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215 ITALIE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES, TEMPS MODERNES 216

Grégoire Brimaticci, né en Étruric, dominicain, Expositio Utlrralis omnium Epistolarum S. l’auli, in-4o, Venise, 15(34. Sixte de Sienne, dominicain, Bibliothrra sancta, 2 in-fol., Venise, 1960, ouvrage d’une 1res grande érudition sur tout ce qui a rapport aux saintes Écritures, et, pour ce motif, souvent réimprimé. Cumirano, franciscain, de Feltre, Conciliatio locorum totius Scripturw qui inter se pugnare videntur, 3 in-8o, Paris, 1556-1558 ; Anvers, 1557 ; Douai, 1623, etc. Jean M&TÏeBoli&nus, ExpositioEuangelii S. Marri, in-. 10, Venise, 1570. Pierre Capossacchi de Pantaneto, franciscain, In Canticum canticorum et Apocalypsim observatio, in-fol., Florence, 1572, 1586. Un très grand nombre d’autres auteurs publièrent, à cette époque, des commentaires sur diverses parties des Livres saints.

2o Patrologic.

Parmi ceux qui, au xvie siècle, s’occupèrent d’éditer les œuvres des saints Pères, de les traduire, ou de les expliquer, citons Zénobe Acciajoli, dominicain d^ Florence ; Georges Cribelli, prêtre de Milan ; Etienne I’olcini, chanoine de cette même ville ; Boniface Simonetta ; Taddée L’goleto, de Parme ; Agapit.de Vicence, chanoine régulier de Latran ; Jean Matthieu Giberti, de Païenne, évêque de Vérone ; Augustin Sostheneus Fregosus, de Gènes, augustin ; Jean Ricutius Vellinus, de Camerino, conventuel ; Ambroise Ferrari, de Milan, bénédictin ; Victor, évêque de Rieti ; Jean Charles Bovio, de Bologne ; Pierre François Zino, de Vérone ; Latinius, de Viterbe, très estimé de Baronius qui lui attribue des yeux de lynx, pour découvrir les fautes ; Félix Peretti, si connu ensuite, sous le nom de Sixte V, et qui, étant, cardinal, édita les œuvres de saint Ambroise, 5 in-fol., Rome, 1580-1585, etc.

3o. Théologie scolastique. — De nombreux théologiens travaillèrent, à cette époque, à répandre les doctrines de saint Thomas d’Aquin. Parmi eux, nommons Vincent Bandellus ; Reginald de Montoro, sicilien ; Eustache de Platca, de Bologne ; Corneille Sambucus, de Vérone ; Matthieu de Sicile ; Michel Saraveti, de Pietra Sancta. Guillaume Farinone, augustin, régent des études à Padoue, publia : Conciliatio controversiarum inter D. Thomam et.Egidium Colum/uim, in-4o, Padoue, 1514. Jean Basadonna, patricien de Venise et ambassadeur de cette république auprès du Saint-Siège, Dialogi 5 theologici, in-4o, Venise, 1518. Jérôme Visconti, de Milan, dominicain, De obligatione paputi ; utrum scilicet papa se obligare possit dominis eardiiurfibus vel aliis, volo et juramento, in-4o, Paris, 1512 ; l’auteur se prononce pour l’affirmative. Thomas de Vio, si connu sous le nom de Cajétan, à cause de son lieu d’origine, peut-être le plus subtil des scolasliques, général des dominicains, et cardinal. Outre de nombreux ououvrages de philosophie, il composa son célèbre Commentarium in S. Thomas Summum theologicam, 4 in-fol., Lyon, 1540, 1541, 1552, 1558, très souvent réédité dans la suite, a Rome, Venise, etc. On a, de luiaussi, de nombreux Opuscula théologien, dans lesquels sont traitées de nombreuses questions

théologiques, et réfutées beaucoup d’erreurs, entre

autres, celles de Luther, 3 in-fol., Lyon, 1562, 1581. Home, 157(1 ; Venise, 1588, 1594, 1596 ; Anvers, 1612, etc., ete ; De auctoritate papæt concilii utraque invicem comparata, ln-4°, Rome, 1 51 1 ; Cologne, 1512 ; De diitina potiliflcalUS romani pontifleis institulmnr ri auctoritate, Cologne, 1521 ; Milan, 1521 ; De indulgentiis ; Decon/essionc venialium et omnium mortalium ; Dr rfjectu dbsolutionis sacramentalis ; De thesauro indulgrntiarum ; De. sarramentis ; De missæ sacriftcio et ritu advenus luiheranos, Home, 1531 ; Dr flde et operibns advenu » novalores, Home, 1532 ; De communionr sub utraqur spreir ; De inooealione

sanetorum, Rome, 1531. Il composa également de nombreux commentaires sur 1 Écriture sainte, mais qui sont beaucoup moins estimés que ses œures philosophiques et théologiques. Voir t. ii, c< 1. 13*13 ; q. Un digne émule de Cajétan est François Silvestre P’errariensis, ainsi appelé, de Fcrrare, sa patrie. Son commentaire sur la Summa contra gentiles de saint Thomas d’Aquin, est resté classique. On a de lui aussi de nombreux commentaires sur les livres d’Aristote ; de plus : De conrrnirntiu institutorum romaine Ecclesite adi’ersus Lutherum de hoc pessime sentimli iii, Rome, 1525 ; Venise, 1525 ; Paris, 1552. Gilles de Viterbe, général des augustins, Commentarii in I libr. sententiarum. Voir t vi, col. 1365 ?q. Jérôme Gadi, conventuel de Bologne, Commmtaria in Qucdlibeta Joannis Scoti, Bologne, 1513. Laurent de Brescia, Isagoges in Joannis Scoti formalitates, in-.S". Brescia, 1537 ; Venise, 1588. D’autres franciscains écrivirent aussi a cette époque, pour soutenir et propager les doctrines de Scot. Jérôme Maripetri, d’une noble famille de Venise, franciscain, Summa divinarum ac naturalium difjicilium qu : rstionum r in-fol., Venise, 1506. Isidore de Isolanis, dominicain de Milan. Dr œternitaie mundi contra averroistas, in-8o, Pavie, 1513, 1522 ; Dispulationes catholicæ quinque, de igné inferni ; de igné purgalorii ; de modo rrmissionis per indulgentias, etc., in-fol., Milan ; Pavie, 1522 ; Lyon, 1580. Jean François Poggio Bracciolini, chanoine de Florence, De potestate papæ et concilii. Dominique Jacobatius, ou Giacobacci, Tractatus de concilio, Borne, 1538 ; ouvrage classique, plusieurs fois réédité, et inséré dans diverses collections, telles que celles de Labbe, de Hoccaberti, etc. Antoine Beccaria, de Ferrare, et Paul Manna, de Crémone, l’un et l’autre dominicains, composèrent des commentaires sur les œuvres de saint Thomas. Ambroise Catharin, dominicain, dans le monde Lancelot Politi, d’une noble famille de Sienne, Apologia pro veritate catholicæ atque apostolicas fidei ac doctrines adversus impia ac valde pestifera M. l.ulhrri dogmata, ad Carolum imperatorem, Florence, 1520 ; Excusatio disputaiionis contra Lutherum, in-4o, Florence. 1521 ; Spéculum hærcticorum, Home, 1532 ; Lyon’, 1541. Il publia aussi un grand nombre d’opuscules théologiques, Lyon, 1542, etc. A la même époque, beaucoup d’autres auteurs traitèrent des sujets particuliers de théologie, tels que Jean François Canicnc, de Pérouse ; Jérôme Mendrisi, servite ; François Homeus, dominicain ; Jérôme de Fornariis.de Pavie ; Antoine Marrapha, d’Apulie ; Barthélémy Spina, de Pise ; Philippe Archinti, de Milan, archevêque de cette ville ; Vincent d’Aquila, conventuel de Bologne. Contre les hérétiques de ce temps écrivirent spécialement Jean Ange Arcimboldi, d’une noble famille de Milan, Catalogus hnrclicorum. Milan, 155 1 : Benoit de Castro Sangri, bénédictin du Monl-Cassin, De hwresibus et luvresiarehis, Venise, 1544 ; De < insuris ecclesiasticis, Venise, 15 12. Berard Bonjean, évêque de Camerino, Epitome in universam Summam théologies S. Thomas, Venise, 1561. Jean Paul Donnât, carme de Florence, Solutiones < </ contradictiones in diclis Arislotelis ri l). Thomas, Jean Ballaini, conventuel d’Andria, « tans le royaume de Naples, Jacques Malafossa, franciscain de la province de Turin, Christophe de Padoue, général des augustins, Jean Bologni, de Païenne, méritent aussi une mention spéciale, parmi les théologiens scolastiques de la fin du jtvr 1 siècle. Vincent Justinien, général tics dominicains et cardinal, publia les Opéra omnia S. Thomir, 14 in-fol., Home, 15701571, édition estimée, quoique plusieurs autres l’aient suivie. Bonaventure Manenti, franciscain de Brescia, commenta les ouvrages de Scot ; et son confrère,

Antoine Casimir de Brundusio, publia une explica-