Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 7.2.djvu/608

Cette page n’a pas encore été corrigée
2465
2466
IRENEE (SAINT ;


L. I, c. X, n. 1, col. 549-552 ; cf. I. III, c. v, n. 3 ; c. xvi, n. 2, 3 ; c. xix, n.2 ; c. xxi, n. 1, 3 ; t. IV, c. ix, n. 2 ; c. x-xi, xxjii-xxiv, XXVI, n. 1 ; c. xxxiii, col. 859, 92t, 922, 940-941, 946, 949, 098, 999-1003, 1047-1050, 1052-1053, 1072-1086 ; Dem., c. xxv, xxviii, xxx, XXXV, XL, surtout xliv-lxxxvt, où l’argument se déroule avec ampleur et s’achève de la sorte : « Si les prophètes ont annoncé d’avance que le Fils de Dieu se manifesterait sur la terre, en quel lieu du monde, de quelle manière et dans quelles conditions il apparaîtrait ici-bas, si le Seigneur a véritic toutes ces prophéties en sa personne, notre foi en lui repose sur un fondement inébranlable, » c. xcvii, xcviii, p. 679, 682, 683, 686, 689, 692-721, 728, 730. Lui, qui a été prophétisé, il a parlé par les prophètes. Coni. ha^r., I. III, c. xviii, n. 1 ; t. IV, c. xx, n. 4, col. 929, 1034 ; Dem., c. V, xxxiv, p. 664, 685. Il a conduit toute l’histoire d’Israël par ses théophanies (voir les textes plus haut). Dans tout le passé antérieur h son existence terrestre, il a été l’unique révélateur du Père et celui par qui seul les justes étaient sauvés. L. IV, c. v-vii, xi, xxii, n. 2, col. 983-993, 1001-1003, 1047.

Quand il s’est fait homme, il est né d’une Vierge, Marie, conçu non d’un homme, Joseph, mais par l’opération du Saint-Esprit. L. I, c. x, n. 1 : t. III, c. XVI, n.2 ; c. xviii, n. 3 ; c. xix, n. 1, 3 ; c. xx, n. 3 ; .c. x."^ : i-xxii ; t. IV, c. xxiii, n. 1 ; c. xxxiii, n. 4 ; t. V,

  • c. i, n.3 ; c. xix, n. 2 ; c. xxi, n. 1, col ; 519, 921, 933, 938,

941, 944, 946-960, 1048, 1075, 1080, 1122-1123, 1176, 1179' ; Dem., c. xxxii, xxxv-xxxi, xxxix-xl, i.i, un, Liv, Lvii, Lix, Lxiii, p. 684, 686-687, 688-689, 698, 700-701, 703, 704, 705, 708. Il a été reconnu Dieu par Jean-Baptiste, les anges, les mages, Siméon. Dem., c. xii, i.vni, p : 690, 704 ; Cont. Ivmr., t. III, c. xvi, n. 4, col. 9'_3. Il a été appelé Fils de Dieu par les Écritures, il s’est appelé Fils de Dieu lui-même. L. III, c. vi, n. 1-2 ; c. ix-xi, n.1-0 ; c. xii, xvi-xix, col. 860-801, 808-884, 892-910, 919-941. Irénée n’a pas creusé cette notion de « Fils de Dieu » comme l’p fait l’exégèse récente : il n’a pas classé les textes, dégagé toutes les nuances de leur contenu, montré que tantôt la divinité y est sous-entendue et implicite, tantôt expressément affirmée. Mais Il a su mettre à profit quelques-uns des textes les plus probants. Il note soigneusement que le Christ est le Fils par excellence, ipsum soliim esse Filium Dci, t. II, c. xxxii, n. 4, col. 828 ; cf. I. IV, c. xx.Kvi, n. 1, col. 1090-1091, sur la parabole des vignerons : A qiio igitur missiis est Fitius ad eos cclonos, qui inlerjecerunt eiim, ab hoc ci serni ; sed Filius qiiidem, quasi a Pâtre venicns, principali auc.toritute dicebai : Eqo autim dico oobis ; servi autem quasi a Domino serviliter, et propter lioc dicebant : Hœc dicil J^ominus. Il relève la grande nouveauté de la venue du Christ et de son affirmation qu’il est le Fils de Dieu, t. IV, c. xxxiv, n. 1, col. 1083 : Si autem subit vos hujusmodi sensiis ut diiatis : Quid iqitur Dominus attulit ocniens ? eoqnoseile quoniam omnem novitatem attulit, semetipsum afjerens qui fueral annuntiatus. Il professe que le Fils est Dieu, comme son Père, et identique au Verbe. Le Clirist a exercé « la vraie et souveraine justice. » Il est, à la fois, « le tout premier-né au conseil du Père, le Verbe parfait, gouvernant tout et réglant tout par lui-même sur la terre, » et « le premier-né de la Vierge, homme juste, saint, adorateur de Dieu, bon, agréable à Dieu, parfait en tout. » Dem., c. i.x, xxxix, p. 706, 689. Il remettait les pécliés, ConI. /ier., t. V, c. xvii, n. 1, col. 1169. Il faisait des miracles et le soleil s’est miraculeusement obscurci à sa mort. Cont. hn-r., t. II, c. XXXI, n. 2 ; t. IV, c. xxvii, n. 2 ; c. xxxiii, n. 12 ; 1. V ; c. xvii, n. 2, col. 824-825. 1058, 1081, 1169-1170. Dem., c. Lxvii, p. 709-710. Il est descendu aux enfers. Cont. Iiœr., t. III, c. xx, n.4 ; t. IV, c. xxii, n. 1. ; c. xxvii, n. 2 ; c. xx.xiii, n. 1 ; L Y, c. xxxi, n. 1-2, col. 945, 1046 DICT. DE THÉOL. CATHOL.

1047, 1058, 1072, 1081, 1208-1209 ; Dem., c. Lxxvin. p. 71 7. Voir icit. IV, col. 579-580, 603.Il est ressuscité, in carne, corporaliter, d’entre les morts, le troisième jour. L. 1, c. X, n. 1 ; t. II, c. xxxii, n. 3 ; t. III, c. xvi, n. 3, 5, 6, 9 ; c. xviii, n. 3 ; c. xix, n. 3 ; t. IV, c. ii, n. 4 ; c. IX, n. 2 ; c. xxvi, n. 1 ; c. xxxii, n.2 ; c. xxxiii, n. 13 ; t. V, c. VII, n. 1 ; c. xxxj, col. 549, 822, 922, 924, 925, 928, 929, 933, 934, 941, 978, 997, 1053, 1073, 1082, 1139, 1208-1210 ; Dem., c. iii, xxxviii-xxxix, Lxii, Lxxii-Lxxiii, I, xx^^, i.xxxiii, p. 662, 687-689, 707708, 714-715, 716, 719. Il a donné à ses disciples le pouvoir de régénérer les âmes. L. III, c. xvii, n. 1, col. 929. Il est monté au ciel. L. I, ex, n. 1 (in carne in Cielos nscensionem) ; t. II, c. xxxii, n. 3 ; t. III, c. xvi, n. 8 (carnalem assumptionem), 9 ; c. xviii, n. 3 ; c. xix, n. 3 ; I. IV, c. xxxii, n. 3 ; t. V, c. xxxi, n. 1, 2, col. 549550, 828, 927, 928, 934, 941, 1082, 1092, 1210 ; Dem., c. XLi, Lxxxiii. LxxxvTii, p. 690, 719, 722. Il est assis à la droite du Père. L. III, c. xvi, n. 3, 9, col. 923, 929 ; Dem., c. Lxxxv, p. 720. Il a envoyé le Saint-Esprit aux apôtres, et il l’envoie à toute la terre. Cont. hær., t. III, c. XVII, n. 2-3, col. 929-930 ; Dem., c. xli, p. 690. Il est la résurrection, lui, le premier-né des morts, il est la paix et le rafraîchissement des morts, le prince de la vie de Dieu. Cont. Iiœr., t. II, c. xxii, n. 4 ; t. III, c. XVI, n.4 ; c. xix.n.3 ; l. IV, c.v, n. 2 ; c.xx, n.2 ;.c. xxiv, n. 1 ; t. V, c. XXXI, n. 2, col. 784, 923, 941. 985, 1033, 1049, 1209 ; Dem., c. xxxvin-xxxix, p. 687-690. Son nom triomphe des démons, des esprits mauvais et de toutes les forces rebelles, Dem., c. xcvi-xcvii, p. 728, et procure les charismes. Cont. hær., t. II, c. xxxii, n. 4, col. 829. Il donne la vie éternelle ; le salut vient de lui. L. IV, c. X, n. 1 ; c. xxii, n. 2, col. 1000, 1048 ; Dem., c. Li, p. 698. Il a la primauté en toutes choses, au ciel et sur la terre. Cont. har., L III, c. xvi, n. 3, 6 ; t. IV, c. XX, n. 2, col. 922, 926, 1033 ; Dem., c. xl, xLanr, p. 689, 696. Il est le maître de l’heure. L. III, c. xvi, n. 7, col. 926. Il est la lumière du monde. L. III, c. xvi, n. 4, col. 925. Sa présence remplit le monde, il a changé le monde, il est le roi de l’univers, le Seigneur de tous, le roi de tous les sauvés, kroi de tous, le roi éternel. Dcm., c. xxxiv, XLI, xlix, li, lii, L^^, lviii, lxi, lxvi, xcv. p. 677, 690, 697, 698-699, 701-702, 704, 706-707, 709, 726 ; Cont. hær., t. III, c. xxi, n. 9, col. 954. II est l'Être. Dem., c. xcv, p. 726. Il est exalté au-dessus de tout. Dem., c. lxxxviii, p. 722. Il reviendra, dans la gloire, juger legenre humain, vivants et morts. Cont. hær., t. I, c. X, n. 1 ; t. III, c. xvi, n. 6, 8 ; c. xix, n. 2 ; t. IV, c. XX, n. 2 ; c. xxii. n.2 ; c. xxx, n. 1, col. 549, 925, 928, 1033, 1047, 1073 ; Dem., c. xli, Lxii, lxxxv, p. 090, 708, 720. Son règne n’aura pas de lin. Coni. hær., t. IV, c. xx, n. 11, col. 1040 ; Dem., c. xxxvi, Lxiv, p. 687, 708. Pourrait-on marquer avec plus de force la nature divine du Christ ?

3. L’union hijpostatique.

Irénée n’a pas la formule « union hypostatique », mais il en expose la réalité mystérieuse. Voir Hvpostase, cul. 374 ; Hypi statique (Uni< N), col. 451-452, non seulement à rencontre de ce qui sera le monopliysisme, mais aussi de manière à battre en brèche les futures affirmations de Nestorius, que, dans certains milieux, on se complaît à rattacher à Irénée. Cf. P. Galtier, L'éve’que docteur : saint Ircnce de Lyon, dans les.É/iides, Paris, 1913, t. cxxxvi, p. 213-214.

Irénée emploie le mot « incarnation, » oâpxwoiç. L. I, c. IX, n. 3 ; c. x, n. 1 ; t. III, c. xvii, n. 4 ; c. xviii, n. 3. c. XIX, n. 1 ; t. V, c. v, n. 1 ; c. xahi, n. 1, col. 541, 549, 931, 933, 939, 1121, 1169 (I. III, c. xxi, n. 8, col. 953, il parle de la verge de Moïse incarnala) : Dem., c. IX, xxxii, lui, xcvii, p. 666, 684, 699, 728. Il dit que le Verbe, le Verbe de Dieu, s’est incarné, est chair, est né dans la chair, s’est fait chair, est venu dans la chair. Cont. I^œr., 1. 111, c. ix, n. 1 ; c. xviii, n. 7 ; c. xix,

VII.

78