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yévouç toùç |/èv àyîouç èvraûOa 0X16ea0ai, toùç Se àaeSeîç xaOVjSuTraŒïv xal oti oGte àyaOôv àreXcôç ô ttXoûtoç, oute TO 7rLouTSÎv toÏç àaEosai 7T7.pà ©EOÙ. [ne. 'A8eXçol ayioi, xXt)0"eg)ç ETroopavlou |j.éto/o'., è'8si. [j.ev "ôfjiÔtç à"/7)0côç ècp’oôç t6 |i.axâp'.ov xal 8slov Svoua toO atoTYJpoç 'fjij.wv XptaToù è7cixéxX7)Tai. — llpoç toùç oxav8aXpoii.évouç X6yoç fi'. Tiç ô Xôyoç toG toÙç [xèv àyîouç ÈvTaûOa 0Xt6eaOai, to’jç 8'àae6eïç eÔTcaoeïv" xal ôti xav (xv) Taç aMaç eISômæv, 7Tpoo'?, xE toÛtojv pièv 7rapa/ « pslv TCO ©soi, 7)u.âç 8È toÛç àyîouç ^7)XoûvTaç p-é/pi Oavàxou éu, [i.ÉvE(, v Tfl EÙae6eîa xal àpETfj. Inc. 'AXX’oti p.èv où/ ol toïç Tcapouaiv àyaOoïç eùG-/)vo’jji.Evoi, . — IIpôç toÙç axavftaXiÇouiévooç X6yoç y'. Tiva tcov àyîwv êvTeùÔev Ta àôXa, ei tcovsîv aÙTOÏç auyxexXifjpcoTai Sià filou, xal oti xav SoxcodL OXtôeaGai, v^Slov Çûat tùv àasfîcôv i.6voi Taîç àX7]6e(aiç xal avôpwTroi xal EÙ8aî[i.ov£ç ovteç, xal aûyxpimç àxoXâaTOO xal TtapGsvsûovTOÇ xal oXcoç OTîouSaîou xal çaùXou. Inc. IIçpl (j.Èv ouv tùv aÎTitôv Si’aç ol [lèv eùoeos'ïç sûXôytoç 80xoûvTa r. OXîëEaGat. — IIpôç toùç o"xav8aXiÇo|xsvouç Xôyoç 8'. "O-'. app - /)ra rà èv ÈX7rio- !.v àyaOà tùv àyîcov xal TrapâxXv)61ç xal TtpoTpOTir] 7tpôç rrçv Û7rÈp XpiaTOÙ [xapTuplav. Inc. "A (xèv ouv è/pr^v e'.tieïv rcEpl twv fiaxaplcov àvSpwv, wç ouyxExX7)pwTal a<ptai.

Nous placerons encore dans cette catégorie : 5. Un opuscule sur la Providence adressé sous forme de lettre à Nicolas Cabasilas, dans le Parisinus 3041, ꝟ. 60 vo 65 v0 et dans le Barberinus 219, ꝟ. 24-29. Inc. Qépouç àxarf xal r^zlc, êv Aéa6co r)vayxàcrfj.£0a. — 6. Une assez longue dissertation théologique également sous forme épistolaire adressée à Alexis Iagoupès, Parisinus 30 41, ꝟ. 72 vo -85 vo et Barberinus 219, ꝟ. 36 vo -50. Inc. X6sç r t T : p6TpiTà [ioi 7tpoo-£X6à>v sçy)?. — 7. Un traité des sept conciles œcuméniques, suivi de la décision relative à l’hérésie de Paul de Samosate, Parisinus 3041, ꝟ. 131-134.

Controverse.

 Il nous reste de Manuel un grand

ouvrage de controverse, dont l’origine se rattache à son voyage en France. Pendant qu’il séjournait à Paris, un théologien, probablement un moine de l’abbaye de Saint-Denys, lui présenta sous forme de syllogisme un résumé de la doctrine catholique sur la procession du Saint-Esprit. Manuel prit aussitôt la plume et réfuta la dissertation de deux pages du professeur parisien en un volumineux traité de 156 chapitres, resté malheureusement inédit. En voici le titre et les incipit d’après le Vaticanus 1107, ꝟ. 1-130. Suivant son habitude, Manuel a mis en tête de son ouvrage un prologue pour en expliquer l’origine et le plan, a) npoOswpla auvTOii.to-ânr). Inc. T68e to crûyypa|j.[i.a où xaT'àvTixpuç xaTa Aaxlvojv ûçàvGv]. b) AaTÎvou Tivôç àaxoùvTOç èv toïç 7rpoao-Tsioi.ç tou Ilapuaioo, T.çioç, tôv aÙTOxpaTopa 'Pto(j.atcùv Mavou7)X tôv ITaXaioXoyov àTco87)ji.O’jVTa Iv Taïç TaXtaiç èv ayr[i'^~'. cruXXoyiajj.oô xEçaXaicôSv ; ? itzizo^L’i] Tcspl t^ç toû àylo’j TuvEÛfiaroç èxTropsÙCTewç. c) Tou aÙTOXpaTOpoç twv 'Pco[j.alwv Mavou7)X toù riaXaioXoyou rcpôç TaÙTa X6yoç àTToXoyrjTtxôç - xal 7rpâ>TOV tou Xoyou xEtpâXaiov, on ô auXXoyt.a ; j(.ô< ; aÙToû crocpiaTixôç xal ttjç Talscoç àjcâSov, f) /pûvTai ol OsoXoyoï. Inc. KpEÎTTOV av Y)v oo'. TaùÔ'a coi ^pôç 7][j.âç.

Ces 156 chapitres sont suivis dans le même ms., ꝟ. 130 ÏO -133, d’un petit traité sous forme d’appendice, que Léon Allatius, à tort sans doute, a regardé comme le c. clvii 6. En voici le titre et l’incipit : "Oti ÛTcèp Ta^iv r Tptàç xal t6 6eiov ào/yj[xàTiaTOv xal oùx Èx twv JjfXETÉpcov T) Èv auT^) Ta^iç SsîxviiTai Tcpay|j.àTcov te xal 7tapa8st.y|jidcTa>v. Inc. Eù0ùç tcôv vûv àycôvcov à7raXXaysvTi (xol fil6Xw tî ; ç ^puaTJç tô ovti xal S'.avolaç xal yXôxTyjç 0°uvÉ7rea£v evtu/eîv. I.e grand traité dont nous venons de parler ainsi que la petite dissertation supplémentaire qui le suit se

trouvent également dans le Barberinus 219 (//, 40) ꝟ. 93-180, entièrement rempli par les œuvres de Manuel. C’est sans doute l’exemplaire vu par Allatius, De Ecclesiæ occidentalis atque orientalit perpétua consen sione, Cologne, HilK, p. 854. Voir ibtd., p. 306 et 194, la citation du c. c.

6e Liturgie. — Nous signalerons SOUS ce titre non seulement les morceaux liturgiques proprement dits, mais encore les prières composées par Manuel dans certaines circonstances : 1. Psalmus eucharisticus de fulmine Agareno Bajazelo exstinclo : Prière, sous forme de psaume, pour remercier Dieu de la défaite de liajazet à la bataille d’Ancyre. Publiée dans Leunclavius, op. cit., p. 448-451, dans P. G., col. 581, 582, et dans É. Legrand, op cit., p. 104. — 2. Canon deprecatorius ad sanctissimam dominant Deiparam pro præsentibus periculis, en latin, d’après l'édition de Maracci, dans P. G., col. 107-110, et en grec, d’après le Parisinus 3041, dans Legrand, op. cit., p. 94-102. — 3. Oratio glorificutoria ad Deum cum confessione et gratiarum aclione, dans Leunclavius, op. cit., p. 422-437, P. G., col. 563-574. — 4. Alise preces matulinse, Leunclavius, op. cit., p. 438 ; P. G., col. 573-576. — 5. Capila compunctionis versibus exposila, Leunclavius, op. cit., p. 438-442 ; P. G., col. 575, 576. — 6. Aétjo-'.ç xXuSov.Ço[i.éva>v y) xal à71Xâ>ç 0aXaTT£u6vTwv (TuvTsGslaa èx twv TÎjç SauiTixîjç pî.6Xou <J/aX|.Awv. Inc. Kûpie ô Geôç tîjç <rwT7]pîaç [i.ou. Dans le Parisinus 3041, ꝟ. 127 vo131, et dans le Barberinus 219, ꝟ. 91. — 7. MEyaXuvàpta pour l’office du samedi saint au tombeau du Christ, suivis des lamentations, Opîjvoç, de la sainte Vierge, dans le Parisinus 3041, ꝟ. 134 vo.

Fabricius, Bibliollwca græca, éd. Maries, t. xi, p. 617620, notice reproduite dans P. G., t. clvi, col. 83-92.1. Berger de Xivrey, Mémoire sur la vie et les ouvres de l’empereur Manuel Palénlogue, dans Mémoires de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1833, t. xrx b, p. 1, 201 ; K. Krumbælier, Geschichle der Imzantinischen Lillcratur, Munich, 1807, p. 111, 112, 489-492 ; Emile Legrand, Lettres de l’empereur Manuel Paléologue, Paris, 1893, xii-112 p. ; M. Jugie, Le voyage de l’empereur Manuel Pidéulogw en Occident (1399-1408), dans Échos d’Orient, 1912, t. xv, p. 322-332 ; A. Monferratos, AwcXwuaTinai èvépyEsctt Mavov)ï)X H' toû lHaXaioXoyo-u iv Ejpoùizr v.tx 'Affta. 'Iaropixai crï)U.Enio-Eiç, Athènes, 1913, 66 p. ; G. Schlumberger, Un empereur de Bi/zance à Paris el à Lon dres, Paris, 1916, 58 p. ; du même, Jean de Chateaumorawl. Paris, 1919, 52 p. ; 'AxoXou6îa si ; tôv E’JffeâÉtrcaTOv -La : 6îco : aTo^ flacriLia t^j.mi xûp Mavour|X et à toC (UlVj y.ai xyyiL'.y.o-j o"/r, aaTo ; usTovouao-OjvTX MaxOatov p.ova-/ôv, éditée par Sp. Lampros, jo ; ' IO'/r, vou.v/, u.(ov, 1917, t. xiv. p. 318-341.

f L. Petit.

    1. MARACCI ou MARRACCI Hippolyte##


MARACCI ou MARRACCI Hippolyte, religieux italien du xviie siècle. — Né à Lucques le 17 janvier 1604, il entra dans la congrégation des clercs de la Mère de Dieu et passa toute sa vie à Rome, au monastère de Sainte-Marie in Campitelto, où il mourut le 18 mai 1675. Son frère Louis, membre du même ordre et orientaliste de valeur a écrit sur lui une biographie inédite. Malgré une santé délicate, Hippolyte fut d’une activité débordante, toute consacrée à la gloire de Marie. Sans parler de ses prédications il composa, au dire de son frère, 115 ouvrages. Sarteschi, Z)e scriptoribus congre gationis Matris Dei, p. 135145. en décrit 74, dont 31 imprimés. A vrai dire, la plupart de ceux-ci sont des recueils de notices sur les personnages qui se sont signalés par leur dévotion à Marie ou sur les auteurs qui ont célébré les perfections de la Vierge.

Voici, par ordre de dates, les principaux titres : 1° Apostoli Mariant, in-8°, Rome, 1643. — 2° Fundatores Mariani, in-8°, Rome, 1643. — 3° Bibliotheca Mariana, 2 vol. in-8°, Rome, 1648, contient les notices biographiques et bibliographiques de plus de 300f>