, s : ï JEAN SAINT), ORIGINE ET CARACTÈRE DES ÉPITRES JOHANNIQUES 584
1897, t. i ; Motïatl, The historieal N. T., Edimbourg, 1901 ; von Soden, l’rchristiche Literaiurgeschichie, Berlin, 1905 ; Clemen, Die Entstehung des N. T., Leipzig.1912 ; Knowling, Literarii Criticism <>/ the N. T., Londres. 1908 ; W’endland, Die urchristlichen Lileraturformen, Tubingue, 1912 ; J.Weiss, LUeraturgesehichie des N. T. (Die Religion in Geschichte und Gegenwart). 1912 ; Mllligan, TheN. T. Documents, Londres, 1913 ; Jones, The S. T. in thetwentiethCenturg, Londres, 1914.
2 Êtudt s spéciales. — Articles sur l’évangile de saint Jean dans Diet. de la Bible (Mangenot) ; Hastings, Diet. o/ the Bible (Strong et Reynolds) ; Diet. o/ the Christ und the Gospels (Strachan), favorables à l’authenticité, dans Die Religion in Geschichte mut Gegenwart (Bousset) et Encyclopa-dia biblica (Schmiedel), contre l’authenticité. — 1. Les meilleurs travaux catholiques en faveur de l’authenticité et de la valeur historique du quatrième évangile sont ceux, déjà cités, de Cammerlynck, de Lepin et de.Jacquier. A signaler encore : Nouvelle, L’authenticité du quatrième évangile et la thèse. de M. Loisg, Paris, 190.j ; Dausch, Das Joiumnesevangelium, seine Echtheit und Glaubwùrdigkeit, .Munster, 1909. — 2. -Von catholiques favorables à l’authenticité : Sanday, Aulhorship and hislorical character o/ Fourth Gospel, Londres. 1872 ; The criticism o/ the Fourlh Gospel, Oxford, 1905 ; Wuttig, Das Johanneische Ev. und seine Abfassuhgszeit, Leipzig, 1897 ; Evans, St John the author o/ tlte fourth Gospel, Londres, 1888 ; Drummond, The character and authorship of the fourth Gospel, Londres, 1903 ; Ilaussleiter, Die Geschichtlichkeit des Joli. Eu., Leipzig, 1903 ; Robinson, The hislorical character of SI John’s Gospel, Londres, 1908 ; Aswith, The hislorical value of the fourth Gospel, Londres, 1910 ; Brooke, The hislorical value of the fourlh Gospel, dans Cambridge Biblical Essays, 1909 ; Scott-Moncrieff, St John, Apostle, Evangelisl and Prophet, Londres, 1909 ; Bert, Das Evangelium des Johannes, GUtersloh, 1922. - 3. Critiques défavorables à l’authenticité et à V historicité : Thomas, Die Gcnesis des Joh. Ev., Berlin, 1882 ; Jacobscn, Vntersuchungen iiber das Joli. Ed., Berlin, 1883 ; O. Holtzmann, Das Joh. Evangelium, Darmstadt, 1887 ; Kreyenbùhl, Das Ev. der Wahrheit, Berlin, 1900 ; J. Réville, Le Quatrième évangile, son origine et sa valeur, Paris, 1901 : Wrede, Charakter und Tendenz des Joh. Ev., Tubingue, 1903 ; Burkitt, The Gospel Jlisiory and its transmission, Edimbourg, 1900 ; d’Alma, La controverse du quatrième évangile, Paris, 1908 ; Bacon, The fourtli Gospel in research and debatc, N’ew-1 laven, 1910 ; Schwartz, ien im vierten Ev., Gœttingue, 1907-1908 ; Goguel, Les sources du recit johunnigue de la Passion, Paris, 1910 ; Spitta, 7> « v Johannesevangelium als Quelle der Geschichte Jcsu, Gœttingue, 1910 ; Wendt, Schichten im vierten Ev., Gottingen, 191 1 ; Ovcrbeck, Johannesevangelium, Tttbingen, 1911 ; Gardncr, The Ephesian Gospel, NewYork, 1915 ; Latimer Jackson, The Problem of the fourth Gospel, Cambridge, 1918 ; Bumey, The aramaic origin of the fourth Gospel, Oxford. 1922.
III. ÉTUDES sur la personne DE SAINT JEAN ET LA doctrine DU QUATRIÈME ÉVANGILE. —
1° Sur la vie de saint Jean : Baunard, L’apôtre S. Jean, Paris, 1892 ; Fouard, S. Jean, Paris, 1901 ; Fillion, S. Jean l’Evangélistc, sa vie, ses écrits, Paris, 1907 ; Pirot, Saint Jean, Paris, 1923.
2° Sur la doc tri ne <lu quatrième évangile. — 1. Ouvrages généraux : toutes les théologies du N. T. et spécialement i Reuss, llist. de la théol. chrétienne à l’âge apostolique, Strasbourg, 1884 ; B. Weiss, BibliSChe Théologie des A’. T., Berlin, 1868-1903 ; Beyschlag, Neutestamentliche Théologie, Halle, 1X91-1890 ; Bovon, Théologie du.V. 7’., Lausanne, 1X91-1893, 1. 1 et n ; Holtzmann, Lchrbuch des neutestamentlichen Théologie, Fribourg-en-B., 1890 ; Adeney, Theology of Hic IV. r., New-York, 1894 ; Stevens, Theol. « I the A. 7’., Edimbourg, 1899 ; Feine, Theol. de* A- 1-, Leipzig, 1910 ; Schlatter, rheol. des A. T., 2° Part., Stuttgart, 1910 ; YVeinel, Biblische Théologie des A. T., Tublngue, 1913. Aussi Us ouvrages généraux sur l’âge apostolique spécia, i : Weizsftcker, Da » ni", si. Zeitalter, Fribourg-en-B., 1890 ; Pflelderer, Das Urchristentum, 2 « édlt., Berlin, 1903, Me Giffert, History of Christianitg m the Apostolical age s Edimbourg, 1897 ; Ropes, The Apostolic Age in the Ughi nf Ihe modem Criticism, 191)0.
2. Études sur la théologie de saint Jean, —a) Études générales. — B. Wciss, Der johanneische l.chrcbgrifl in Setnem GrundziigenunUrsucht, Berin, l862 ; Stevens, TheJohannlne Theology, New-York, 1895 ; Scott, The Fourth Gospel, ils propose and theology, Edimbourg, 1908 ; Inge, The Théology o/ Hic fourth i.os, , , -i (dans Cambridge Biblical Essays), 1909, et art. John (Gospel of) : contents, dans Dicf. of the Christ and the Gospels ; B. Smith, The Johannine Theology (dans The parttng of the Roads), 1912 ; Brassac, Me nuel biblique, t. iii, Paris, 1913, p. 779-789. — b) Etudes spéciales. — Titius, Die Joh. Anschauung unter dem Gesichispunkt der Seligkcit, 1900 ; Johnston, The Philosophy of the Fourth Gospel, Londres, 1 909 ; Baldensperger, Der Prolog des vierten Evangeliums, Fribourg-en-B., 1898 ; Grill, Unlersiic/iu.iffen uber die Entstehung des vierten Evangeliums, Tubingue, 1902 ; Krebs (cath.), Der Logos als Heiland im ersten Jahrhundert, Fribourg-en-B., 1910 ; d’Alma, Philon d’Alexandrie et le quatrième évangile, Paris, 1910 ; Lebreton, op. cit. ; Swete, The lloly Spiril in the A. T., Londres, 1909 ; Goguel, La notion iohannique de l’Esprit, Paris, 1902 ; Wendt, Die Begriffe Fleisch und Geist im biblischen Spræhgebrauch, Gotha, 1878 ; G. Wetter, Der Sohn Gottes, Vntersuchung iiber den Charakter u : ul die Tendenz des Joit. Eu., Gœttingue, 1916 ; Buchsel, Der Begriff der Wahrheit in dem Ev. und in den Briefen des Johannes, GUtersloh, 1911 ; Monse (cath.), Johannes und Paulus, Munster, 1915 ; Frey, Le concept de « vie » dans l’évangile de saint Jean, dans Biblica, 1920, 1. 1, p. 37-58 ; 21 1-239. — Sur l’eucharistie dans le quatrième évangile, voir la bibliographie a la fin de l’article Eucfahistik D’APRES LA SAINTE ECRITURE, t. v, col. 1120-1121.
III. ÉPITRES DE SAINT JEAN. —
Les trois épîtres johanniques appartiennent à ce groupe d’écrits du Nouveau Testament, qui, dès le temps d’Eusèbe, formaient un recueil distinct, et qu’on désignait dès lors sous le nom d’épîtres catholiques, parce qu’elles ne sont pas adressées à une église déterminée et à un cercle restreint de lecteurs. Tel est bien le caractère de la première épître johannique qui n’a ni titre. ni nom d’auteur, ni formule d’adresse au début, ni salutations à la fin. Les deux petites épîtres qui la suivent dans le canon du N. T. ont un caractère beaucoup plus personnel et la forme de lettres privées, mais on ne les a pas séparées dans le recueil des écrits apostoliques de la grande épître à laquelle elles se rattachent nettement. On étudiera successivement
I. L’origine et le caractère des épîtres johanniques.
II. Leur doctrine (col. 580).
I. Origine et caractère des épîtres johannique.
1° Objet et contenu. —
1. La 1e" Joannis. —
Si l’auteur de la première épître ne répétait douze fois qu’il écrit : ypâçto û(xw, rien n’indiquerait que cette sorte d’homélie soit une lettre. De fait c’est une instruction dogmatique et morale, qui ne vise pas une catégorie particulière de lecteurs, et ne semble pas avoir été inspirée par des circonstances spéciales, mais qui a dû être adressée au cercle de chrétiens, pour qui avait été écrit d’abord le quatrième évangile, afin de mettre en lumière les applications pratiques de la doctrine contenue dans cet évangile. On ne peut découvrir dans cette épître un plan bien marqué. Klle est constituée par le développement de quelques thèmes, qui s’entremêlent, se répètent à plusieurs reprises, avec des variantes et des compléments, sans que les idées s’enchaînent suivant un ordre proprement logique.
Le but que se propose l’auteur est le même que celui du quatrième évangile : assurer le salut des destinataires de l’épître par l’union au Fils de Dieu. i, 2-i : v, 13. Pour cela, il combat Les fausses doctrines sur la personne de Jésus-Christ, qui commençaient à se répandre et risquaient de séduire les fidèles. A deux reprises, ii, 18-28 et iv, 1-6, il dénonce, en les qualifiant d’antichrists, les faux frères, les faux prophètes qui propagent le mensonge, et les termes employés pour désigner ces doit nues erronées semblent bien indiquer qu’elles étaient apparentées au docétisme gnostique, qui niait l’Incarnation. D’autre part, le dernier mol de l’épître, v. 21, est pour mettre en garde les n contre le culte des fausses divinités, ce qui montre que les destinataires directs de La lettre étaient des chrétiens sortis de la gentilité. Mais il ne suffit pas de
