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MABILLON — MACAIRE D’ALEXANDRIE

in-12, Paris, 1843. — A. du Bourg, Dom J. Mabillon, in-8o, Poitiers, 1908. — L. Fischer, Le deuxième centenaire de Mabillon, dans Revue d’Alsace, t. xxvii, 1908, p. 31-40. — M. Gros de Boze, Éloge de dom Mabillon, prononcé le 17 avril 1708 dans l’Assemblée publique de l’Académie royale des Inscriptions, in-4o, Paris, 1708 (traduit en latin par dom J. Hervin). — B. Hauréau, dans Nouvelle biographie générale du D’Hœfer, t. xxxii, p. 437-449 (une notice importante). — A. M. P. Ingold, Mabillon en Alsace, in-8o, Colmar, 1901. — H. Jadart, dom Jean Mabillon : étude suivie de documents inédits sur sa vie, ses œuvres, sa mémoire, in-8o, Reims, 1879. — Du même, La maison natale de D. Mabillon et son monument commémorant dans l’église de Saint-Pierremont, in-8o, Cæn, 1885. — Du même, Les relations de dont Jean Mabillon avec le pays Laonnois, in-8o, Laon, 1880. — Du même, dom Thierry Ruinart (1657-1709) notice… ses relations avec dom Mabillon, in-8o, Paris-Reims, 1886. — Du même, L’origine de Dom Mabillon à saint Pierremont (1633-1066), sa liaison avec dom Ruinart (1682-1707), dans Archives de la France mon., t. v, Mélanges et documents. — J. Labouderie, Notice historique sur Mabillon, in-8o, Paris, 1825. — F. Le Cerf de la Viéville, Bibliothèque historique et critique des auteurs de la Congrégation de Saint-Maur, in-12, La Haye, 1726. — Dom Massuet, Abrégé de la vie de Mabillon, dans Annales O. S. Benedicti, t. V, in-fol., Paris, 1713. — Picot, Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique pendant le XVIIIe siècle, 4 in-12, Paris, 1815 (au t. I, on trouve quelques détails sur les relations de Mabillon avec le card. Colloredo). — Dom T. Ruinart, Abrégé de la vie de dom J. Mabillon, prêtre et religieux bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur, in-12, Paris, 1709 (traduit en latin par Cl. de Vic, voir Vic). — Dom Tassin, Histoire littéraire de la Congrégation de Saint-Maur, in-4o, Bruxelles Paris, 1770. — Vic (Cl. de), Vita Joannis Mabillonii presb. et monachi O. S. B. Congregationis Sancti Mauri a Th. Ruinart ejus socio olim gallice scripta, nunc… in latinum sermonem translata, in-8o, Padoue, 1714. — A. Vidier, Un ami de Mabillon, dom Cl. Estiennot, dans Archives de la France mon., t. V, Mélanges et documents.

2o  Sur les Œuvres. — E. Babelon, Une querelle scientifique entre jésuites et bénédictins : origine de la diplomatique, dans Le Contemporain, 1878, t. I, p. 297-320. — Bouillart, Catalogue des livres composés par les religieux de Saint-Germain-des-Prés et auteurs de la Congrégation de Saint-Maur, in-fol., Paris, 1721. — J. Besse, Les études ecclésiastiques d’après la méthode de Mabillon, in-18, Paris, 1900. — A. de Boislisle, dom Jean Mabillon et l’Académie des Inscriptions, dans Archives, etc., t. v, Mélanges et documents. — Bossuet, Œuvres, édit. Deforis, 44 in-8o, Versailles, 1815-1198 (quelques lettres échangées avec Mabillon). — F. Cabrol, Mabillon et les études liturgiques, dans Archives, t. v, Mélanges et documents. — A. Dantier : Rapports sur la Correspondance inédite des bénédictins de Saint-Maur, in-8o, Paris, 1857. — L. Delisle, Dom Jean Mabillon, sa probité d’historien, dans Archives, t. v, Mélanges et documents. — J. Depoin, Une expertise de Mabillon : la filiation des La Tour d’Auvergne, dans Archives, t. v, Mélanges et documents. — H. Didio, La querelle de Mabillon et de l’abbé de Rancé, in-8o, Lille, 1892. — Du même, Mabillon et l’opportunité d’une édition des œuvres de saint Augustin, dans Revue des Sciences ecclésiastiques, VIIIe série, t. vii, 1898, p. 5-32 et 192-212 (travail inachevé et repris un peu plus tard par Ingold : voir ce mot). — A. Giry, Manuel de diplomatique ; in-8o, Paris, 1894 (résumant l’histoire de la diplomatique cet auteur insiste sur l’érudition et les travaux de Mabillon). — A. M. P. Ingold, Bossuet et l’édition bénédictine de saint Augustin, dans Revue Bossuet, t. I, 1900, p. 159-177 (étude réimprimée dans l’ouvrage du même auteur : Bossuet et le jansénisme). — Du même, Histoire de l’édition bénédictine de saint Augustin avec le Journal inédit de dom Ruinart, in-8o, Paris, 1902). — Du même, Un document inédit sur la querelle de Mabillon et de l’abbé de Rancé, dans Archives, t. v, Mélanges et documents. — H. Jadart, Dom Mabillon et la réforme des prisons, étude historique et morale, in-8o, Paris, 1885. — J. Rösters, Studien zu Mabillons römischen Ordines, in-8o, Munster, 1905. — R. Kukula, Die Maurinerausgabe des Augustinus, dans Sitzungsberichle der Wiener Akademie der Wissenschaften, cxxi, 5 et cxxii, 8, 1890. — M. Lecomte, La publication des Annales O. S, Benedicti, dans Archives, t. V, Mélanges et documents. — L. Levillain, Le De re diplomatica, Archives, ibid. — C. Loriquet, Le cardinal de Bouillon, Baluze, Mabillon et Th. Ruinart, dans l’Affaire de l’Histoire générale de la maison d’Auvergne, dans Travaux de l’Académie impériale de Reims, t. xlvii, p. 265-308. — P. Nicéron, Mémoires pour servir à l’histoire des hommes illustres, dans la république des Lettres, avec un catalogue raisonné de leurs ouvrages, 44 in-12, Paris, 1724-1745 (au t. VII, p. 366-371). — H. Omont, Mabillon et la Bibliothèque du roi à la fin du XVIIe siècle, dans Archives, t. V, Mélanges et documents. — A. Poncelet, Mabillon et Papebroch, dans Archives, ibid. — Pez, Bibliotheca Benedictino-Mauriana, in-8o, Augsbourg, 1710. — O. Rottmanner, Der Augustinismus : eine dogmengeschichtliche Studie, in-8o, Munich, 1892. — [V. Thuillier], Histoire de la nouvelle édition de saint Augustin donnée par les PP. Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur, in-4o, en France, 1736. — J. Turmel, Quelques hommes illustres de l’Église de France : Mabillon, dans Revue du Clergé français, t. xxx, 1902, p. 468-492 et 617, 633. — J.-B. Vanel, Les bénédictins de Saint-Germain-des-Prés et les savants lyonnais d’après leur correspondance inédite, in-8o, Paris-Lyon, 1894.

J. Baudot.

1. MACAIRE D’ALEXANDRIE, moine égyptien (ive siècle). — Parmi les nombreux Macaire dont le nom figure dans les diverses histoires des moines d’Égypte, les deux plus célèbres au ive siècle furent Macaire dit d’Égypte, ou Macaire le Grand, voir ci-dessous, et Macaire d’Alexandrie. Les récits de seconde main ne permettent pas toujours de les distinguer, mais la séparation est nettement faite dans les deux sources de l’histoire monastique, à savoir l’Histoire Lausiaque de Palladius et l’Historia monachorum attribuée, à tort, à Rufin. Il est question de Macaire d’Égypte, Hist. Laus., c. xvii, Hist. mon., c. xxviii, et de Macaire d’Alexandrie, Hist. Laus., c. xviii, Hist. mon., c. xxx. En cette dernière l’Alexandrin est appelé ὁ πολιτικός, le citadin. Les deux notices en question ont le même caractère, et sont plus préoccupées d’étonner le lecteur par des anecdotes, dont quelques-unes fort invraisemblables, que de renseigner l’historien sur le curriculum vitæ de leur héros. De quelques indications l’on tirera que Macaire est né tout au début du ive siècle, qu’il s’est donné à la vie monastique, vers la quarantaine, qu’il est mort presque centenaire. Ami de Macaire le Grand, prêtre comme lui, il semble avoir eu comme lui une grande influence sur les colonies monastiques de Nitrie.

Aucun auteur ancien n’attribue à notre Macaire d’œuvre littéraire. Pourtant G. Cave a publié dans son Historia litteraria scriptorum ecclesiasticorum, t. i, Londres, 1688, un Λόγος τοῦ ἁγίου Μακαρίου περὶ ἐξόδου ψυχῆς δικαίων καὶ ἁμαρτωλῶν, que J. Tollius, le croyant inédit, a publié de nouveau dans les Insignia itinerarii italici, Utrecht, 1696, p. 192-199 ; il a été réimprimé dans Gallandi, Bibl. veter. Patrum, t. vii, p. 237 sq., et dans P. G., t. xxxiv, col. 385-392. C’est une fort médiocre composition, qui décrit avec les images de l’eschatologie populaire le sort divers après la mort de l’âme du juste et de celle du pécheur ; certains détails seraient précieux à relever, si l’on pouvait dater cette pièce avec quelque certitude. Mais il n’y a aucune raison de l’attribuer à Macaire. On en dira autant de deux Regulæ ad monachos, l’une mise sous le nom de Macarii abbatis Nitriensis, l’autre où figurent les noms de Sérapion, Macaire, Paphnuce, et d’un autre Macaire ; publiées par L. Holstenius dans le Codex regularum, elles ont été réimprimées dans Gallandi et dans P. G. ; mais elles n’ont aucun droit à figurer sous le nom de notre Macaire. Règles de la vie cénobitique, elles sont de nulle application aux anachorètes que dirigeait le saint de Nitrie.

Pour la bibliographie, voir ci-dessous : [(Dictionnaire de théologie catholique/Macaire d’Égypte|Macaire d’Égypte]] ; les auteurs en effet qui parlent de celui-ci font tous une place plus ou moins considérable à Macaire d’Alexandrie. Les éditions ont été signalées au cours de l’article,