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LOLLARDS — LONGUERUE


dont plusieurs sont reproduits dans Mansi, Concil., t. xxvi : Henri Knighton, Chronicon, dans les Rerum brilannicarum medii eevi scriplores (Rolls Séries), t. xcii, en deux volumes ; Thomas Walsingham, Historia anglicana, ibid., t. xxviii en deux volumes ; Thomas Netter de XValden, Fasciculi zizaniorum M. J. Wicleficum tritico, édit. Shirley, ibid., t. v ; Reginald Pecoek, The Repressor of over much blaming of Ihe Clergy, édit. Babington, ibid., t. xix, en deux volumes.

II. Travaux.

(Ant. Varillas), Histoire du Wicléfianisme, Lyon, 1682, in-12 ; Louis Maimbourg, Hi’sf. du Wicléfianisme, La Haye, 1683, in-12 ; P. M. Grassi, Narratio historica de orlu ac progressa hæresium J. Wicleft, 1707, in-fol. ; V. Wattier, John Wyclgff, sa vie, ses œuvres, sa doctrine, Paris, 1886 ; J. Richard Green, History of the English people, Londres, 1877, t. i, p. 457 sq. ; W.YV. Capes. The English Church in the ft nrteenth and fifteenlh centuries (1272-1486), Londres, 1900, in-16, (c’est le t. m de A History of the EnglishChurch, publiée par W. P.. W. Stepheens et YV. Hunt), voir surtout, c. ix, p. 178-106 ; S. Gardiner, Manuel d’histoire d’Angleterre, Paris, 1905 ; James C.airdner, Lollardy and the Reformaiion in England, 4 vol., in-8°, Londres, 1008-1913.

R. Hedde.

    1. LOMBARD Jean##


1. LOMBARD Jean, controversiste, né à Fribourg (Suisse) en 1648, entré au noviciat des jésuites de Lyon, en 1669, prêcha à la cour Pavent de 1696 et le carême de 1703, s’adonna tout entier aux travaux du ministère et spécialement de la controverse. Son Abrégé des controverses de la Religion, Nancꝟ. 1723, plusieurs fois réimprimé, a été inséré dans les Démonstrations évangéliques de Migne, Paris, 1843, t. xiv, col. 1070-1178. Le P. Lombard, était membre de l’Académie de Lyon. Il mourut à Vienne en 1727.

Sommervogel, Bibliothèque <le la Compagnie de Jésus, t. iv. col. 1018 sq. ; I lui ter, Nomenclator, 3° édit., t. iv. col. 1 in ;, .

P. Bernard.

    1. LOMBARD Pierre##


2. LOMBARD Pierre, voir Pierre Lombard.

    1. LONGO François##


LONGO François, de Corigliano, en Calabre, frère mineur capucin, né vers 1562 et mort à Rome en décembre L625, appartenait par sa profession à la province romaine, où il remplit les fonctions de lecteur et dedéflniteur. il s’en éloigna quelques années pour administrer la province de son pays d’origine, 1612-1615, nous le voyons encore, l’année suivante, visiteur de la province de Lyon, et profitant de ce séjour en France pour confier à un éditeur lyonnais l’impression de son premier ouvrage. Nous avons de lui : Traciaius de casibus réservai i s juxta régulant decretl a tel. record., S. I). papa démentis VIII regularibus preescriptam, Lyon, 1616, in-12 ; Cologne, Toul, 1618 ; Rouen. 1619 ; Tracta tus… in hacsecunda edilioneadeo multi » in locisauctus et locupletatus maxime in quinti casas explicatione, cum brevi traclatu de judicio regulari, al maman opus..-. jure vocart posait, Cologne, 1619 ; Milan. 1020 ; Venise, 1622 : ’irai talus…in haï tertia editione adeo… (aidas et locupletatus, maxime cum explicatione butta In cœma Domim…, Lyon. 1623 ; Milan. 1631 ; Sancli Bonaven lune… Summa theologica ad instar Stunnue I). Thomæ Aquinatis. In gnu non solum en qua sparsim docet Seraphicus Doctor m suum ordinem redacta et cum Angelm Doctorls summa conformata sa ni. verum etiam et omnia dubia ri qua stiones théologies procipua breviter dilucidantur, in fol.. Rome, 1622. Bien que l’auteur, .i i.i fin (le ce volume, dénommé primas tomus prima partis, annonçât que le second volume étail déjà sons presse, l’ouvrage demeura Incomplet il devait ôtre

divise en sepl tomes. Le P. LongO ; i.iil été pressé de

l’entreprendre pour donner une suite au projet qu’avait commencé i exécuter son co nf rère, le P. Tri(† 1599) <|ui n’avait publié que le premier volume i Summa theologica s. Bonaoentura, mais il sem blerail avoir été plus occupé < ! > ses autres travaux pei sonnels. Ce sont le Breviarlum chronologicum pontifl cum et conciliorum omnium qum a S. Petro ad hœc usque nostra tempora celebrata sunt. In quo annuatim pontificum vitæ eorumque constitutiones, … hæreticorum quoque… damnationes confutationesque, schismata, persecutiones…, denique quæcumque insignia in ipsa Dei Ecclesia hucusque acciderunt, breviter sed clore enarrantur, in fol., Lyon, 1623 ; Summa conciliorum omnium quæ a S. Petro usque ad Gregorium X V papam celebrata sunt, in-fol., Anvers, 1623. Après la mort de l’auteur, l’ouvrage reparut avec un appendix omnium conciliorum Galliæ, desumptum ex tribus tomis Conciliorum R. P. Syrmondi…, Paris, 1639, 1645. La somme de Longo est une des sources dont se servit Louis Rail pour sa Summa conciliorum, Paris, 1659. L’auteur en fit un extrait intitulé De conciliis generalibus approbatis ac reprobatis brève compendium, cui etiam ac-essit bullæ In cœna domini brevis explicatio, in-12, Rome, 1624. On possède encore du P. François de Corigliano deux ouvrages spirituels : Orologio spirituale intorno alla Passione di N. S. Giesu Chrisio, in-12, Venise, 1621 ; Orologio spirituale, overo venli quattro meditazioni sopra tutti i principali misteri délia vita délia gloriosa vergine Maria madré di Dio, in-8°, Rome. 1625 ; Le sacré chariot de l’aurore de grâce, ou Horloge spirituel roulant sur vingt-quatre heures, qui sont vingt-quatre considérations sur les principaux mystères de la vie de la Reine des deux, in-8°, Lyon, 1628. Le traducteur anonyme était un confrère de l’auteur, le P. Michel-Ange de Bergon, qui traduisit également d’autres ouvrages italiens.

Silvestre de Milan, Appendix ad tomum III Annalium fr. min. capnecinarum, Milan, 1737 ; Bernard de Bologne. Bibliollieca scriptorum ord. fr. min. capuccinorum, Venise, 1747 ; Hurter, Nomenclator, 3’- édit., t. iii, col. 617.

P. Edouard d’Alençon.

    1. LONGUERUE) Louis du Four de)##


LONGUERUE) Louis du Four de), célèbre érudit et ecclésiastique français (1652-1733). — Né à Charleville, de Pierre du Four, seigneur de Longuerue, il manifesta de très bonne heure une très grande facilité pour les disciplines les plus diverses. Enfant prodige, n’ayant guère plus de quatre ans, il est présenté à Louis XIV, lors d’un voyage du roi à Charleville ; à quatorze ans il commence l’étude des langues orientales. Destiné à l’état ecclésiastique, il reçoit en conimende l’abbaye de Sept-Fontaines de l’ordre de Prémontré au diocèse de Reims, eu 167 1, a laquelle il joignit, dix ans plus tard, celle de Saint-.Iean-du-.Iard. de l’ordre de saint Augustin au diocèse de Sens. Il avait sans doute été ordonné prêtre peu après la collation de ce premier bénéfice ; mais l’on ne voil pas qu’il ait pris les grades théologiques, bien qu’il ait poussé très loin les éludes proprement ecclésiastiques. Il a passé a Paris la plus grande partie de sa vie. travaillant sans relâche aux sujets les plus divers, mais spécialement à l’histoire sacrée et profane, où il élait passé maître. Sa maison était le rende/, vous de plusieurs savants, et l’on y parlait fort librement de Imites sortes île sujets. L’abbé de Longuerue (c’est ainsi qu’on l’appelait d’ordinaire), n’était pas avare de ses connaissân ces. il se plaisait au contraire à donner avec une ext ré me libéralité des renseignements de toute sorte aux savants qui recouraient a lui. (.’est ainsi qu’il entretint un commerce extrêmement suivi avec le cordelier Antoine Pagl et qu’il lui suggéra nombre de remarques qui mit pris place dans les Annotationes critit m ajout ces par cet érudit aux

nah s de Raronius. Le Qui en et ail aussi en fort bon tenues.iver l’abbé de I onguerue el lui dut bien des remarques précieuses. Par contre, Richard Simon n’eut jamais le don de lui plaire, et Longuerue exprime plus d’une fois sur le compte’h lillustre critique des remarques toit déplaisantes. D’ailleurs, si l’abbé prodiguait volontiers son érudition.

il possédai ! un sentiment très ii de s.i supériorité et