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213 ITALIE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES, TEMPS MODERNES 214

Padoue, avait écrit également la vie des pontifes romains, jusqu’à Clément V, ouvrage resté manuscrit, dans les archives vaticanes, mais cité assez souvent dans les Acla sanctorum. Michel Fabritius, originaire de l’Emilie, carme très érudit pour l’explication des vieilles inscriptions romaines, en réunit 1728, qu’il publia sous le titre d’Antiquarium. Boniface Shhonetta, né en Apulie, De christianse fidei et romanorum ponlificum persecutionibus, Milan, 1492 ; Baie, 1509. Etienne de Infessuia. Diarium urbis Romæ ab anno 1-04 ad 1494, publié par Muratori, t. iii, p. 1111-1252, et. plus récemment, par Tommasini, Home 1890. A tous ces historiens, il faudrait joindre un grand nombre d’hagiographes. tels que Laurent Giacomini, Jean Mattiotti, Pierre André de Castaneis, Maurice Gaufridi, Jean Tortelli, Simon de Zanachis, Louis de Vicence, Marianus de Florence, Ambroise de Sienne. Paul Olmi de Bergame, Bernard Giustiniani, Jean Carli, ete., etc. dont les œuvres sont, pour la plupart, insérées dans les Acta sanctorum.

III. Durant les temps modernes (du xvi c ai" xxe siècle). — Le nombre des auteurs se multipliant, désormais, de plus en plus, et chacun d’eux ayant une tendance à se spécialiser davantage, nous pourrons les ranger en des classes distinctes plus nombreuses que nous ne l’avons fait pour les trois siècles précédents.

I. xri* SIÈCLE — 1° Écriture sainte. — Petrus de Paganinis, Biblia cum glossis ordinaria et interlineari, S in-fol., Venise, 1495. Pierre-Ange de Monte Ulmo, Biblia latina cum tabula alphabetica et concordantia singulorum locorum, parue deux ans auparavant, Venise. 1492, 1501. Jean N’anni, originaire de Viterbe. dominicain, très instruit dans les langues orientales, composa des commentaires sur presque toute la Bible. Ses travaux spéciaux sur l’Apocalypse l’amenèrent à écrire divers ouvrages, tels que : De /uturis christianorum triumphis in Turcos et Saracenos, in-4°, Gènes, 1480 ; il s’y pose la question : an Mahumeth sit verus Anlichristus ? Il publia ensuite, toujours dans le même ordre d’idées : De statu Ecclesise ab anno 1481 usque in fincm mundi, in-8°, Cologne 1507. Bernardin Moroni, de Milan, servile, De septem diebus creationis, Milan, 1510. Damien Crassus, provincial des dominicains de Lombardie, Commentaria in librum Job. Jean Bérard Fortis, auguslini, originaire de Savone, In Cantica cunlicorum, seu Fons curitulis, in-4°, Milan, 1496. Vocabularium ecclesiasticum, Venise, 1503, édité plusieurs fois à Milan, Mayence, etc. Antoine de Ghislandis, dominicain, de la province de Turin, écrivit un ouvrage très remarquable : Super evangeliis iotius anni, avec huit mille questions résolues très clairement, suivant les quatre sens de la sainte Écriture, in-fol., Turin, 1507 ; Lyon, 1510, 1522 ; Venise, 1524, 1574, 1585, 1592, etc. Philippe de Mantoue, augustin, In Apocalypsim, commentaire digne d’éloges, Padoue, 1516 ; Venise, 1527. Jean Ange Bellabuccus, originaire de Milan, augustin, Viridarium sanctrn, Scriptural, ta-4°, Venise, 1519. Albert Castellanus de Venise, dominicain, donna de très belles éditions de la Bible, cum concordant iis VeUrit et Novi lestumenli, Venise, 1506, 1519. Jean de Crado, Milanais, lit de même. Ange Coradelli, canne de Brescia, Jérôme Volta, dominicain de Mantoue, Luc Matthieu Caraccioli, carme de Naples, publièrent aussi des commentaires sur la sainte Écriture. Augustin Giustiniani, d’une des plus nobles familles de Gènes, dominicain, puis évoque de Nebbio, en Corse, Psatterium hebrseum, gnecum, arabicum et chuldaicum, cum tribus lalini » inlerprelalionibtu et glossis, in-fol., Cènes, 1516, ouvrage de grande érudition, intitulé aussi Octapla, parce que chaque page se compose de

huit colonnes, portant en regard le texte des diverses langues imprimées dans leurs caractères propres. Il préparait un ouvrage du même genre sur le Nouveau Testament, quand la mort le surprit. Agathius de Giudici, né en Calabre, Grammatica hebraica, Paris, 1540 ; Commentant in.v.v/r priores psalmos, cum versione ex hebrseo in latinum, in-8°, Paris, 1540 ; In Cantica canticorum, in-4°, Paris, 1 531. Thésée Ambroise, né à Padoue, de la noble famille des comtes d’Albonesa. chanoine régulier de Latran, connaissi nt, dit-on, dix-huit langues orientales, prof esseur de syriaque et de ehaldéen à l’université de Bologne, Intrcductio in linguam ehaldaicam, Pavie, 1539. François Georges, franciscain de Venise, l’rçbhmalum in S. Scripturam libri sex, dans lesquels sont expliqués plus de trois mille passages du texte sacré, in-4°, Venise, 1525, 1536 ; Paris, 1575, 1622. Bonaventurc Blancus, Thesauri S. S. Scripturarum, en 5 livres, in-4°, Bologne, 1534, 1537. Jean-Marie de Tolosanis, né en Étrurie, dominicain, De purissima uerjtate divinæ Scripturse ; De correctionc calendarii pro ver a cclebralione pasclalis, et de computatione annorum Domini, in-4°, Venise, 1546. Ambroise de Pistallis, de Padoue, augustin, 7/i omnes S. l’auli Epislolas ; De modo prwdicandt Evangelium et Christum crucificum, in-8°, Venise, 1537, 1544. De nombreux commentaires de l’Écriture furent aussi publiés par Taddée Cucchi, né à Chiari, bénédictin du Mont-Cassin, Venise, 1544, 1565, 1566, 1567 ; Milan, 1540 ; Modène, 1705, etc. Placide Becchini, de Parme, dominicain, Psalmorum omnium Davidis interpretatio, in-4° Venise, 1559 ; Bàle, 1569. Jean-Baptiste Folengo, de Mantoue, bénédictin, Commentaria in omnes Psalmos, Bâle, 1549, 1557 ; In Epislolam primam Joannis, Venise, 1546, etc. Calliste de Furneriis, de Plaisance, chanoine régulier de Latran, publia des commentaires sur l’Évangile de saint Jean, Plaisance, 1553, etc. De même Antoine Delphini, de Casale, franciscain, in-4°, Home, 1587, Jérôme Scripandi, né dans l’Apulie, augustin, général de son ordre, archevêque de Salerne et cardinal, Commentarii in Epislolam ad Galalas, Venise, 1569, etc. ; In Epislolam ad Romanos, Naples, 1601. Jacques Sadolet, de Modène, Commentarius in Epislolam ad Romanos, sous forme de dialogue, Venise, 1536 ; Mayence, 1607. Clément Araneus, de Baguse, dominicain, Exposilio super Episl. Pauli ad Romanos, réfutant les erreurs des luthériens, in-4°, Venise, 1547. On a des commentaires de ce genre du dominicain de Venise, Nicolas de la Croix, et du franciscain de Padoue Barletta, Venise, 1545. Sanctes Pagnini, né à Lucques, dominicain, savant hébraïsant, Yeleris et Novi Testamenti nova translalio, in-fol., Lyon, 1528, très appréciée des érudits ; Thésaurus linguæ sanctse, seu lexicon hebraicum, Lyon, 1529, ouvrage justement estimé, et qui eut de nombreuses éditions ; Isagoge, seu Intrcductio ad sacras lilteras, Lyon, 1528, etc. ; Calena argentea in Penlateuchum, 6 in-fol., Lyon, 1536 ; etc, etc. Zacharias de Florence, dominicain, traduisit en italien le Nouveau Testament, sous le titre : // Novo Testamento tradolto in lingua toscana, in-8°, Venise, 1536, 1542, 1566. Sanctes Marmochinus, son confrère, né en Élruric, professeur d’hébreu en diverses universités : La liibia, nuovamenle tradotta dalV hebraica verità in lingua toscana… colle croniche dei tempi..e moite cose ulilissime, Venise, 1538, 1546. François Arola, fransciscain, Concordàntiee bibliorum, Lyon, 1551, Jacques Nacchiante, né en Étrurie, dominicain, éveque de Cbioggia, Enarralwm s in Episiolas D, Pauli, 2 in-fol., 1567. Raphaël Castrucci, bénédictin de Florence, Harmonies Veierit et Novi Testamenti, Venise, 1570. Nicolas de Moule dcorj.io. Codex de mosaico et veteri jure enucleando, in-i", Bologne, 1574.