Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 9.1.djvu/322

Cette page n’a pas encore été corrigée

629

LIBÉRALISME CATHOLIQUE - LIBERATUS

(330

É. Ollivier, L’Église et l’État au concile du Vatican, 2 in-12, Paris, 1879.

Quatrième période (1878-1903). — 1° Journaux et revues très nombreux ; en particulier l’Univers, la Vérité française (1893), la Croix (1883), la Libre Parole (1892), [’Autorité (1892), le Correspondant, les Études religieuses, la Quinzaine, la Revue des Deux-Mondes, surtout depuis 1895, la Revue du clergé français, les Questions actuelles, la Semaine rrligieuse de Paris et les organes de la démocratie catholique ou du mouvement social chrétien cités plus haut.

2* Biographies. — O’Reilly, Vie de Léon XIII (traduct. de L’anglais), 1887 ; T’Serclacs, Léon XIII, son action poliligue, religieuse et sociale, 2 in-8°, Lille, 1894 ; G. Goyau, arr. Léon XIII, col. 334-359 ; Mgr Baunard, Vie du cardinal Laoigerie, Paris, 1895 ; Tournier, Le cardinal Lavigerie et son action politique, Paris, 1913 ; Mgr Baudrillart, Vie de Mgr d’Hulst, 2 vol., 1912-1914 ; Paguelle de Follenay, Vie du cardinal Guibert, Paris, 1893 ; Mgr Ricard, Mgr Freppel, Paris, 18J2 : Baissonnot, Le cardinal Meignan, Paris, 1899 ; Lacointa, Vie de S. E. le cardinal Dcsprez, Paris, 1897 ; Renard, Le cardinal Mathieu, Paris, 1925 ; Carlo Pratt, Papes et cardinaux de la France moderne, trad. Carrère, Paris, 1920 ;.J. Pion, Le comte de Mun, sa vie publique, Paris, 1923.

Ouvrages plus généraux.

Ilanotaux, op. cit., t. iv ;

I.ecanuct, op. cit., t. II, Pontifical de Léon XIII ; F. Despagnet, La République et le Vatican, 1870-1906, Paris, 1906 ; Spuller, L’évolution politique et sociale de l’Église, l’aris, 1893 ; E. Barbier, Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France, 1870-1914 ; J. Bourgeois, Le catholicisme et les questions sociales, 1867 ; Ch. Calippe, L’attitude sociale des catholiques français au XIXe siècle, 1911-1912, t. m. Les tendances sociales des catholiques libéraux ; Léon Grégoire (G. Goyau), Le pape, les catholiques et la question sociale, 2’édit., 1905 ; G. Goyau, Autour du catholicisme soeiul, 1 vol., Paris 1897-1899 et L’Église catholique dans la France d’aujourd’hui, 1922 ; de Mun, Discours, 7 vol., 1888-1904, I.<i conquête du peuple, 4’édit., 1907, Ma vie sociale, V édit., 1909 ; M. Tu rmann, Le développement du catholicisme social, 2e édit., 1909 ; L. Cousin, Vie et doctrines du Sillon, s. (I. (1905) ; G. Wcill, Histoire du mouvement social en France, 1852-1924, c. xix, Le mouvement social chrétien ; Klein, Le mouvement néo-chrétien, 1892 et Nouvelles tendances, 1892 ; Maumus, Les catholiques et la liberté politique ; Fonsegrive, Regards en arrière, 1908 ; Dabry, Les catholiques républicains, 1905 ; Gayraud, Les démocrates chrétiens ; Baudin, Autour de la politique île Léon XIII, nouv. édit., H

Sur la doctrine ou sur la thèse. — Les recueils des actes

pontificaux, de Grégoire XVI, Pie l. Léon XIII, Lie X

et Lie XL Encyclique Quas primas. Il décembre 1925 ; Cardinal Billot, Tractatus de Ecclesia Christi. 2 vol. 1909,

1910, i. iii, ! >< habitudine Ecclesiæ ml civilem societalem et les théologiens et eanonistes modernes ; d’Hulst, Conférences.

1901, et notes ; le droit chrétien et le tirait moderne, déjà

signalé ; les Œuvres du cardinal Lie ; Yves’le la Brière, lltet présentes de l’Église, 1° série, 1915 ; Dictionnaire apologétique, ait. Libéralisme par c. de Pascal.

C. Constantin’.

    1. LIBERATORE Matthieu##


LIBERATORE Matthieu, jésuite italien, né a Salerne eu 1810, revu dans la Compagnie de Jésus en iH’id. enseigna la philosophie au collège de Naples

de 1836.i 1849, puis la théologie, et lit partie de la

rédaction de la Civillà CalloHca, a Rome, où il mourut en 1892. Il a laissé un nombre considérable d’écrits sur divers s U jets. Son grand mérite es1 d’avoir consacré un éclatant succès tous ses i ITorts à la restaura

tion des éludes de philosophie seolast [que. C’était. I il a la lui de ses jours, folie île l’eut reprendre.

Il débuta par ses înstltutiom, i metaph[

Nap 1842, si souvent rééditées et violemment

I. iv Kernardo de Capannoii comme un

ir aux doctrines rosminiennes. Vinrent ensuite :

unis naturse elementa, Naples, 1846 ; P/-//

tutlone » philosopha., -. Rome, 1860 1861, qui sont une

m des oir, édents a l’enseignement

triennal des école, ; hrllu ronoseeiru intellediuile.

Moine. 1857 1858 ; Del compoêloumano, Lomé. 1862, ’raduit en français ; OptucuH vat

. Lu Cliirs, , r lu StalO, Naples. 1871, traduction

française, en 1877 ; Del diritlo pubblico ecclesiastico Rome, 1887, traduit en français par Onelair, Paris. 1888 ; Spicilegio, Naples, 1877. — Ses innombrables articles dans la Civiltà s’attaquent à toutes les erreurs modernes : ontologisme, rationalisme, libéralisme, etc. Aucun écrivain catholique n’a lutté, au siècle dernier. avec plus de vaillante et féconde activité pour la défense de l’Église et de la vérité.

Sommervogel, Bibliolhègue de la Compagnie de Jésust. iv, col. 1774-1803 ; Huiter, A’omenrfafor, 3e édit., t v. col. 1488-1491 ; Civiltèi callolica, 1892, série XV, t. iv, p.352360.

P. Bkrnard.

    1. LIBERATUS##


LIBERATUS, diacre de Cartilage (VIe siècle). — L’on sait peu de choses de sa vie.En 536, il accompagne à Rome les évêques Caïus et Pierre chargés de porter au pape la lettre synodale du concile tenu à Carthage aussitôt après la conquête byzantine. Mansi, Concil., t. viii, col. 849. Sur la date de ce concile, voir Hefele, Hist. des Conciles, trad. Leclercq, t. n b, p. 1136. Le pape Agapet I er mentionne le diacre dans la réponse qu’il adresse à l’évêque de Carthage Réparatus. P. L., t. lxvi, col. 45 C. Quand éclate, à partir de 544, la controverse des Trois-Chapitres, Libératus seconde de tout son pouvoir son archevêque Réparatus, qui a pris nettement position pour défendre le concile de Chalcédoine : il a dû le suivre à Constantinople où celui-ci a été convoqué, avec d’autres Africains, par le basileus, en 551. Réparatus, que rien ne peut faire céder, est finalement accusé d’un crime inventé, deposé et interné au couvent d’Euchaïta dans le Pont (552). Au moment de la clôture du Concile de 553, auquel le malheureux pape Vigile a fini par acquiescer, les Africains demeurés irréductibles sont châtiés par l’impitoyable Justinien. Libératus va rejoindre à Euchaïta son ancien éveque, qui y mourra dix ans plus tard, 7 janvier 563. Ces divers renseignements dans Victor de Tonnéna, Chronicon. an. 552-563, P. L., t. lxviii, col. 959-962. Alors sans doute Libératus put quitter le Pont et rentrer en Afrique, où nous le perdons désormais de vue. S’il était archidiacre de Carthage en 536, il était certainement un vieillard en 563, et il n’a pas dû survivre fort longtemps à son maître.

Libératus n’a pas seulement combattu par la parole dans l’affaire des Trois-Chapitres : comme Facundus d’Hermiane, comme Victor de Tonnéna el d’autres, il a pense que l’histoire générale des controverses christologiques éclairerait le point en litige, à savoir la prétendue culpabilité de Théodore de Mopsueste, de Théodoret et d’Ibas, qu’elle ferait ressortir les continuelles intrigues des nionophysiles contre les décisions de Chalcédoine. De cette préoccupation est né le Breviarium causa’nestortanorum et eulychianomm. P. L., t. I.xviii, col. 963 sq. (/est une histoire

volontairement concise des luttes christologiques depuis l’accession de Neslorius au Irène patriarcal de Constantinople ( 128), jusqu’à la condamnation défini tive des Trois-Chapitres par Justinien et le V’concile œcuménique (553). L’auteur se place délibérément sur un terrain qu’il juge inattaquable, i Bavoir les

décisions de Chalcédoine. Connue le I Y’concile, il

dit anathème a Nestorius ; comme lui.il Innocente Théodoret et [bas ; connue les chalcédoniens authen tiques, il Interprète d’une raçon bénigne les points

contestables île la I « ntiochienne <e sont les

partisans de Nestorius, dit-il, qui « ni plus on moins

iré les i iii-.es de i llodore <uT tri et dt I dore de Mopsueste, </ » contra Funomiutn ci ipolUnarem untiu notarié atsertore » llbroa composucrant. duo » i~ ChrMo o$tenrientes natura » in una pet (quod Neëlorltu sir non d. col. 990. S’il

est Indulgent aux Antlochiens, libératus est sévère