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LULLE. ŒUVRES SCIENTIFIQUES


février 1311) est la suite du précédent. Mss. à Paris, lat. 7829 et Munich, lat. 10 588, t° 149.

11° Sermones contra averroistas (Paris, avril 1311). Au début, Lulle supplie l’Université de Paris et le roi de France d’extirper l’erreur. Mss. à Paris, lat. 17 829, ꝟ. 445 et à Munich, lat. 10 588, i° 81. Keicher, op. cit., p. 54 ; Littré, n. 164.

12° Le Lib. de efficiente et effectu (Paris, mai 1310), éd. Palma, 1745, tente d’établir que Dieu n’est pas seulement la cause finale mais aussi la cause elTîciente du monde. Ms. au British Muséum, add. 16 431, ꝟ. 132. Littré, n. 67.

13° Le Lib. de Deo ignoto et mundo ignoto (Paris, juin 1311) est à Munich, lat. 10 588, ꝟ. 32. Keicher, op. cit., p. 56 ; Littré, n. 184.

14° Le Lib. de forma Dei (Paris, juillet 1311) se trouve à Munich, lat. 10 554, ꝟ. 44 et 10 588, ꝟ. 94. Littré, n. 182.

15° Le Lib. de existentia et agentia Dei (Paris, août 1311) se trouve seulement à Munich, lat. 10 537, fo il. Keicher, op. cit., p. 56.

16° Le Lib. de quæstione valde alla et profunda (Paris, août 1311) enseigne que les fidèles peuvent résoudre toutes les objections faites contre le dogme catholique. Il est d’un grand intérêt pour l’interprétation de l’apologétique lullienne contre le système des deux vérités. Mss. à Paris, lat. 15 440, ꝟ. 448, 16 116, ꝟ. 79, 17 829, fo.242, à Munich, lat. 10 537, ꝟ. 23, 10 564, 10 588, et à Innichen, VIII. B. 13, ꝟ. 43. Keicher, op. cit., p. 54, 55 ; Littré, n. 217.

17° L’opuscule Lib. in quo declaratur quod fides sancta catholica est magis probabilis quam improbabilis (Paris, août 1311), éd. Paris 1578, se trouve à Paris, lat. 16 iii, ꝟ. 60. Littré, n. 79.

18° Le Lib. de ente quod simpliciter per se est existais et agens (Paris septembre 1311) se trouve à Munich lat. 10 537, ꝟ. 36. Keicher, op. cit., p. 55 ; Littré, n. 200. vin. œuvres scientifiques. — 1° Lib. principiorum médicinal (Majorque, avant 1277), éd.Mayence, t.i. Mss. au collège Saint-Isidore, cod. 1/108, ꝟ. 83, Innichen, VIII, B. 14, f « 41 et à Oxford, Corpus Christi Collège, cod. 247, ꝟ. 59. Littré, n. 6.

2° Ars compendiosa médicinal ou Començaments de medicina (Montpellier, 1285 ?), éd. Majorque, 1752. Mss. à Paris, lat. 15 095, à la Vaticane, Urb. lat., 1394, à Saint-Isidore, cod. If 108, ꝟ. 110 et à Innichen, VIII. B. 14, ꝟ. 67. Texte catalan à l’Ambrosienne, ms. V. 117. Snp., ꝟ. 127. A. Rubiô, p. 28 ; Littré, n. 84.

3° Lib. de levitate et ponderositate elementorum (Naples, 1295), éd. Majorque, 1752. Mss. à Innichen VIII. B. 14, ꝟ. 75 et SaintIsidore, cod 1, ’108, ꝟ. 123. Écrit à la requête des médecins de Naples. Littré, n. 86. 4° Le Lib. de astronomia (Paris, décembre 1297) fut composé pour éloigner les rois et les riches des croyances astrologiques. Plusieurs mss. à Paris, Bibl. nat., lat. 7267a, 15098, 17 822, 17827, Mazarine 1930, à Munich, ms. Hisp. 69, ꝟ. 226, lat. 10 544, 10 569, 10 597. à Cortone, B. Corn., cod. 291, à Saint-Isidore, cod. 1/108. D’après A. Rubiô, p. 27, le texte catalan est au British Muséum.

5° Lib. de nova geometria (Paris, juillet 1299). Mss. lat. à Munich, lat. 10 544, î° 214 et 10 580 ; texte catalan à Palma. A. Rubiô, p. 27 ; Littré, n. 170.

6° Le Lib. de natura (Famagouste, décembre 1301), éd. Palma 1740, est un aperçu de physique. Mss. à Bruxelles. Bibl. royale, lat. 2955, à Paris, lat. 3446 a et 17 823 et à Innichen, VIII, B. 9, ꝟ. 144. Littré. n. 68. 7° Le Lib. de lumine (Montpellier, novembre 1303), éd. Majorque, 1754, étudie les propriétés physiques de la lumière et son symbolisme. Mss. à Oxford, Merton Collège, cod. 89, ꝟ. 159, à Venise, Saint-Marc, 194 a. 240. I. 168, ꝟ. 290 et à Innichen, VIII. B. 16, ꝟ. 47. Littré, n. 87.

8° Lib. de regionibus sanitatis et infirmitalis (Montpellier, décembre 1303), éd. Majorque, 1752. Mss. à Oxford, Corpus Christi Collège, cod. 247, ꝟ. 96 et à Innichen, VIII. B. 14, ꝟ. 75. Littré. n. 85.

9°. Lib. novus physicorum (Paris, 1310), éd. Palma, 1740. Mss. a Venise, Saint-Marc, 192. a. 240. I. 172. f°. 37 et à Innichen, VIII. C. 13, ꝟ. 64 et VIII. D. 1, Î9. 1 13. Littré, n. 60.

ix. ÉCRITS PÉDAGOGIQUES. — ° Le Libre dei ordre de Cavayleria (Majorque, vers 1276), éd. Palma, Obres, t. 1, p. 203-247, est le manuel du chevalier chrétien, tel que le conçut le Moyen Age. Il est divisé en sept parties. La première traite des origines de la chevalerie, la deuxième des devoirs du chevalier, la troisième des épreuves et de l’examen que doit subir l’écuyer qui veut entrer dans cet ordre militaire, la quatrième du cérémonial de la réception, la cinquième de la signification des armes du chevalier, la sixième des mœurs et coutumes du chevalier et la dernière de l’honneur qui lui est dû. Cet écrit a exercé une influence profonde en Espagne. A. Rubiô, p. 28. Une version française ancienne a été éditée à la suite de l’original catalan dans Obres, 1. 1, p. 249-291. Menéndez y Pelayo Origines, 1. 1, p. lxxxvi, M. André, op. cit., p. 74-76. Littré, n. 258.

2° Le Doctrina puéril (Majorque, vers 1275), éd. Palma, Obres, 1. 1, p. 1-199, que Lulle dédie à son fils, trace un plan général d’éducation. Probst, op. cit., p. 174-192. L’instruction religieuse comporte la connaissance des articles du credo, des commandements de Dieu, des sacrements, des dons et des fruits du Saint-Esprit, des allégresses de la Vierge ; l’éducation morale porte sur les lois, les vices et les vertus. Un cycle de connaissance :, naturelles doit couronner cette formation religieuse et morale. R. Lulle préconise fortement l’usage de la langue maternelle et la méthode expérimentale. Cet ouvrage, très populaire, place le bienheureux au premier rang des pédagogues chrétiens. A. Rubiô, p. 28 ; Don Rufino Blanco y Sanchez. Bibliografia pedagogica de obras escritas en castellano o traducidas a este idioma, Madrid, 1910-1912, t. iv, p. iii, et 688-698. Littré, n. 215.

3° Liber proverbiorum (Rome. 1299), éd. Mayence, t. iv. Vaste recueil de 6000 proverbes. Le texte catalan est à Munich, ms. Hisp. 59, et le texte latin à Innichen Y/II. B. 16, ꝟ. 1-44, Munich, lat. 10 546, et Venise, Saint-Marc 115. a. 273. I. 190. Dans ces mss. ainsi que dans les cod. Canonic. 299 et 322 de la Bodléienne d’Oxford et le ms. 190. a. 290. I. 212 de Saint-Marc, l’ouvrage est daté de 1299. D’après le sentiment général des auteurs, J. Rubiô, Los codices, p. 328, il faudrait lire 1296. Néanmoins, il ne me paraît pas impossible qu’en octobre 1299, R. Lull soit passé rapidement par Rome avant de se rendre à Majorque. A. Rubiô, p. 29 ; R. d’Alôs, Los catalogos, p. 70 ; Littré, n. 43.

4° Lib. de mils proverbis (en mer, retour de Chypre. 1302), éd. Rossellô, Obras, p. 383-489. A. Rubiô, p. 29 : Obrador, Viatge, p. 608 ; Littré, n. 259.

5° Le Lib. de consilio (Montpellier, mars 1304). préceptes sur l’art de gouverner. Mss. à Paris, lat. 14 713 et à Munich, lat. 10568. Littré, n. 220.

6° L’Ars consilii (Tunis, juillet 1315), même sujet que le précédent. Ms. Ottob. lat. 1250, 1° 62 r-74v. L’explicit porte cette indication : Istum librum fecit Raymundus primo in arabico et postmodum in romantium translatât et de romantio fecit in lalino poni.

X. ÉCRITS SUR LA CROISADE ET LES MISSIONS. —

1° Lettres au roi de France, à l’Université de Paris et à un autre personnage, écrites à Paris en 1289, éditées par Martène. Thés. nom. anecd., Paris, 1717, 1. 1, p. 13151317.

2° Petitio Raymundi pro coiwersione inftdelium ad Cœlestinum y (Naples. 1294). éd. Mayence, 1. 11. Golubovich. op. cit., p. 373-385 ; Littré, n. 9.