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INTUITIVE (VISION^ — IRENÉE (SAINT)


1° s. Thomas : Siimma Iheologica, I^, q. xii ; q. LVi, a. 3 ; q. Lxii, a. 7 ; q. xciv, a. 1 ; I"-II^=, q. ni, a. 8 ; q. v, a. 4, 5 ; q. Lxvii, a. 3 ; ir » -II*% q. ci.xxiii, a. 1 ; q. ci.xxv, a. 2-4 ; (xxxx, a. 5 ; III’», q. ix, a. 2 ; q. x, a. 1-4 ; q. xv, a. 1 ; ([. XXXIV, a. 4 ; Suppl., q. lxxi, a. 8 ; q. xc, a. 3 ; q. xcii, a. 1-3 ; q. xciii, a. 2, 3 ; q. xciv, a. 1-3 ; Summa contra Centes, I. III, c. xxv ; L-Lxiii ; cf. I. IV, c. xcv ; In IV lib. Sententiaruni, I. II, dist. XI, q. ii, a. 1 ; rtist. XXIII, q. ii, a. 1 ; 1. III. (iist. XII, q. ii, a. 1 ; dist. XIV, q. im., a. 1-3 ; t. IV, dist. XLV, q.m, a. 1 ; dist. XLIX, q. ii ; dist. L, q. ii, a. 4 ; De malo, q. V, a. 1 ; De verilate, q. vrn, a. 1-5 ; q. xii, a. 6 ; q..xiii. a. 2-4 ; q. xviii, a. 1, 2 ; q. xx, a. 1-5 ; Quæstiones quodlibetales, I, a. 1 ; ii, a. 3 ; vii, a. 1 ; viii, a. 19, 20 ; X, a. 17 ; / ; i evangelium Mattlmci, v, 8 (6dit. Parme, t. x, p. 52-53) ; In evangelium Joannis, i, lect. xi, n. 1 ; xiv, icct. I, n. 3 ; xvii, lect. i, n. 3 ; Expositio in omnes S. Pauli cpistolas, I Cor., xiii, lect. iii, iv ; II Cor., v, lect. ii ; xil, lect. I, II ; Compendiiim theologiæ (édit. Parme, opusc. i), pars I, c. civ-cvu, cxlix, cl, cLxiii-cLxvi, ccxvi ; pars II, c. viii, ix ; In symbntum Apostoloruni, (opusc. vu), a. 12 ; In lib. Boetii de Trinitcile (opusc. Lxin), q. i, a. 2 ; (]. VI, a. 3. Cf. De naiura bealHudinis, question éditée par le P. Mandonnet, Revue thomiste, 1918, p. 366-371.

2° Pour la partie positive, Petau, Theologica dogmata, t. I, Bar-Ie-Duc, 1864, De Deo Deiqiie proprielatibus, 1. VII entier ; cf. édition Passaglia-Schrader, Rome, 1857 ; Tliomassiii, Dogmata theologica, t. i, Paris, 1864, De Deo Deique proprielatibus, t. VI, entier. — Commentateurs de saint Thomas : Capréolus, Libri defensionum theologiæ divi doctoris Thomx de Aquino in libros Sententiarum, t. IV, dist. XLIX, Tours, 1908, t. vu ; Cajétan, Commentarii in jam partem Angelici doctoris D. Thoma’, Padoue, 1698, I. xii ; Summa cont. Génies… cum commentariis Sylvestri Ferrariensis, Lyon, 1617, t. III, c. l-lxiii ; Bafiez, Scliolastica commentaria in I""" partem angelici doctoris D. Thoniiv, Douai, 1614, q. xii ; Jean de Saint-Thomas, Cnr.viis théologiens, t. i, Paris, 1870, tr. I, ([. x, disp. X, a. 1 ; q. xir, disp. I-VII ; Gonel, Clypeus theologiæ thomisticiv, Paris, 1875, t. i, tr. II, disp. I-VI ; Salmanticenses, (Antoine de la Mère de Dieu), Cursus théologiens Paris, 1870, t. i, tr. II, disp. I-VII ; Gotti, Theologia scholastico-dogmatica juxta mentem D’. Thomæ Aquinatis ad usum discipulorum, Venise, 1783, t. i. In / » "> partem Divi’J’li : >nix, tr. III ; Billuart, Summa S. Thoma’, hodiernis academiarum moribas accommodata, Paris, 1878, t. i, Tractatus de Deo, dissertatio, IV, a. 1-11 ; Becanus, Opéra omnia, Mayence, 1649, tr. I, c. ix ; Sylvius, Commentarii in totam /im partem S. T/iomà’Af/dinads, Anvers-Paris, 1714, q. xii ; Suarez, Tractatus de divina substantia ejusque attributis, t. II, De attributis negativisDci, c.-xxx, dans Opéra omnia, Paris, 1856, t. i, p. 58-181 ; L. I>essius, Opuscula, Anvers, 1626, De summo bono, t. ii, c. i-ix ; Vasquez, Commentarii et disputationes in P"^ partem S. Thomæ, t. i, Lyon, 1700, disp. XXXVI-LVI ; Molina, Commentaria in /irimam Divi Thomæ, Venise, 1594, q. xii ; Ysambert, Disindationcs in I>rimam partem S. Thomæ, Paris, 1643, q. xii, disp. I-X ; De Lugo, Opéra omnio, Venise, 1718 ; tr. iv. De mysterio incarnationis, disp. XIX ; Didace Ruyz de Montoya, Commentarii ac disputationes. De scientia, de ideis, de veritate ne de vila Dci, Paris, 1629, disp. VI (spécialement sur l’incompréhensibilité). Cf. Frasseu, Scotus acad<’micus, t. i. Home, 1720, tr. I, disp. III, a. 7, 8.

On consultera aussi, en plus de ces grands auteurs, les manuels modernes de théologie, soit au traité De Deo uno, soit au traité De novissimis, de Lafosse (Cursus de Migne), l.iebermann, KnoU, O. M., Stentrup, S. J., Kilber, S. J. iWirceburgenses) ; Perrone, S.. !., Satolli, Ilontheim, S. J., Franzelin, S. J., Tepe, S., J., Finig, Kleutgen, S. J., Hurter, S. J., Palmieri, S. J., Billot, S. J., Pesch, S. J., Piccirelli, S. J., Buonpensiere, O. P., de Munnynck, O. P., Prevel, .SS. ce, Lépicier, S. M., Tabarelli, Hugon, O. P., Van der Meersch, Tanquerey, S. S., et les commentaires plus développés de Mgr.Jannssens, Sununa Theologica, 1. 1, Frlbourgen-Brisgau, 1899, et du P. l’ègues, Commentaire littéral de la somme théologique, t. i, Toulouse 1907, q. xii, pp. 314-373.

3° S. François de Sales, Traité de l’amour de Dieu, t. III, c. xi-xv ; Monsabré, iïxposi(io ; i du dogme catholique, carén-te 1889, Paris, 1898, 100= conférence ; J.-B. Terrien, S. J., La^gràce cita gloire, Paris, 1897, t. IX, et appendicesVII et IX ; J. Souben, O. S. B., Nouvelle théologie dogmatique, IX, Les fins dernières, c. iv, Paris, 1906 ; Hugueny, O. P., Critique et catholique, Paris, 1914, t. ii, n. 108 ; t. iii, n. 168 ; 215-258 ; A quel bonheur sommes-nous destinés, dans la

Revue thomiste, janvier et mars 1905 ; Heinrich-Gutberlet, Dogmatische Théologie, t. x, Mlinster-en-Weslphalie, 1904, § 629-633 ; Scheeben, Dogmatique, trad. fr., Paris, 1881, t. ii, S 80 ; t. iii, § 164 ; Schwane, 7/ (sfoire des Dogmes, trad. Ir., Paris, 1903, g 105 ; D. Facchini, Come i beati vedranno Iddio nel cieloe conoseeranno le anime compagne nella gloria, dans Bessarione, avril-juin 1912, p. 156-166 ; Mgr Chollet, La psychologie des élus, Paris, 1900, c. vi.

A. Michel.


INVOCATION DES SAINTS, voir Saints (Culte des).


IRENDAEL (Chrétien d’), pseudonyme.sous lequel se dissimule un groupe de théologiens, et particulièrement Joseph Navœus († 1705.)


1. IRÉNÉE (Saint), évêque de Lyon. —


I. Vie.
II. Œuvres.
III. Doctrine.
IV. Place dans l’histoire de la théologie.

I. Vie. —

Les origines.

Tout ce que nous savons des origines de saint Irénée, c’est que tout jeune, vraîç tov, lettre à Florinus, dans Eusèbe, H. E., t. V, c. xx, P. G., t. XX, col. 485, sv Tfj upcÔTY) 7)[i, 6Jv rjT.ixia., Cont. hær., t. III, c. iii, n. 4, P. G., t. vir, col. 852, il vit saint Polycarpe vieillard et recueillit ses paroles. Polycarpe mourut en 155 ; d’autre part, le sens élastique donné par Irénée au mot enfant, le souvenir ti’ès vif qu’il a conservé des discours de Polycarpe et l’assurance d’avoir pénétré dans sa pensée, dont témoigne la lettre à Florinus, ce qui ne saurait être le fait d’un petit enfant, s’ajoutant à ceci qu’Irénée apu connaître Polycarpe quelques annéss avant la mort du vieil évêque, enfin l’amrmation d’Irénée que l’Apocalypse n’est pas de beaucoup antérieure à son temps, Cont. hier., t. V, c. XXX, n. 3, col. 1207, tout cela invite à ne pas reculer trop avant vers le milieu du ii’e siècle la date de sa naissance. Peut-être pourrait-on la fixer aux environs de 130-135. Eusèbe, H. E., t. V, c. v, P. G., t. XX, col. 444, faisant écho à la lettre à Florinus, dit qu’Irénée entendit Polycarpe xaTà Ty)v véav YjXixtav. Saint Jérôme, iïp/sL, lxxv, P. L., t. xxii, col. C87, l’appelle vir apo !  ; tolicoriimlemporum, et saint Basile, Liber de Spirilii Sanclo, c. xxix, n. 72, P. G., t. xxxii, col. L-Ol, « voisin des apôtres, » expressions qui, même prises dans un sens large, ne permettent guère de dépasser le premier tiers du u<e siècle. Mais Irénée ne fut ni disciple de saint Jean, ni l’évêque (l’ange) de Thyalire de l’Apocalypse, ii, 18, comme l’ont supposé quelques anciens écrivains lyonnais. Cf. JNIassuet, Disscrtaliones, P. G., t. vii, col. 175, 178. Et c’est à tort que HoàweW, Disscrtaliones in Irenœum, . III, § 10-12, p. 237-212, a voulu conclure qu’il naquit en 97, ou 98, du passage de la lettre à Florinus où Irénée dit qu’il a vu Florinus, dans l’Asie Mineure, i brillant par son emploi à la cour » et cherchant à acquérir l’estime de Polycarpe. Irénée naquit probablement dans cette Asie Mineure qui fut le théàtre de sa rencontre avec Polycarpe. Son nom, la langue dans laquelle il écr.vit, sa culture trahissent une origine grecque. L’hypothèse d’une origine sémitique et syrienne est sans fondement solide.

Irénée en Occident avant l’épiscopat. —

Nous ignorons l’époque où Irénée vint en Occident. Les Asiates étaient nombreux à Rome et à Lyon. Irénée arriva-t-il directement à Lyon de l’Asie, ou passa-t-il par Rome et y séjourna-t-il quelque temps ? La certitude manque là-dessus. Grégoire de Tours, Hist. Franc, t. I, c. xxvii, 7^. L., t. lxxi, col. 171, dit, sans plus, qu’il fut envoyé à Lyon par Polycarpe. Un texte plus récent, l’appendice des actes de saint Polycarpe dans le manuscrit de Moscou (xiii<e siècle), dans H. Hemmer et P. Lejaj’, Les Pères apostoliques, Paris, 1910, t. iii, p. 158, avance qu’Irénée, < à l’époque du martyre de l’évêque Polycarpe, était à Rome, où il instruisit