n’a pas compris le latin d' Allatius, transforme ce même litre en celui-ci : "Exçpaaue. t/, ; SucOéoecoç. Voir son livre. VUtpxoç. ô EÛYevixoe. xal i bv OXapevxla aûvoSoç, C’est un fameux contresens qui permet à cet enthousiaste historien de Marc d’aug-