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isui. I

ITALIE. ET T RELIGIEl X

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5° Œuvres douteuses. — Hurtcr. Xorwnclaior, t. n. col. 1222, cite parmi les œuvres d’Isidore de Isolanis un traité Conlm fralrem Weronymum hæresiarcham, libellas et processus s. I. et a. (1499). Nous regardons cet ouvrage comme douteux : 1. à cause du silence des sources les plus anciennes : 2. parce que, si lsolani est né vers 1477, on admettra avec peine qu’il ait lancé ce libelle, à^e tout au plus de vingt ans. Argelati lui attribue aussi, sans préciser davantage, un ou rage intitulé De oiris illuslribus ord. prsed.

Aux ouvrages cités par L". Chevalier, Répertoire. Biobtbltographie, t. i. col. 2286, ajouter les suivants : Cave, De terlptoribm eecles. sme..xvi ; Ghlllnl, Theat. d’Iutomini letter., t. ii, p. 170 ; Echard, Scriptorei ont. prted., Paris, 1719-1721, t. ii, p. 43, 50 ; Hurter, Xomenclator, Inspruck, 1906, t. ii, col. 1222 ; Annie dominicaine, Lyon, 1906, novembre, t. ii. p. : îo- : 12 ; Dr. F. Laucbert, Hist. Jahrbuch, 1907, p. 103-108 ; DU Ualtenisehen literarischen Gegner Luthers, FribourK-cn-Hri-pau, 1912, p. 200-210.

P.-M. SCHAFF.

    1. ITALIE##


ITALIE. D ; ms un premier article nous examinerons l’état religieux de l’Italie, et, dans un second, les publications des auteurs catholiques, en ce pays, sur les sciences sacrées.

I. ITALIE. ÉTAT RELIG IEU X. 1. Statistique confessionnelle (col, 115). II. Divisions ecclésiastiques (col. 118). III. Situation juridique de l’Église catholique (col. 138 ». IV. Établissements de haute culture ecclésiastique et séminaires (col. 149). V. Instruction publique (col. 161). VI. Religieux et religieuses (col. lb">) VII. Œuvres de zèle (col. 167). VIII. Institutions charitables (col. 170). IX. Action politique des catholiques italiens (col. 177). X. Œuvres sociales, (col. 183).

I. Statistique confessionnelle. — 1° D’une superficie de 286 648 km*, un peu plus de la moitié de celle de la France, l’Italie avait, à la fin du xix° siècle, une population de 33 476 000 habitants, avec une moyenne de 1 t.’i I abitants par kilomètre carré. Malgré l’émigration assez, considérable, cette population augmente de 500 000 individus par an. Cf. Bolleltino dell’emigrazione, publié par le ministère dès affaires étrangères, in-8°, Rome, 1902-1914. Censimento délia popolazionedel Regno d’Italia, in 12, Rome, 1871-1914.

2° La religion catholique csi la religion d’État, et les autres cultes s<uii simplement tolérés. D’ailleurs, a la fin du xix c siècle, le nombre des protestants ne dépassail luite ('>."> « MMt. C’étaient surtout des vaudois (20 000 environ), que l’on rencontre principal)

dans les vallées des Alpes piémontaises, aro

meni de Pignerol. Leur nombre tends muer.

par l’émigration dans la république Argentin ont.i Florent e, une école vaudoise de théoloi ii laquelle l meni est donne en italien. Cl

letlino délia missione délia Chiesa evan Idese,

in-8°, Rome, publication périodique, commencé 1886 et continuée depuis.

, ils n’étaient que 37 000 em iron, dans toute l’Italie. oici comment ils était répari is, i les ^ nies :

i 40 i In : i i à Livourm

lif.u : 1 700 Ferarre ; ncône ; tin millier à Naples ; toue el à Padoue, el des roupes d( dispersés en dl ers lieux. Leur ghetto de Ri ni

assez mal laine, ni si plus qu’un s. ui enir. depuis ISS 7.

ehiiires sont I le ch( ise, relal l ement au

de la population Italie l’on

considérer, meni i Ique.

3° i m dizaine d’années après, les r i is par l’Annuario stalistico

Italiano ; i l’anno 1912. publié à Rome, par les soins

de la Direzione générale delta Statisticae dei Lavoro, ces proportions s’étaient un peu modifiées. On y lit que, d’après le recensement officiel, fait le 10 juin 1911, la population se composait de 34 686 689 habitants, correspondant à une moyenne de 120 par kilomètres carrés. Le nombre des Italiens résidant en dehors du royaume s’élevait, à cette époque, à 5 557 764. L’Annuario officiel ne donna, cette année, aucun chiffre spécial par rapport à la religion professée, alors, par les Italiens. Les journaux suppléèrent, en partie, à cette lacune, en donnant des chiffres, qu’ils présentèrent comme exacts. Les voici, tels qu’ils parurent, en particulier, dans la Perseveranza, en décembre 1913, et dans le Cittadino de Gênes, du 3 janvier 1914, suivant l’Annuario Bompard : juifs, 48 900 ; protestants, de diverses sectes, 78 850. Cette augmentation, d’après Rodolfo Benini, Dcmografta italiana rull’ultimo cinquantennio, in-8°, Milan, 1911, proviendrait, non pas précisément de l’activité de la propagande sec I aire, mais surtout de l’arrivée de coreligionnaires, venus de la Suisse, de l’Angleterre et de l’Allemagne.

Suivant l’Annuario slatistico Italiano per l’anno 1914, in-8°, Rome, 1915, la population, en trois ans, avait augmenté de plus d’un million, et s’éleait à 35 597 784. Les juifs n’auraient été, en 1911, que 34 324, tandis que le chiffre des protestants, de diverses sectes, se serait élevé à 123 253. Les juifs ne font pas précisément de prosélytes, et se contentent d’être largement représentés dans la haute banque, les universités et le parlement ; mais les diverses sectes protestantes font une propagande effrénée, et n’éqargnent rien, pour arracher les âmes à l’Église catholique.

Par les moyens de tout genre qu’ils emploient, les protestants ne réussissent, certes, pas à faire des Italiens, des adeptes convaincus de leurs sectes, mais ils font des apostats, surtout parmi les populations pauvres et simples, spécialement en Sicile, où il y a le plus de ces soi-disant protestants, à savoir 16 220, principalement dans les provinces de Catane, de Syracuse et de Caltanissetta. On en compte aussi un nombre relativement considérai le dans la l’ouille : 13 550. Ces deux régions sont donc les plus infestées du prosélytisme protestant. C’est là, surtout, que se font le plus de conversii ns apparentes au protestantisme, par la force de l’or et de l’argent des sociétés évangéliques, anglaises et américaines, comme le remarquait récemment Luigi Luzzati, dans le Carrière délia Sera, du’il mai 1911. L’auteur oe l’article en

te la raison ; c’est que, dit-il. dans ces paj s (Angleterre et Amérique), la foi qui prie, est la foi qui paye : A ; /nie che prega, è la /ede che paga. Sur 10 000 habitants, il y a, en moyenne, 114 protestants, dans la province de Caltanissetta : 102, dans celle de Bari ;

lans celle de Foj ia ; 65, 5 dans [celle de Catane. dans celle de Syracuse. Mais, sut le propagande protestante

mente le nombre des indifférents, ce à quoi elle est l’influence désastreuse des écoles Iniques, qui détruisent, dans la jeunesse, les sentiraie, quand l’éducation familiale i lée pas, i l’action néfaste de certains mail res sur les nou elles néral ions.

i ni dej’. h aussi du nombre croissant de ceux

qui adhèrent, de nom, aux diverses se.’les. est l’émi u des Palans en pays protestants, d’où ils

reviennent, si estants, du moins indif ns a la religion de leurs pères. A New York, par exemple, il j a dix-neul tem] les, où le i service se rail pour les italiens, eu loir propre langue. Dans un lies grand noi illes des États-Unis, il y a un

temple de lanl les diverses sectes prennent